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Les 10 raisons fragiles en défaveur du mariage
Vous pourriez faire partie de ceux qui se disent que comme votre partenaire ne veut pas se marier, vous voulez le quitter. Et la plupart du temps, quand on dit il ne veut pas se marier, c’est ce qui se passe. On le quitte, ou au pire, on se renfrogne en se faisant une raison.
Parole de femmes
Généralement, la personne qui tient ce discours est une femme. C’est ce que disent les statistiques et qui fait qu’on a aujourd’hui en France des femmes qui vivent une frustration. Elles sont déjà en couple, et pour la plupart, depuis plusieurs années. Elles vivent alors la déception de découvrir que leur partenaire ne veut pas se marier. Parfois même, il arrive que l’ont ait commencé à s’engager en couple, sachant que le partenaire ne voulait pas se marier. Mais ont a quand même voulu s’engager. On l’a fait en se disant qu’avec le temps, peut-être, le bonheur venant, le réfractaire allait changer d’avis.
Réalités et attentes dans la relation
Que vous soyez concerné par cette dure réalité ou non, vous pouvez déjà commencer à vous dire qu’il est préférable de ne pas vous engager en couple en espérant que votre partenaire change d’avis. D’ailleurs, ça reste valable pour beaucoup de sujets. Que ce soit sur le mariage, sur le nombre d’enfants, sur le fait d’en avoir, sur le fait de vivre à tel endroit ou tel autre, puisque vous pouvez vous jeter de la poudre aux yeux et vous retrouver avec une frustration pour laquelle vous seriez seul responsable. Alors si vous avez décidé de vous mettre en couple en espérant qu’un jour vous vous mariez mais que ça n’a pas été envisagé dès le départ. Mais vous pouvez déjà peut être vous dire j’ai pris un risque en fait, puisque je ne savais pas si mon partenaire voudrait se marier et par conséquent, je suis face à une situation qui est qu’il a choisi de ne pas le faire.
Les raisons qui poussent à ne pas vouloir se marier
Quelles sont les raisons pour lesquelles on pourrait ne pas vouloir se marier ? Je voudrais d’abord mentionner quelques chiffres en France, chiffres qui viennent de l’Institut national des études scientifiques et économiques, qui dit qu’en 2022, 242 zéro zéro zéro mariages ont été célébrés. Pour information, il y a un décalage entre la réalité du présent et les chiffres, puisqu’il faut en général deux, trois, quatre ans pour récolter les chiffres. Bien sûr qu’on ne peut récolter qu’après que l’année se soit écoulée, premièrement.
Première raison : le risque de divorce
En 2022, 2023, on comptabilise 242 000 mariages, alors qu’en 2019, il y en avait 227 000. On peut donc déjà remarquer que le nombre de mariages a augmenté d’une petite vingtaine. Il faut également noter qu’il y a plus d’initiatives de divorce chez les hommes que chez les femmes. En moyenne, les hommes divorcent à l’âge de 42 ans, tandis que les femmes le font à 44 ans. Cependant, les statistiques du divorce n’ont pas beaucoup évolué, puisqu’environ 52 % des mariages se terminent en divorce après une quinzaine d’années. Ainsi, la moyenne de divorce chez les hommes ou les femmes, respectivement à 42 ou 44 ans, coïncide avec environ quinze années de vie commune. Si un mariage se termine par un divorce après quinze ans, cela ne donne pas vraiment envie de s’engager dans cette voie.
On peut déjà comprendre que connaître les statistiques de divorce, publiées annuellement, peut décourager certains partenaires à envisager le mariage.
Deuxième raison : risque de séparation
Beaucoup évitent de se marier par crainte de faire face à une séparation. Même si aucun mariage n’a été célébré, se séparer reste douloureux. De plus, autour de nous, de nombreux couples ont traversé des difficultés, se sont séparés et ont divorcé, ce qui peut renforcer l’idée de ne pas se marier.
