10 erreurs à éviter en cas de dispute-2

Utiliser la dispute pour construire, pas pour démolir

Aujourd’hui, nous poursuivons avec les 10 erreurs à éviter convient la dispute, c’est la suite de la semaine dernière.

J’ai choisi de traiter ce sujet en deux fois et je tiens à le poursuivre tellement je le trouve important.

Petit rappel des quatre premières erreurs à éviter en cas de dispute

La semaine dernière, nous avons vu que la première erreurs était d’employer des noms d’oiseaux pendant la dispute.

La deuxième erreur était de fouiner dans le passé, non pas en se disant qu’il y avait des choses à apprendre dans le passé, puisqu’il y a des choses intéressantes à utiliser dans le passé pour mieux comprendre le présent, mais pour assigner le passé à notre conjoint en lui tapant sur la tête avec ce dernier.
Le troisième erreur à éviter était de cibler les personnes étrangères à notre couple, ces personnes qui sont des frères, des sœurs, le père, la mère, les êtres chers avec des expressions telles que « tu es comme ta mère ». 

Enfin, la quatrième erreur à éviter en cas de dispute était d’exagérer la réalité. C’était une manière de se donner plus de poids dans la remarque formulée à notre conjoint.

Dans chacune des erreurs à éviter, j’ai pris soin de m’arrêter sur un objectif, de manière à mettre en évidence ce qui nous motivé dans notre choix d’entrer dans la démarche déviante signifiée.

Attention, nous avons bien dit également que la dispute était nécessaire. Enfin, le conflit est nécessaire, il s’agit du sujet de fond, la dispute n’en étant que la forme. 

Si votre conjoint estime avoir besoin d’employer une forme avec un volume plus important ayant pour but d’être compris, c’est qu’il estime que c’est nécessaire. Et parfois, je dirais même que, dans certains cas, on peut considérer comme nécessaire la survenance de certaines disputes. Elles permettent de mettre certaines choses en relief.

A présent, il nous reste à avancer sur les six autres erreurs à éviter en cas de dispute. C’est parti ! 

Cinquième erreur à éviter en cas de dispute : Fuir les tords partagés

Ici, il s’agit de chercher à faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre, et bien entendu, à son conjoint. C’est une manière de viser le gagnant perdant. 

OBJECTIF : Veillera consciencieusement à faire en sorte que le conjoint estime qu’il est perdant. « C’est à cause de toi que j’en suis là. C’est vraiment toi qui est le responsable le fautif de la situation ».

Ce qui serait mieux, c’est de faire que chacun porte sa responsabilité, parce qu’à vrai dire, de manière rationnelle, je ne connais pas de conflit dans lequel un seul des conjoints ait à en poter la responsable. Certains diraient « si, si, ça existe puisque ma femme… (Je suis conscient de choisir un cliché assez courant) a fait ceci et cela alors que je lui avais demandé de faire autrement. Elle ne l’a pas fait correctement, c’est donc normal qu’on se dispute. J’avais donc raison ! ». 

Il n’est pas difficile de comprendre que cette recherche d’avoir raison se tapit derrière notre motivation dans le cas d’une telle conviction.

Alors, contrairement à ce que d’autres disent et que vous pouvez lire dans certains livre sur le couple, je dirais qu’en effet, vous pouvez avoir raison et votre conjoint avoir tort. L’inverse est également vrai ; vous pouvez avoir tort et votre conjoint avoir raison. 

Seulement, au moment du conflit, quand la charge émotionnelle est présente, ce qui fait qu’on dépasse le cadre du conflit pour entrer dans celui de la dispute, plus encore s’il y a de la colère ou de la déception forte, ce n’est pas à ce moment-là qu’on est en mesure de savoir qui a raison. 

D’autre part, ce n’est pas du tout évident, dans le conflit, de savoir « Est-ce que j’ai raison ? Est-ce qu’il a tort ? ». Absolument pas ! On est dans une approche qui devient de plus en plus irrationnelle puisque, la charge émotionnelle est de plus en plus forte. L’approche irrationnelle s’amplifie davantage. Mieux vaut donc abandonner l’interrogation « qui a raison qui a tort » et travailler dans une dynamique dans laquelle on aura les tords partagés. 

Puisque ces derniers sont partagés, on se rendra compte que le point de vue de l’autre peut devenir un élément intéressant dans le conflit. De plus, on arrivera forcément au moment où on demandera à l’autre de recevoir nos excuses, même si ce temps est décalé par rapport au moment du conflit. Et si c’est grave on lui demandera pardon. 

(Je rappelle que c’est au conjoint de définir ce qui est grave, ce n’est pas à celui qui émet. Si donc, mon conjoint me dit que c’est grave, je suis invité à l’accepter comme tel. Ce n’est pas à moi d’évaluer la gravité. C’est ce que l’autre estime dans son échelle de douleur qui détermine que c’est grave. Ayant déjà enregistré une émission intitulée « grave ou pas grave, » je ne m’arrêterai pas davantage là-dessus).

