Comment partager les tâches à la maison ?

Comment partager les tâches à la maison ?

Les tâches ménagères font partie de la vie à deux. Il est difficile de s’y soustraire bien que certains continuent à chercher les moyens de les fuir. J’entends que l’on continue à se demander comment partager les tâches à la maison. 

L’institut Ipsos pousse un cris de soulagement en débutant le rapport d’une étude parue en février 2008 en disant «Depuis un certain nombre d’années, il semblerait que cette fois, ça y est : les hommes se sont mis aux tâches ménagères. Les femmes disposeraient désormais d’un soutien de taille.» 

Parfois, sans même s’en rendre compte, ils se basent sur certains critères auxquels ils croient dur comme fer pour définir le «qui fait quoi. 

Parmi ces derniers, se trouvent : 

La répartition en fonction du genre : trop facile et difficilement soutenable

Cette aporie tant à disparaitre, mais elle y tend seulement. Ne fermons pas les yeux en imaginant que la chose n’existe pas puisqu’on ne la voit plus ! 

Une répartition «naturelle» continue à exister parce que c’est comme ça depuis des lustres et qu’on n’a pas pris le temps d’y réfléchir pour envisager une autre base de réflexion en vue de cette répartition. Souvent, c’est la facilité. 

(Écoutez la version audio pour plus d’explications sur cette section)

La répartition par mimétisme : le signe d’un manque cruel de réflexion

Une autre approche existe. Il s’agit de la répartition par mimétisme. Elle peut se résumer en une courte phrase : «Chez mes parents, c’est ce qu’on faisait». 

A bien y regarder, il s’agit là encore d’une tentative inconsciente d’esquive de la réflexion sur la répartition. En effet, quand on discute avec un membre du couple qui tient ce discours, on se rend compte qu’il a su rompre avec des pratiques parentales trouvées désuètes. 

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   Arriver à (re)faire confiance (1e partie)

Adopter le modèle parental pour la répartition des tâches et donc une manière de fuir ses propres responsabilités. 

Dans cette même famille stratégique existe une autre idée : faire comme son ou ses couples modèles. Le principe de fonctionnement reste aussi biaisé bien que certaines nuances soient à prendre en considération. (Écoutez la suite sur version audio pour plus d’explications sur cette section).

La justice ou l’équité : le refuge cache misère

Cette base de répartition revêt une apparence plus saine. Seulement, seule l’apparence l’est !

Une des tendances de cette approche est de chercher à imposer son propre «livre de la loi du couple», celui qui est écrit dans notre propre manière d’envisager la vie à deux. La bât blesse quand le conjoint, en face, n’a pas les mêmes articles de loi dans son propre livre de la loi conjugale.

Par conséquent, avancer sur cette base est une manière d’espérer faire de l’escale en tongs. Dès le départ, on sait que le couple aura dans le mur. 

Une approche vivante et personnalisée : le chemin de l’épanouissement du couple

Je recommande vivement d’adopter une approche qui prend en considération les deux membres du couple. De plus, elle met à la poubelle la question des genres tout en rayant de la carte le mimétisme parental. Enfin, elle quitte le chemin de la justice pour s’adapter à chacun des membres du couple. Par voie de conséquence inévitable, elle devient adaptée au couple au présent comme à l’avenir. 

Découvrez cette approche en écoutant ma proposition dans la version audio de cet article. Vous vivrez de beaux moments à créer ensemble un partage des tâches qui vous ressemble. Elle vous fera penser à l’invitation récemment lancée de faire un bilan de couple avant la rentrée. Vous verrez.

Bonne écoute et belle vie à vous deux

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Photo de SHVETS production provenant de Pexels

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