Ces dernières années, on parle beaucoup de violence conjugale grâce (ou à cause) du décès de Marie Trintignant. Je suis heureux que cette question fasse l’objet de l’attention de particulière, même si, en même temps, je déplore qu’il est fallu le décès d’une personnalité connue pour que nos dirigeants et la justice accueil avec sérieux, les violences conjugales.
Les chiffres sont inquiétants
«82 % des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 35 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 22 femmes ayant tué leur partenaire, la moitié, soit 11 d’entre elles, avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire.
Source : « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2020 », ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes.» (Source)
Seulement, il y a eu de nombreux décès, suite à des violences conjugales. Nombre de conjoints se sont rendus au poste de police, subissant un accueil des plus froid, et une manifestation de désintérêt des services de police avant la déplorable aventure de Marie Trintignant.
«Selon l’étude de la Délégation aux victimes sur les morts violentes au sein du couple, 125 victimes ont été tuées par leur partenaire en 2020 contre 173 en 2019, soit 48 victimes de moins. Les victimes sont très majoritairement des femmes, elles étaient 102 en 2020 et 146 en 2019.
D’après l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS), en moyenne annuelle sur la période 2011 à 2018, on estime à 295 000 le nombre de victimes de violences conjugales (violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex/conjoint) en France métropolitaine, dont 213 000 femmes. Les violences conjugales sont peu fréquemment suivies de plaintes, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel.
En 2020, en France, hors homicides, les forces de sécurité ont enregistré 159 400 victimes de violences conjugales commises par leur partenaire (soit une hausse de 10 % sur un an), dont 139 200 femmes. Il s’agit majoritairement, comme en 2019, de violences physiques volontaires ayant entraîné ou non une incapacité totale de travail.» (Source)
Eviter la violence est insuffisant
Pourtant, même si nous ignorons cette réalité, beaucoup plus nombreux sont ceux qui, dans leur conjugalité, sont exposés aux risques de violences conjugales. Ces expériences témoignent de quelque chose. Elles signifientun mal-être particulier qui s’exprime par la violence, faute de mieux.
Comment faire pour éviter la violence, pour ne jamais en arriver là ? C’est une chose de refuser la violence conjugale. C’en est une autre de lui trouver des alternatives, des chemins qui permettront que l’énergie présente dans la violence se voie canalisée avant d’être transformée en violence.
Comprendre les raisons pour lesquelles les violences conjugales se manifestent dans les relations humaines.
Aborder une alternative bien plus féconde à la violence en vous décrivant, pourquoi ce dernier mérite notre attention.
Découvrir les clés quand vient la violence afin de l’identifier au plus tôt
Savoir comment créer des voies de dérivation qui éviteront d’avoir recours à la violence.
En plus de cela, je joue la transparence avec vous en partageant mon témoignage de conjoint. Effectivement, j’ai vécu deux épisodes de violence conjugale que je continue à déplorer aujourd’hui. J’au eu besoin de comprendre ce qui se tramait en moi, chose que j’ai peu à peu décelé. Enfin !
Pascal Quionquion
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