Ils importe, pour l’heure, de comprendre à quel point vous avez besoin, l’un comme l’autre, de prendre en charge votre propre responsabilité. Finalement, ça vous conduira à ne pas espérer que l’autre soit responsable et que vous ne soyez que la pauvre victime ayant subie la situation. Non ! Vous êtes deux responsables généralement et, comme je l’ai dit, bien qu’il arrive que l’un des deux ait raison, il n’est pas bienvenue de se pencher sur cette question au moment du conflit. Ce qui compte, au moins du conflit, n’est pas l’intérêt d’un des individus du couple uniquement mais celui des deux membres du couple. 

Sixième erreur à éviter en cas de dispute : Penser que c’est à l’autre de faire le premier pas

« C’est lui qui a débloqué, c’est donc à lui de faire le pas» ou « C’est elle qui a commis une erreur, qui oublié, c’est donc à elle de faire le pas ». 

OBJECTIF : Se débiner, paraître victime

Je sais que cet objectif n’est pas agréable à entendre, mais il est motivé par le fait que l’on préfère que ce soit l’autre qui prenne la responsabilité de faire le pas. J’entends bien, mais sur quelle base trancher ? Pourquoi est-ce à l’autre de faire le pas ? Comment déterminer lequel des deux devrait faire le pas le premier ? Sur la base de la galanterie ? 😉 

Il n’y a pas de règles pour le savoir. Si vous préférez utiliser un jeu pour vous aider à trancher, vous pouvez le faire. Vous pouvez décider qu’une fois sur deux, ce soit l’un qui fasse le pas pour éviter un sentiment d’injustice. Trouvez un moyen de vivre une parité sur la base des jours pairs et des jours impairs (attention aux petits filous calculateurs qui vont éviter les conflits les jours où ils sont censés faire le pas) si vous sentez le besoin d’une parité. Vous pouvez également opter pour un tirage au sort ou toute autre manière de faire un arbitrage qui vous permettent de faire le pas, le but étant que l’un des deux le fasse et que ce ne soit pas toujours le même. 

Je sais que ça demande de mettre son éventuel orgueil déplacé et surdimensionné de côté. Cela dit, si vous tenez à votre bonheur conjugal, vous mettrez bien votre orgueil de côté pour construire ensemble.

Pour ma part, à chaque fois il y a conflit, il devrait y avoir un pas fait d’un côté ou de l’autre. Ce n’est pas nécessairement à celui qui a eu tort, entre guillemets, de faire le premier pas. Je parle d’un pas de la réconciliation pour dire « allez, on avance. Qu’en penses-tu ? » ou encore, « où en es-tu dans ta souffrance ? ». L’intention étant de faire le pas dans le but de continuer à construire. 

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utiliser la dispute pour construire

Septième erreur à éviter en cas de dispute : refuser de différer l’échange

Ça signifie qu’on est en train de se prendre la tête parce que quelque chose ne passe pas. Le fiston est rentré beaucoup plus tard que prévu, par exemple. Si ma femme me dit « mais non, Pascal, ça va. Tu as eu peur mais… » et que je réponde « non, non, non, je ne trouve pas normal qu’il ne respecte pas notre accord. Pour ma part, c’est un manque de respect… ». Et si ma femme se rend compte que je ne suis pas en mesure d’être en maîtrise de moi-même et que c’est plutôt ma peur ou ma colère qui me maîtrise, elle peut entrer dans le partenariat conjugal. 

C’est génial de vivre ça comme ça en effet. Mon conjoint se rend compte que je bloque, chose qui pourrait la conduire à me proposer de différer la discussion sur le sujet. « Écoute, j’entends ta souffrance et je te propose de reparler de ça à tête reposée. Que penses-tu de le faire demain soir ? ».

Parfois, le simple fait de différer peut conduire à un changement de prise de décision. 

Mon fils est rentré plus tard que prévu, j’ai ressenti de la colère parce que j’ai eu très peur. Je suis sur le point de prendre une décision-sanction. Mon conjoint peut tout à fait me dire « écoute, je vois que tu es émotionnellement assez chargé par la déception et la colère que tu ressens. Je te propose de ne pas prendre de décision maintenant, mais de la différer. Que penses-tu de le faire demain midi, par exemple ?»

Refuser de différer un échange a pour objectif de fuir une nouvelle dispute ou même, carrément, de fuir le sujet. Une manière de se dire « en fait, je me sens légitime de vivre un mécontentement, une tristesse, une déception, une colère et j’ai raison. Par conséquent, je ne veux pas en parler, je ne veux rien entendre. En fait, je ne veux pas évoluer en restant… aussi minable que j’étais avant ! ». C’est dommage de se coucher aussi bête que la veille 😉 

Or, refuser de différer est une manière de passer à côté de l’opportunité d’apprendre quelque chose sur soi-même, sur mon conjoint et de rassembler la capacité de se projeter sur une décision plus mature qu’une décision pulsionnelle (et, par conséquent, passionnelle). 

