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Une solution efficace sans prétention
Je suis tout excité de savoir qu’aujourd’hui, vous repartirez de ce podcast en connaissant le meilleur outil pour toute prise de décision.
Evidemment, il est intéressant d’employer cet outils en dehors du couple. Sur Couple heureux, je rappelle que le projet est de faire que vous créiez votre bonheur individuel pour qu’il soit possible de le vivre à deux.
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Quelle prétention !
Ça peut paraître audacieux, prétentieux d’affirmer qu’avec ce podcast, vous connaîtrez le meilleur outil pour toute prise de décision. Or, la bonne nouvelle, c’est que ça n’a rien de prétentieux. J’ai une telle assurance en cette réalité que je sais pouvoir vous le dire clairement. Sans l’ombre d’un doute, vous repartirez d’ici en connaissant le meilleur outil pour toute prise de décision. Cela signifie qu’aujourd’hui, il peut vous arriver d’utiliser un outil inadapté pour certaines prises de décision, ce qui n’est pas sans conséquence. Et vous le savez vous-même.
Quelle est la motivation ?
Au fond, ne pas avoir utilisé le bon moteur, indépendamment du résultat, peut parfois vous faire réaliser que la motivation cachée de votre décision n’était pas très saine, ni très belle. Vous avez choisi d’accéder à la demande de votre partenaire, mais au fond de vous, vous prenez conscience que l’intention aurait pu être meilleure que le moteur. La motivation pourrait être meilleure. Je suis en train de vous donner un élément clé qui définit la notion de moteur. Quelle est la motivation ? Quelle est l’intention ?
Je vous pose d’emblée quelques questions : qu’est-ce qui vous pousse à faire certaines choses pour votre partenaire ou pour votre couple ? Quel est le carburant ? Ou plutôt, je préfère employer le mot « moteur ». Quel est le moteur ? Ce qui vous met en mouvement, ce qui vous conduit à agir ?
Le choix du moteur est soumis à l’intention
Nous avons d’abord besoin de savoir pourquoi nous faisons les choses, dans quel but, pour ensuite déterminer le moteur à employer.
Évidemment, si je dois faire un Marseille-Paris parce que j’ai un rendez-vous demain, je ne choisirai pas le même véhicule ni le même moteur que si je devais parcourir la même distance pour le plaisir. Pour relever un défi, j’ai besoin d’être au clair sur le pour quoi, sur le but. Qu’est-ce qui me motive ? Qu’est-ce que j’attends de l’expérience que je suis en train de créer ? de manière à opter pour le moteur le plus adapté.
Dès lors que je suis au clair sur les raisons pour lesquelles j’y vais, je pourrai adapter le moteur afin qu’il soit le plus optimal possible pour atteindre l’objectif, la destination, ou l’étape. Car nous ne parlons pas nécessairement d’une destination finale, mais au moins d’un point de départ vers un point d’arrivée.
Une question loin d’être creuse
Qu’est-ce qui me motive ? Pourquoi j’y vais ? Dans quel but ? Je voudrais que vous répondiez à cette question, peut-être à posteriori, en repensant à la semaine comme au mois qui vient de s’écouler. Demandez-vous : qu’est-ce qui m’a motivé quand j’ai accepté de faire quelque chose pour mon partenaire ? Quand j’ai accédé à sa demande, pour quoi y suis-je allé ? L’ai-je fait par peur ? Pour qu’il me laisse tranquille ? Pour d’autres raisons ? Nous examinerons plusieurs de ces aspects tout à l’heure.
Passons à l’exercice
Je voudrais d’abord que vous mettiez peut-être cette lecture en suspend pour prendre votre cahier de vie afin d’écrire quelques événements de la semaine ou du mois écoulé. Notez à côté le pourquoi, le but pour lequel vous avez choisi de faire ce que votre partenaire vous a demandé. Pourquoi ? Qu’est-ce que vous visiez ? Quelle était votre intention ? Quelle était votre destination ? Au-delà de répondre à une demande, une réclamation, ou à un ras-le-bol, quelle était votre destination ? Il est possible que vous ayez visé une destination différente de celle attendue de votre partenaire.
