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Faites des pas de géant en moins d’une heure
Comment un coaching adapté peut-il faire évoluer votre couple en très peu de temps
J’ai intitulé cette émission spéciale « Faites des pas de géant en moins d’une heure ». C’est en me basant sur l’entretien que j’ai eu avec Marie que m’est venue l’idée de ce titre.
En quoi cette émission est-elle spéciale, aujourd’hui ? Elle l’est parce que ce n’est pas moi qui parlerai. Je vais juste poser quelques questions. En effet, j’ai eu la joie de recevoir Marie, que j’ai accompagnée pendant un coaching d’un peu moins d’une heure sur son couple. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de reprendre contact avec Marie, quelque temps après, pour avoir son retour. L’objectif étant d’entendre ce qu’elle avait vécu avant notre entretien, son état d’esprit en venant à ma rencontre et ce qu’elle avait pu tirer de mon coaching. Bien sûr, je voulais également savoir comment elle avait mis en œuvre ce qu’elle avait découvert et expérimenté pendant notre rencontre.
J’ai donc pris le téléphone. Elle a été d’accord, et je la remercie vraiment pour sa collaboration. Il est temps de lui laisser la parole.
L’entretien
? Marie, je suis ravi de t’avoir aujourd’hui et d’entendre ta volonté de partager ce que nous avons vécu ensemble. Est-ce que tu peux me dire dans quel état d’esprit tu étais et ce que tu vivais avant notre entretien ?
Oui. J’avais très peur de me relancer dans mon histoire avec mon ex-mari, histoire qui était finie depuis trois ans. À la peur s’ajoutait la culpabilité d’échouer, la peur de recommencer, de me dévoiler. J’étais triste, beaucoup. Je me posais énormément de questions dans tous les sens, à savoir ; « Pourquoi ça marcherait ? Pourquoi ça ne marcherait pas ? ».
C’est ce qui a été très compliqué pour moi. Je n’étais pas bien. Je ne me sentais plus seule, parce qu’après un moment on s’habitue à être seule, mais j’étais complètement perdue, en fait. Croire encore en cette histoire m’était impossible. C’est surtout cela, le plus fort. Je n’y croyais plus !
Je n’y croyais plus
? Qu’est-ce qui faisait que tu n’y croyais plus ?
Parce que quand un couple est passé par beaucoup de choses négatives, comme ça a été mon cas, on se dit « ce n’est plus possible. Ce n’est plus possible de recommencer, plus possible de refaire quelque chose avec cette personne-là. » Cette conclusion vient parce qu’on a vécu beaucoup de choses blessantes mutuellement. Et ces blessures font que l’on n’y croit plus. Au fond de soi, on a envie de recommencer, mais on entend une voix qui nous dit « non, non, ce n’est pas possible ».
? Tu as fait des démarches, avant notre rencontre pour peser ce « j’y crois » ou « je n’y crois plus » et en arriver à cette conclusion fermée ?
J’ai suivi une psychothérapie pendant un an et demi, avant de te voir. J’ai fait cette démarche pour me permettre d’avancer seule, déjà, dans ma vie. En plus, je voulais l’oublier. Oui, mon but était de l’oublier, d’oublier que je l’aimais encore. Après ma séparation, je me suis rendue compte que j’avais peut-être été impulsive et que ma décision avait été rapide. Du coup, j’ai fait cette psychothérapie en me disant « Ça va m’aider à l’oublier, à tourner la page sur ma vie d’avant ».
Ce sont les seules démarches que j’ai faites. Je peux y ajouter beaucoup de méditation et d’autres choses du genre pour essayer d’avancer. Je n’ai pas fait cinquante choses. J’ai essayé de faire un travail sur moi-même, mais, seule.
Une attente réelle
? Le moment est venu où, suite à une discussion de passage, je t’ai proposé de venir me rencontrer. Dans quel état d’esprit étais-tu, quand je t’ai fait cette proposition ? Parce que, tu dis très clairement que tu n’y croyais plus ! En même temps, tu ne savais pas exactement le détail des sujets que l’on allait aborder ensemble. Est-ce que tu peux, malgré tout, me décrire ton état d’esprit ?
Déjà, j’étais très contente de venir te voir, pour te revoir et avoir des nouvelles. Après, je me doutais qu’on parlerait ce sujet-là, puisque tu connais un peu ma vie. Maintenant, j’étais dans un état d’esprit assez positif et j’avais vraiment envie de venir te voir. J’ai tout fait pour venir. Tu sais que je ne me déplace pas jusqu’à Marseille, mais je l’ai fait très volontiers parce que j’avais envie de t’écouter. Je savais que tu m’apporterais peut-être des solutions.