Quand on a différé, ayant baissé la charge émotionnelle, on voit bien plus clair. Si malgré l’effet différé on n’y voit toujours pas assez clair parce, que la change émotionnelle est encore trop importante, on peut différer une fois encore. Mais s’il vous plaît, ne différez pas 10 fois ! Le faire 1,2 ou 3 fois, ça va encore, maison ensuite on se met face au sujet, prenant conscience que l’on est responsable de ses émotions, de ses actions et réactions. À partir de là, on fait face à la situation sans plus différer de telle manière qu’on puisse en parler à tête reposée.

Huitième erreur à éviter en cas de dispute : avoir peur de la dispute

Commençant directement à l’objectif.

OBJECTIF : fuir le conflit dans le but de paraître sans conflit.

C’est une manière de se donner l’impression que notre couple ne vit pas de conflit. Cette attitude nourrit une fausse croyance évoquée dans la première erreur à éviter en cas de conflit

En effet, on passe à côté de l’opportunité d’utiliser le conflit pour apprendre à se connaître. Se connaître signifie naître l’un avec l’autre. Je vous renvoie vers l’émission qui s’intitule « disputez-vous, mais disputez-vous bien » dans laquelle j’explique tout l’intérêt de vivre des conflits. 

Si vous avez peur de la dispute, verbalisez-le à votre conjoint. Dites-lui « j’ai peur de la dispute et des conflits. J’ai même horreur de ça ». Ensuite, prenez connaissance de votre peur afin de comprendre à quel point une peur ne peut pas servir pour prendre une décision raisonnable et pérenne. Une peur est utile dans le cas d’une décision immédiate. 

Vous avez peur que le chien vous morde, vous sautez au plafond, vous partez, vous mettez vos jambes à votre cou, vous montez sur un poteau dans la rue… dans le but que le chien ne vous morde pas. Mais vous n’avez pas, à partir de votre peur des chiens, à construire une attitude qui vous amènera à repérer les poteaux installés dans la rue de manière à y grimper dès que vous croiserez un chien? Ce ne peut pas être une nouvelle stratégie à installer dans votre comportement. Surtout pas !

Donc,  la peur du conflit ou la fuite, comme moyen de construction, est un leurre. On n’utilise pas une émotion désagréable telle que la peur, la colère, la tristesse, la honte pour construire. La seule émotion avec laquelle on construit vraiment est l’amour, la joie. Les autres émotions ont pour objet de nous alerter sur une chose qui ne va pas, qui nous déçoit, nous frustre, nous menace, nous attriste, nous inquiète, nous empêche… pour choisir d’utiliser l’émotion amour/joie afin de construire.

Le neuvième erreur à éviter quand vient la dispute : Employer de fausses excuses

Objectif : fuir ses responsabilités

On a plus ou moins d’habilité à utiliser de fausses excuses en disant « oui, tu sais, j’ai fait ça, mais… ».

Quand vous entendez que vous avez besoin de mettre un « mais » à la fin ou au coeur de votre phrase, prenez conscience que de chercher des excuses. 

« Je me suis mis en colère, c’est vrai, j’en suis désolé, mais quand même, il faut dire que tu as poussé le bouchon ». C’est une fausse excuse surtout que, par rapport à une émotion, quelle qu’elle soit, vous êtes toujours responsable de ce que vous ressentez. Personne d’autre ne choisi ce que vous ressentirez. Vous ne vous mettez pas en colère parce que votre conjoint (à dit ou fait)… Vous vous mettez en colère parce que vous (avez choisi de déclenché cette émotion)… D’accord ! De même, vous n’êtes pas déçu parce que votre conjoint… Vous êtes déçu parce que vous…

C’est vous qui aviez projeté un fantasme sur une situation et comme les choses se sont pas déroulé comme vous vous y attendiez, vous êtes déçu. Ce n’est pas votre conjoint qui vous déçoit. 

Dixième erreur à éviter en cas de dispute : ne rien apprendre de soi/de l’autre

En fait, c’est comme si on archivait ce qui s’est passé dans le passé. On va donc l’enfouir, y mettre des couches et des couches de mousse pour éviter de le ressentir et on se direra « voilà, c’est passé, c’est comme ça, on oublie ». Non ! N’oubliez pas vos conflits et surtout n’oubliez pas d’en apprendre quelque chose.

On se laisse croire que ça ira mieux et que, ça ira mieux tout seul. La chanson dit avec « Avec le temps oui, tout ça on va avec le temps… », mais l’auteur ne précise que le tout exclut les conflits. 