Imaginons que votre partenaire vous a demandé de lui rendre service pour le soulager d’une tâche qu’il trouvait difficile, pour laquelle il n’avait pas le temps ou les compétences. Si vous l’avez fait non pas pour lui rendre service, mais pour vous en débarrasser, vous percevez qu’il y a une différence de destination. Je vous pose la question : pourquoi ? Pourquoi avez-vous fait ce que votre partenaire vous a demandé ?
Votre partenaire vous a demandé de le prendre dans vos bras. Vous avez choisi de le faire, mais pourquoi ? Était-ce parce qu’il vous l’a demandé ? Parce que vous vouliez lui montrer votre amour ? Parce que vous aviez autre chose à faire et vouliez clore la discussion rapidement pour y revenir ?
Quand la destination de la décision diffère
Vous voyez que la destination peut être différente de celle de votre partenaire. Il est important de comprendre que vous avez la liberté de choisir une destination différente, et il n’y a rien de mal à cela. Il s’agit simplement de prendre conscience que, lorsque votre partenaire vous demande quelque chose, vous ne prenez pas nécessairement en compte la destination ou le pourquoi de sa demande. Parfois, même si l’action que vous avez accomplie satisfait votre partenaire, il se peut qu’une distorsion, une frustration ou une déception se crée parce que vos destinations étaient différentes.
Poser la question
Je vous suggère donc de demander à votre partenaire la raison de sa demande, l’intention derrière sa formulation, afin de vous aligner sur la même destination. Cela permet de comprendre comment vous pouvez viser la même destination que votre partenaire.
Par exemple, si votre partenaire vous demande de le prendre dans vos bras, vous pouvez l’embrasser et lui demander : « Qu’est-ce qui te ferait du bien ? Pourquoi as-tu besoin d’être dans mes bras maintenant ? » Il pourrait vous répondre qu’il a besoin de se sentir rassuré après une journée difficile. Vous pouvez alors émettre des fréquences et une intention de réassurance, même si vous n’avez pas le pouvoir de générer cette assurance vous-même, car il s’agit d’une émotion dont votre partenaire est le seul propriétaire. Ainsi, vous pouvez emprunter la même destination et inscrire cette intention dans votre démarche.
Avançons, à présent, sur ce que j’ai appelé les « oups ». Vous savez, ces intentions ou ces destinations, ces moteurs employés pour atteindre une destination différente. Parfois même, nous les choisissons pour atteindre la même destination que celle du partenaire, mais avec une motivation différente.
Le premier « oups » : négliger de se demander pourquoi on décide de faire ce que l’on fait
Le premier moteur inadapté, c’est celui consistant à agir en négligeant de vous demander pourquoi vous faites ce que vous faites. Cela peut vous pousser, bien souvent, à agit pour que votre partenaire vous fiche la paix. Vous faites cela pour que votre partenaire vous lâche. Du coup, il ne vous demandera plus rien, ce sera réglé, vous serez débarrassé. Vous reconnaissez peut-être certaines de vos intentions dans cette recherche que votre partenaire vous fiche la paix.
Je voudrais vous inviter à vous interroger sur ce que cela peut vouloir dire de vous. Je ne vous demande pas de chercher ce que cela pourrait vouloir de votre partenaire, mais bien de vous. Le fait que vous agissiez pour que votre partenaire vous fiche la paix veut bien dire quelque chose sur vous. Cela révèle quelque chose sur votre manière d’envisager la relation, en général, sans parler de la relation conjugale, la relation à l’autre sur le plan général.
Un légalisme latent
Peut-être est-ce aussi un révélateur de votre manière d’envisager la relation à vous-même, où parfois vous faites les choses simplement pour qu’elles soient faites, pas parce que vous avez une destination claire, bénéfique, belle, qui correspond à un rêve. Vous le faites parce qu’il faut le faire. J’appelle cela du légalisme.
Je voudrais vous inviter à vous libérer, car le légalisme est plutôt une approche d’enfermement de soi. Quand vous vous dites « je fais cette chose comme ça, il va me ficher la paix », vous vous enfermez vous-même, vous privant de quelque chose de riche dont vous passez à côté. Vous vous privez de quelque chose. Pensez à cela un instant.