? Il y avait, donc, une « petite » attente, quelque part ?
Oui, oui, oui, j’étais en attente de voir ce que tu pouvais me dire et m’apporter. Me donner certaines solutions auxquelles je n’avais pas pensées et qui m’ont paru évidentes quand je t’ai vu, en fait. Quand on en a parlé… Non, mais c’est vrai, je n’y pensais pas du tout avant. Pour moi, la situation était comme ça. Je ne trouvais pas spécialement de solution toute seule.
De la peur au courage d’y croire
? Comment expliques-tu ce basculement ? Comment es-tu passé de cette forme de situation dans laquelle tu as l’impression de tourner en rond, comme si tu ne pouvais plus avancer, vers ce que tu dis, là, en ma présence, où tu exprimes percevoir des choses? Tu dis entrevoir des possibles, des solutions… Qu’est-ce qui a fait ça, d’après toi ?
C’est…, c’est toi ! C’est ce que tu m’as dit, c’est vrai. En réalité, c’est ce que tu m’as dit et que tu m’as expliqué. Je pense, aussi, que tu m’as posé les bonnes questions. Tu as su trouver le problème, en moi, rapidement. C’est-à-dire, que je pouvais ne plus croire à toutes mes pensées en boucle, ne plus me sentir coupable, ne plus avoir peur.
Il y a le lâcher-prise, aussi, qui a été énorme. Quand tu m’as dit, à un moment, de lâcher-prise sur certaines choses, ça m’a permis de voir que mes petits problèmes étaient assez simples à résoudre. Bon, pas toute seule, mais, tu m’as permis d’avancer sur le sujet, c’est évident. J’ai fait des pas de géant en moins d’une heure.
? J’entends ce que tu dis et je te remercie de le dire comme ça. En même temps, c’est toi qui a travaillé. Je n’ai fait que poser quelques questions et mettre le doigt là où il y avait des éléments qui te permettraient d’avancer.
Tu sais qu’un des avantages de s’exprimer face à un tiers, qui plus est professionnel, est que l’on prend soi-même connaissance, et en même temps conscience, de sa manière de voir les choses. C’est une pratique qui a aussi son avantage en soi, même si ce n’est pas Pascal qui était en face, tu vois ;-).
Je ne veux pas minimiser mon travail, mais, dans un coaching ou accompagnement, on est dans une véritable collaboration. D’ailleurs, nous avons écrit plusieurs fois, l’idée de collaboration, sur la feuille de suivi ( en précisant le sens de ce mot « travailler avec… »). C’est donc bien dans cette synergie que tu as avancé, même si mes questions de professionnels t’ont permis de faire « la lumière » sur ce que tu vivais.
Le lâcher-prise en pratique
? On parle très souvent du lâcher-prise. J’aimerais bien que tu nous donnes un peu plus d’éléments sur ce que tu as perçu, compris, et comment tu l’as mis en pratique après notre entretien ?
J’étais très fermée sur cette relation. Selon moi, elle ne pouvait pas évoluer dans le bon sens. Finalement, je me disais toujours, « ça ne va pas avancer, ça va se terminer un jour ou l’autre ».
Donc, j’étais toujours dans la retenue. Quand on a abordé le lâcher-prise, je me suis dit « oui, c’est vrai, j’ai peur, je n’ai plus confiance en lui, il y a encore des tas de choses qui ne vont pas, mais il y a l’amour ! ». Cette prise de conscience m’a permis d’y croire à nouveau. Recommencer à croire en cette histoire d’amour a fait partie de ma démarche de lâcher-prise.
C’est très important parce que j’étais complètement bloquée en repensant à toutes ces choses compliquées. C’était tellement plus facile de tout arrêter et de reconstruire quelque chose de nouveau ailleurs, comme le font la plupart des couples aujourd’hui. On se dit « Cette histoire n’a pas marché. Il faut passer à autre chose… »
Et là, je me suis dit « si je lâche prise et que je n’ai plus peur, pourquoi ça ne pourrait pas marcher ? »
? Finalement, lâcher-prise tu as permis de te retrouver au fond de ta véritable intention, de ta profonde position, par rapport à ton ex-mari
Tout à fait. Je pense que je me suis voilée la face toutes ces années en ayant un regard négatif sur le devenir possible de notre couple. En écoutant mon cœur, je sentais bien que je l’aimais. C’était très complexe, à gérer. Je n’arrivais plus à gérer le cœur et la raison. Entre ces deux voix dont l’une me disait « vas-y essaye » et l’autre qui me disait « Non, mais jamais de la vie, arrête tout, c’est bon ». C’était très complexe de me battre et d’écouter le « petit ange » et le « démon ».