Premièrement, quand vous avez un conflit, si vous le laisser sans rien faire, en espérant que le temps y fera quelque chose, vous vous racontez des salades. Oubliez le monde de Disney ou des Bisounours. Deuxièmement, vous pouvez-vous préparer à ce que ces conflits vous reviennent à la figure à un moment on vous n’y serez pas préparé.

En fait, un conflit non traité aura tendance à se greffer sur des conflits à venir. Donc, ne rien apprendre de soi ni de l’autre sur un conflit est dommageable même pour l’avenir.

Utilisez donc vos conflits comme des opportunités pour apprendre de vous, pour apprendre de l’autre, pour apprendre du couple, pour apprendre de la relation humaine, pour apprendre à demander pardon, pour apprendre à reconnaître vos erreurs, pour apprendre à découvrir vos limites, pour apprendre à reconnaître vos besoins, apprendre à regarder votre conjugalité avec plus de clarté, à découvrir ce que vous ignoriez et que vous avez minimisé, à reconnaître que ce que vous avez fait n’est pas forcément aussi bien que ce que vous pensiez, même si l’intention était magnifiquement belle. Même si c’était top pour vous, ça ne l’a pas forcément été pour votre conjoint. Vous avez beaucoup d’opportunités pour apprendre. Profitez-en. 

Rendez-vous service 

Profitez de vos conflits pour apprendre, s’il vous plaît. Ne tombez dans aucune des erreurs quand vous entrez en dispute. Cela dit, si vous y tombez, profitez de cet article pour apprendre. 

Si vous avez de la difficulté dans une de ces dix erreurs et que vous avez le sentiment d’y être embourbé, rendez-vous sur la page « je vous accompagne » de manière à ce que je sois près de vous dans ces changements nécessaires. Parce qu’il y a des actions simples et accessibles à mettre en place pour sortir des ornières de ces dix erreurs à éviter en cas de dispute.

Ce n’est pas parce que c’est difficile que ce n’est pas possible alors, levez-vous les manches et c’est parti !

Je vous souhaite du bonheur 

4 commentaires

  1. Bonjour Pascal, article intéressant mais encore faut-il que les deux en soient conscients pour que cela fonctionnent. Cela demande une grande maturité d’esprit et une solide confiance en soi pour arriver à ce stade. Mais effectivement, si c’était appliqué, il y aurait eu beaucoup plus de couples heureux.

    1. Author

      Sophie, je vous rejoins quant à la maturité nécessaire, seulement, arguer la maturité peut être une manière de laisser penser que c’est possible à d’autres mais pas à soi. Or, cela devient possible quand on choisis de pratiquer des outils régulièrement, comme un sportif devient capable de choses qui n’étaient possible qu’aux autres avant qu’il ne pratique régulièrement. Il ne peut présager de ses points d’arrivée futur même avec une pratique régulière.
      En changement de sa personne, parmi les clés de bonheur figurent celle de la répétition résolue. Cela ne signifie pas qu’il faille en attendre un parcours sans faille. Parfois, le raz le bol, la non envie, et autres font qu’orna envie de gueuler un bon coup ! Le bénéficie est de le reconnaître tout en sachant qu’on est loin d’une démarche constructive pour soi comme pour le couple. Du coup, continuer l’entraînement assidu allant dans la direction choisie retrouvera rapidement sa place.
      Étant vivants, nous sommes mouvants. Acceptons-le sans juger nos prises de têtes et nos disputes. Le accepter consiste à les regarder sans les juger comme faisant partie de notre parcours.
      Sophie, je vous souhaite d’entrer dans la dynamique de l’entraînement, de la pratique quotidienne en gardant le cap même dans les moments hyper pénibles de prises de tête. Restez-vous en apprentissage de vous-même comme du couple.

  2. Merci pour ces nombreux conseils judicieux et avisés. J’aime bien le conseil de différer l’échange car lorsque les tensions et incompréhension sont trop grandes, il est toujours utile de laisser retomber les tensions, de réfléchir de son côté, et de reprendre les échanges plus calmement, avec des arguments et moins d’émotionnel. Toujours plus facile à dire qu’à faire

    1. Author

      Merci Emma pour ton retour.
      Je comprends la tendance à penser « qu’il est toujours utile de laisser retomber… » bien que je ne partage pas cette approche. Dans la pratique, dit à des conflits peuvent être géré de manière tout à fait féconde dans un échange à chaud. Le report est nécessaire uniquement quand on se rend compte qu’il devient un obstacle à la capacité d’écoute et de compréhension de la situation comme du ressenti de l’autre. Par contre, quand il est possible d’entendre l’autre (comme deux entendre soi-même) il est nul besoin de différer.
      Je te souhaite du bonheur à 2 en restant à ton écoute.

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