Mieux vaut vous enrichir, puisque l’option qui s’ouvre devant vous, quand votre partenaire vous demande quelque chose, c’est que vous vous enrichissez vous-même et que vous participez à enrichir le couple. C’est ce qui se passe de manière systématique quand on utilise le meilleur moteur pour toute décision, notamment pour toute décision conjugale.
Le deuxième « oups » : décider de faire quelque chose par peur que, si on ne le fait pas, il se passe quelque chose de désagréable.
Le deuxième « oups » que j’ai noté est celui de la peur. Vous le faites parce que vous avez peur. En négligeant cela, la liste des craintes peut s’allonger, au fond de vous. « Si je ne le fais pas, mon partenaire risque de me faire des réprimandes, des remarques, des critiques ». « Si je ne le fais pas, mon partenaire risque de vouloir se séparer de moi ». On peut ajouter, « Si je ne le fais pas, il voudra peut-être prendre de la distance ». Ou enfin, « Si je ne le fais pas, il pourrait y avoir des tensions, il pourrait avoir une mauvaise image de moi ». Et la liste, comme je vous l’ai dit, peut être longue.
La peur est ses revers dans nos décisions
La peur sait se cacher, se déguiser et se maquiller pour paraitre attirante. Il n’en demeure pas moins que prendre une décision fondée sur la peur conduit systématiquement à une mauvaise décision. La peur est un moteur qui peut être utile uniquement lorsque vous êtes réellement en danger, menacé dans votre intégrité physique ou en situation de vie ou de mort. Or, si votre partenaire vous demande de faire la vaisselle, d’accompagner votre fils ou votre fille pour ses devoirs scolaires, ou de laver la voiture parce que cela lui ferait plaisir, ou encore une chose dont vous vous sentez incapable, vous n’êtes pas menacé.
Percevez-vous ne pas êtes en danger ? En réalité, vous laissez votre mental vous raconter des salades. Ne faites pas cela. Prenez de la distance par rapport à la peur dès lors qu’elle n’a pas pour objectif de vous protéger d’une menace de mort.
Un drame de taille : prendre une décision sans la peur
Dans le couple, même si effectivement il y a des violences conjugales tous les jours et que plusieurs femmes meurent chaque jour sous les coups de leur compagnon, vous percevez que si vous êtes là, sur Couple Heureux, il est rare que vous soyez réellement sous menace de mort.
D’ailleurs, si vous êtes sous menace de mort, ne restez pas simplement à lire cet article, mais prenez une décision motivée par le meilleur moteur en allant voir la police pour porter plainte. Prenez cette décision en la fondant sur autre chose que la peur qui risque de vous conduire à vous enfermer dans votre danger, vous donnant l’impression de ne pouvoir en sortir.
Le troisième « oups » : choisir d’agir pour être aimé
Le troisième « oups » est de faire quelque chose pour être aimé. Oui, vous avez bien lu. Je vous demande de ne pas faire de choix pour être aimé. C’est un « oups » à souligner : Ne faites pas de choix pour être aimé, s’il vous plaît. Si vous faites un choix pour être aimé, c’est parce que vous avez peur. C’est très proche du deuxième « oups » qui touche à la peur. Je préfère que vous fassiez un choix pour aimer votre partenaire plutôt que pour être aimé de lui.
Passons à l’exercice
Si vous faites un choix pour être aimé, cela révèle aussi des choses sur vous. Je vous pose la question : prenez votre cahier de vie pour vous interroger sur ce que cela signifie. Qu’est-ce que cela dit de vous, que vous fassiez un choix pour être aimé ? Que vous acceptiez de faire ce que votre partenaire vous demande pour être aimé. De même, que vous acceptiez parfois même des choses que vous n’avez pas du tout envie de faire parce qu’elles s’opposent à votre manière de voir la vie et la relation conjugale ? Et vous le faites, malgré tout, pour être aimé.
Je vous ai dit que c’était très proche du deuxième « oups », qui est celui de la peur, parce qu’on pourrait aussi le lier à la peur en disant « je le fais parce que j’ai peur que, si je ne le faisais pas, mon partenaire décide de moins m’aimer ». Pourquoi ai-je donc choisi de séparer ces deux « oups » ?