Livre conseil :
« La guérison intérieure par l’acceptation et le lâcher-prise« , de Colette Portelance
Un combat intérieur
? Un vrai combat intérieur, finalement !
Oui, vraiment, ça a été un combat intérieur pendant des années.
? Je t’ai vu repartir avec le sourire, pleine d’énergie. Dans quel état d’esprit es-tu repartie, de notre entretien ?
Je suis repartie le cœur léger, en me disant que finalement, tout était possible. Il fallait que j’arrête d’écouter la petite voix qui me disait de tout laisser tomber et que ça ne marcherait pas. Et je suis repartie très positive de chez toi en me disant « Pascal, finalement, il a raison. Pourquoi avoir peur et vivre dans la culpabilité ? », parce que c’est ce que je faisais. Pourquoi me sentir coupable en pensant « et si ça ne marche pas… et les enfants… ». Toutes ces choses-là rentraient en jeu.
Tu m’as fait prendre conscience d’une chose très importante, c’est que c’est ma vie. Que j’avais besoin d’arrêter de penser à tout le monde, autour. Bon, les enfants c’est une chose, c’est sûr. C’est compliqué pour eux de se poser la question de savoir si papa et maman vont ou pas se remettre ensemble.
Mais il y a aussi beaucoup le fait de se dire « Qu’est-ce que vont penser les autres ? ». Je suis sortie de chez toi soulagée en me disant, mais « c’est ma vie. Je n’ai de compte à rendre à personne. Si c’est cela qui me rend heureuse, je fonce ! ». Il y a eu ce déclic-là, en sortant de chez toi.
La vérité sur un accompagnement qui fait du bien
? Je trouve ça énorme, en tous cas. C’est hyper positif d’entendre ça.
Oui, mais c’est la vérité. Je te dis vraiment ce que j’ai ressenti. Je repartis de chez toi avec le sourire, contente de t’avoir vu, mais aussi contente d’avoir pu me soulager. J’étais soulagée, en partant de chez toi.
? Quelles actions as-tu mises en place, depuis cet entretien ?
Si tu veux, on a beaucoup parlé tous les deux (mon homme et moi). Je n’ai pas pris le temps de vraiment discuter sérieusement avec lui parce qu’en fait, m’étant relâchée, moi, il s’est lâché aussi. Du coup, sans avoir eu une conversation vraiment sérieuse pour savoir « Comment fait-on ? Qu’est-ce qu’on fait, etc. ? Est-ce qu’on se remet ensemble ? ».
Les choses sont entrain de se faire naturellement. C’est-à-dire que, je suis là pour lui, en ce moment, parce qu’il en a besoin, tout en veillant à ne pas être trop présente, non plus. Je garde ma place. Mais lui, du coup, il a encore plus besoin de moi et on se dit de belles choses. On commence à penser à l’avenir ensemble. Des projets se font doucement.
Maintenant, concrètement, je t’avoue ne pas avoir vraiment mis de choses en place. J’ai juste essayé de me remettre en question, moi-même. Le but étant d’avancer différemment.
Quand un des membres du couple change, l’autre aussi est amené à changer, en réalité
? Tu constates que le changement d’un des membres du couple qui a commencé à se mettre en mouvement a produit, chez l’autre membre du couple, une mise en mouvement, également ?
Ah, mais tout à fait, ça a été incroyable ! On commençait à être un peu plus proche avec des non-dits. Mais là, depuis mon lâcher-prise (sans en être à lui dire que je l’aime, on n’en est pas là), on avance petit à petit. Le fait de me dire « ça peut marcher, prenons donc les choses comme elles viennent » me permet de vivre le moment présent tel qu’il arrive, sans peur et sans culpabilité. Du coup, les choses se sont complètement débloquées de son côté aussi.
? Pour finir, est-ce qu’il y aurait une chose que tu as apprise de ton expérience ? Même s’il y a encore beaucoup à construire, évidemment, mais en prenant le présent comme une photo, qu’est-ce que tu voudrais transmettre aux autres couples ? Qu’ils soient séparés ou pas, d’ailleurs.
Je te propose de partager une chose, que tu voudrais transmettre (sans avoir à l’idée que tu connais la vérité et que ce que tu diras sera la vérité). Je veux entendre ta perception. Ce pourrait être une sorte de clé, puisque le slogan de Couple heureux est de donner « Toutes les clés pour être heureux à deux ». Quelle(s) clé(s) as-tu découverte(s) et que tu voudrais transmettre, comme un relais ? À quoi penserais-tu ?
À la communication. C’est la chose la plus importante. C’est quelque chose qui revient souvent dans les coachings de couple, je suis d’accord. Mais là, vraiment, je pense que quand l’un des deux conjoints n’est pas bien, ou qu’il sent que quelque chose ne va pas dans le couple, il faut en parler à l’autre. Et absolument en parler dès le départ.
Si on attend que de petites gouttes d’eau remplissent le vase sans rien dire, le moment arrivera où le vase se brisera. Alors que si, avant que le vase se remplisse, on commence à discuter avec l’autre, en prenant le temps, sans le juger, sans lui faire de reproches, mais en veillant à lui expliquer ce que l’on ressent nous-mêmes, à la base, je pense que les choses peuvent s’améliorer. C’est vraiment une chose que j’ai apprise.
La communication est une clé incontournable pour le bonheur à deux
L’objet est d’expliquer ce que l’on ressent, à l’autre. On a tendance à croire, dans une couple, que l’autre sait. Il sait que « là, je ne suis pas bien » sans avoir fait le pas de dire les choses. C’est ce que je faisais. Et je pensais « alors, il ne voit pas que je ne suis pas bien… ?! ». Non, l’autre n’est pas forcément obligé(e) de tout voir, même si on est très connecté(e)s. L’autre ne voit pas tout. C’est pour cela qu’il fait parler et dire les choses.
? Avec l’avantage évoqué tout à l’heure. C’est que, quand on dit les choses, on prend davantage conscience de ses propres ressentis et de la manière dont on les vit soi-même, aussi. Ce n’est pas uniquement le conjoint, en face, qui est bénéficiaire de que l’on émet, mais on en est aussi bénéficiaire. En fin de compte, le bénéfice est double.
Bien sûr, c’est ça. Le bénéfice est double. Parce qu’en fait, toi, de ton côté, tu vas dire ce que tu ressens (tes peines, tes doutes et tout ce que tu peux ressentir) et le fait de les extérioriser permet à l’autre de les comprendre, certes, mais à soi-même de mieux se comprendre soi-même, aussi.
? Et on fait un cheminement intérieur, comme tu l’as évoqué tout à l’heure.
Marie, je te remercie vraiment beaucoup pour cet entretien. Je te souhaite de continuer à construire à partir de ce que tu as « récupéré » de ce coaching. Nous n’avons eu qu’un rendez-vous ensemble et je suis ravie de voir le pas de géant que tu as fait. On dirait que tu es repartie avec des bottes de sept lieux. Et je te souhaite vraiment de continuer à créer ton bonheur pour votre couple.
Tu sais que j’attends de tes nouvelles (même si on ne les donnera pas aux internautes. Tu sais que, personnellement, je les accueillerai.
C’était un grand plaisir, en tous cas. Je te remercie parce que, même si on ne s’est vu qu’une fois, ça m‘a permis de réfléchir et d’avancer d’un grand, grand pas.
? Je te remercie encore.
Merci Pascal
? Je t’embrasse.
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Je vous remercie d’avoir été avec nous, pendant cet entretien spécial avec Marie. Cela permet aussi d’illustrer l’accompagnement que fais avec des personnes. Que ce soit en présentiel, comme ça a été le cas avec Marie, ou à distance, au téléphone ou part Chat. Et, du coup, dans un laps de temps assez cour et, de permettre à quelqu’un de faire des pas de géant pour avancer dans son couple. Vous voulez essayer l’accompagnent ? Pour 1,99€, c’est possible. 30 minutes pour 1,99€. Il n’y a pas de quoi s’en priver. Cliquez sur le lien suivant pour commander votre essai :Je veux commander mon essai de 30 minutes à 1,99€. Faites des pas de géant en moins d’une heure.
Il n’y a pas de magie, ce n’est pas tout le temps aussi efficace, mais ça l’est beaucoup plus que vous ne pouvez l’imaginer.
Surtout, si vous êtes concerné(e)s, et que vous avez besoin d’être accompagné(e)s, sachez que je suis à votre écoute. Il vous suffit de mettre un commentaire ou de me demander en message privé de vous accompagner et faire des pas de géant en moins d’une heure.
Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine.
Je vous dis à très bientôt,
Bye
Image par InstagramFOTOGRAFIN de Pixabay