Il me tenait à coeur que l’on prenne pleinement la mesure de ce troisième « oups » et que l’on s’interroge de manière claire, par écrit, sur cette motivation spécifique en la détachant de la peur qui peut être, à elle seule, un domaine immense, même dans le couple.
Agir pour être aimé : qu’est-ce que cela dit de moi ?
Quelles sont les conséquences sur mon couple d’agir pour être aimé ? Quand je réalise ma motivation, je prends conscience d’’utiliser mon partenaire pour moi au lieu de me placer à son service. Il est même possible, qu’en tant que parent, je fasse des choses pour mes enfants afin d’être aimé par eux. Agissant ainsi, je contribue à abîmer l’image de ce qu’est l’amour, de ce qu’est un parent aux yeux de mon enfant, et à abîmer aussi l’enfant qui, s’il le perçoit, peut ressentir une éventuelle culpabilité en se rendant compte de cet abus de son parent.
Je rappelle les trois « oups » pour que vous choisissiez de changer de perspective et de ne plus les utiliser :
- Le premier « oups » : négliger de se demander pourquoi on fait ce que l’on fait. De ce fait, ne faites plus de choix en utilisant le moteur consistant à vouloir que votre partenaire vous fiche la paix, juste pour être tranquille.
- Le deuxième « oups » : faire quelque chose par peur que, si on ne le fait pas, il se passe quelque chose de désagréable. En conséquence, ne faites plus de choix en espérant éviter quelque chose par peur, en pensant que si vous le faites, vous n’aurez pas à être exposé à la séparation, à la tension, à la dispute, à l’éventuel désagrément, quel qu’il soit.
- Le troisième « oups » : agir pour être aimé.En conscience, ne faites pas de choix pour être aimé vous-même.
Le meilleur choix pour une décision
Je vais maintenant vers la transition. Il s’agit de vous demander d’utiliser le moteur consistant à montrer votre amour. C’est le meilleur moteur pour toute décision conjugale. Faites des choix pour que l’autre se sente aimé.
Attention, je ne vous dis pas de faire des choix pour faire plaisir à l’autre. Entre faire plaisir et aimer, il y a une grande différence. Si vous voulez faire plaisir à votre enfant, vous lui donnerez tout ce qu’il demande : les bonbons, les Nikes, les smartphones, les tablettes, tous les ordinateurs. Vous savez pertinemment que, par amour pour votre enfant, il est préférable de ne pas accéder à toutes ses demandes. Il est clair que l’on ne peut pas confondre faire plaisir et aimer.
Parfois, on peut faire un choix que l’autre considérera comme déplaisant, par amour pour lui. Et dans cette démarche aujourd’hui, je vous invite à vous inscrire dans cette perspective en vous disant : « Je vais faire un choix pour que mon partenaire se sente aimé. Je veux lui exprimer mon amour, je veux lui redire mon amour, je veux affirmer mon amour de manière si évidente qu’il n’y ait pas l’ombre d’un doute là-dessus.
J’utilise ainsi le meilleur moteur pour toute décision. Je veux, mon amour, que mon choix te dise mon amour. Mon projet est que mon acte renforce mon amour. Je veux que ma parole valorise mon amour et te convainque de cet amour, plutôt que d’utiliser ce que tu me demandes pour être aimé moi-même ou pour éviter quelque chose, ou encore, aspirer à ce que tu me lâches.
Comprendre n’est qu’un début bien insuffisant pour un choix
Cela peut paraître assez clair sur le plan mental, et je sais que c’est dans la mise en œuvre que cela devient compliqué pour certains. Si votre partenaire vous demande de laver la voiture, pour reprendre un exemple que j’ai mentionné tout à l’heure, et qu’il vous le demande une fois alors que vous n’en avez pas envie.
Les scénarios pas « oups »
Scénario du premier « oups »
S’il vient à vous le redemander, et que vous n’en ayez toujours pas envie, vous pourriez spontanément, comme vous en avez pris l’habitude, vous dire : « Je vais laver la voiture pour qu’il me lâche. » Vous avez compris que cela fait partie des « oups ». C’est le premier.
Scénario du deuxième « oups »
Vous pourriez aussi vous dire : « Je vais laver la voiture, comme ça, au moins, il n’aura pas envie d’aller voir ailleurs et de trouver quelqu’un d’autre qui soit plus enclin ou plus encline à laver la voiture. » Si vous faites cela, vous êtes encore dans le deuxième « oups ».
Scénario du troisième « oups »
Ou bien vous pourriez vous dire : « Je vais laver la voiture et la rendre super propre, impeccable. Comme ça, mon partenaire va m’applaudir, se dire que je suis génial et surtout, il n’ira pas voir ailleurs, il va m’aimer. » Si vous faites cela, vous êtes encore dans le troisième « oups ». Non, sortez de là.
La motivation suprême pour le meilleur choix
Je voudrais que vous le fassiez parce que vous êtes motivé par une volonté de montrer votre amour. « Je t’aime, donc je vais laver la voiture. » Non pas pour être aimé, mais pour dire l’amour. C’est essentiel. Il me devient nécessaire d’utiliser ce moteur parce que j’ai conscience que cela a un impact sur moi. »
Le meilleur moteur
Mais oui ! Quand j’utilise le meilleur moteur pour prendre une décision dans mon couple, cela a un impact énorme sur moi. Cela me rappelle que j’aime mon partenaire et que je fais ce choix pour lui montrer mon amour, pour lui redire mon amour, pour confirmer ou renforcer mon amour pour lui.
Je ne suis pas dans une démarche qui consiste à vouloir récupérer pour moi, mais je suis dans une démarche dans laquelle, effectivement, j’ai les mains ouvertes. Ainsi, je les tends vers mon partenaire. Je viens lui donner quelque chose. Je ne rends pas service, je n’accède pas à une demande pour recevoir, mais je réponds favorablement à une demande pour donner. C’est cette dynamique que je souhaite mettre en avant.
Pour ma part, c’est le meilleur moteur pour toute décision. Vous souvenez-vous que j’ai commencé par vous dire que vous vous impactez vous-même ? Vous vous mettez en auto-nourriture, en auto-construction en vous disant : « Je suis capable d’aimer, j’ai la preuve que je l’aime. » Et vous ne vous posez plus la question de savoir si vous l’aimez encore ou non car vous avez posé tellement d’actes qui vont dans la direction d’affermir, de confirmer, d’affirmer l’amour qu’il n’y a pas l’ombre d’un doute là-dessus.
La question ne vous viendra plus
Il y a quelques semaines, j’étais en entretien avec un homme qui me disait : « Je me demande si j’aime ma femme. » Cette question ne vous viendra plus. Si vous posez des actes clairs et nets quotidiennement pour que votre partenaire reçoive des réponses à ses demandes avec le meilleur moteur pour toute décision, vous vous convaincrez vous-même de l’amour pour votre partenaire.
Vous mettrez du carburant dans votre propre moteur et agirez avec une énergie énorme.
Et vous verrez que, quand il y aura quelque chose de difficile pour vous, une chose qui ne correspondra pas du tout à vos désirs, à vos envies, par exemple, laver la voiture comme je viens de l’évoquer, puisque vous utiliserez le meilleur moteur pour la prise de décision, vous laverez la voiture avec plus de facilité, de légèreté, d’engouement, voire de plaisir, peut-être avec une meilleure qualité parce que vous aurez utilisé le meilleur moteur pour toute prise de décision.
la décision bénéfique pour le conjoint
Autre avantage à utiliser le meilleur moteur pour la prise de décision est que c’est bénéfique pour l’autre. Comme je l’ai déjà expliqué, l’autre n’aura pas de doute au point de se demander : « Est-ce que mon partenaire m’aime ? ». Il le verra, ce sera une évidence. Comme je le demande à certains couples, quand on leur pose la question : « Est-ce que votre partenaire vous aime ? », ne vous contentez pas de répondre « Oui, je pense ». Soyez clairs et nets : « Oui, évidemment », ou bien « Non, pas du tout ».
Si je vous demandais ce qui vous convainc de l’amour de votre partenaire, vous diriez : « Je me sens aimé parce que, quand je lui demande quelque chose, il fait ce que je lui demande. » La bonne nouvelle est que l’amour, ça se voit. Ce n’est pas (qu’) une émotion. Ça se ressent, certes, mais ce n’est qu’une phase largement insuffisante.
L’amour fait le choix du concret
L’amour, c’est du concret, c’est clair, c’est net. J’ai enregistré trois podcasts. Le premier « Ne cherchez plus à plaire à votre conjoint« . Le deuxième, « Comment être soi-même en couple« , et le troisième « Ne changez surtout pas pour faire plaisir à votre conjoint« . Dans ces trois podcasts qui sont sur le blog « Couple heureux », je vous invite à les regarder. Vous les trouverez dans la retranscription de ce podcast présent.
Vous voyez que je vous demande de ne pas faire quelque chose pour faire plaisir à votre conjoint. Pensez plutôt « Je ne le fais pas parce qu’il me le demande, mais pour lui dire que je l’aime. Je ne le fais pas pour être soulagé et pour que ce soit fait. Je le fais pour lui dire que je l’aime. Pourquoi ? Parce que c’est le projet du couple.
C’est le meilleur moteur pour toute prise de décision en couple : faire quelque chose parce que cela semble essentiel pour convaincre le partenaire d’amour. Ainsi, sans l’ombre d’un doute, d’une hésitation, vous savez l’aimer avec la conviction que votre conjoint se sentira lui aussi aimé.
Je voudrais que, si je venais voir votre partenaire et que je l’interrogeais sur sa conviction d’être aimé, il me réponde clairement oui. Et si je lui demandais pourquoi, qu’il lui complète en disant que vous avez utilisé le meilleur moteur pour votre prise de décision.
Le même choix d’actions et différents moteurs
Changez votre intention, car vous avez constaté que la même action peut être effectuée avec différents moteurs. Donc, vous lavez la voiture, vous faites la vaisselle, vous allez chercher les enfants à l’école parce que votre partenaire vous le demande alors que ce n’est pas son tour. En utilisant le meilleur moteur pour toute prise de décision en couple, vous irez chercher les enfants à l’école.
Si vous avez peur que votre partenaire vous quitte, se sépare de vous, vous irez chercher les enfants à l’école. Si vous désirez que votre partenaire vous aime, vous irez aussi chercher les enfants à l’école. De même, si vous souhaitez que votre partenaire vous laisse tranquille, vous irez chercher les enfants à l’école.
Et vous pourriez aussi vous dire : « Mais si j’ai envie de lui demander un service et qu’il se sente obligé de répondre la prochaine fois que je demande quelque chose », vous irez chercher les enfants à l’école. Vous voyez que l’action ne suffit pas, car elle peut être la même avec ces trois moteurs que je viens de mentionner dans cet exemple.
Je vous demande de sélectionner le meilleur moteur parmi ces quatre-là pour toute prise de décision. Que votre démarche se fonde sur « Je vais faire ça parce que si je le fais, mon partenaire sera convaincu que je l’aime. » « Quand je le prends dans mes bras, je le fais avec l’intention qu’il se sente aimé. » Il est très difficile que ce soit faux. Vous voyez ce que je veux dire ? Même si la demande de mon partenaire est de se sentir rassuré, que je puisse le consoler, si mon intention est qu’il se sente aimé, cela contribuera à le consoler. Cela nourrira le besoin de se sentir consolé.
Viser juste avec assurance avec le meilleur moteur
Vous ne pouvez plus vous tromper. C’est la raison pour laquelle je vous ai dit que c’est le meilleur moteur pour toute décision au sein du couple. Allez, go ! Tournez la clé, appuyez sur l’accélérateur et utilisez le meilleur moteur pour toute prise de décision.
Je compte sur vous pour le faire, car vous avez compris que vous avez tout à y gagner, tout comme votre partenaire. Et forcément, cela profitera au couple.
Vous avez la possibilité de laisser vos commentaires, vos remarques sur Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify et Deezer sur le blog « Couple heureux« . Comme vous le savez sûrement, plus vous mettez d’étoiles et de commentaires, plus le podcast sera connu. Sur ce podcast, il est évident que construire un couple heureux, ça s’apprend. Si vous voulez construire un couple heureux, c’est ici, sur « Couple heureux », que cela s’apprend.