Troisième raison : ça coute cher
Une autre raison de ne pas vouloir se marier est la question financière, car le coût d’un mariage peut être élevé—parfois de plus en plus. Ce coût n’est pas limité à la cérémonie, mais s’étend également au divorce. Nous aborderons ce point plus tard.
Quatrième raison : perte de liberté
Enfin, il y a cette idée persistante que le mariage entraîne une perte de liberté, idée qui se propage dans les discussions. Je ne sais pas ce qui fait que cet argument se balade ça et là, mais je pense que c’est un vrai mensonge, bien qu’il nourrisse quand même cette thèse du non mariage.
Cinquième raison : anticonformisme social
Autre raison qui peut faire que votre partenaire ne veuille pas se marier, c’est qu’il voudrait rompre avec la pression sociale, ne pas faire comme tout le monde et finalement, sous couvert d’une originalité pour dire c’est pas parce que les autres sont mariés qu’on va se marier, Ils peuvent venir nourrir une peur de se marier qui fait qu’ils se disent comme j’ai peur de me marier et que je ne veux pas me soumettre au diktat social, je ne vais pas le faire.
Seulement, vous avez déjà compris que c’est un prétexte puisqu’il y a des choses que les autres font que votre partenaire fait en se soumettant au diktat social. On y reviendra tout à l’heure quand je reprendrai chacun des points avec peut-être, je dirais une sorte de contre argumentaire.
Sixième raison : l’incompatibilité
Le sixième point concerne la peur potentielle de l’incompatibilité. Cette crainte amène souvent à se demander si nous sommes réellement faits pour être ensemble. Cela peut alimenter l’idée de mener une vie à l’essai, où l’on cherche à minimiser les risques. Dans cette perspective, le mariage n’est pas attendu ; on choisit plutôt de vivre ensemble, d’avoir des enfants, d’acheter des biens, voire de créer une entreprise commune. Mentalement et émotionnellement, on s’efforce de se persuader que les risques sont contrôlés. Nous reviendrons plus tard pour aborder également les arguments contraires.
Septième raison : les traumatismes personnels
La septième raison pour laquelle votre partenaire pourrait hésiter à vivre ensemble est liée à un traumatisme antérieur, souvent provoqué par le contexte familial. En France, plus de 50 % des enfants grandissent dans des familles monoparentales, ce qui peut affecter leur perception des relations de couple. Je me souviens qu’au cours de ma formation de directeur de séjours de vacances, j’ai remarqué que plus de la moitié des enfants présents venaient de familles monoparentales, et pour eux, cette situation n’était pas toujours facile à vivre.
Pour ces enfants, les séjours de vacances étaient souvent la solution lorsque le parent avec qui ils devaient passer les vacances ne pouvait pas prendre de congé en même temps. Être dans une famille monoparentale complique l’organisation des congés, alors qu’un couple peut plus aisément planifier des vacances en commun.
Huitième raison : un manque de préparation émotionnelle
La huitième raison est le manque de préparation émotionnelle. Je l’exprime ainsi, car c’est souvent le terme utilisé par les couples. Je reviendrai plus tard sur ce point dans ce que je décris comme un « contre-argumentaire ».
Neuvième raison : des modèles négatifs
La neuvième raison réside dans l’existence de modèles négatifs : des couples qui aimeraient se séparer mais éprouvent des difficultés. Certains disent : « Je ne veux pas me séparer parce que je suis marié, c’est compliqué, c’est stressant, c’est coûteux. » Ces arguments peuvent décourager d’autres de s’engager. Pourtant, on pourrait trouver l’inspiration dans d’autres modèles plus positifs, ce sur quoi nous reviendrons dans le contre-argumentaire.
Dixième raison : mesurer la confiance
Une autre façon de refuser le mariage se fonde dans l’évaluation de la confiance que l’on choisit d’accorder à son partenaire. On peut se dire : « J’ai confiance en lui, mais… » ou même « J’ai confiance en moi, mais… ». Que faire si je change d’avis ou d’humeur? Ainsi, on observe une certaine modération de la confiance. Nous reviendrons sur ce point dans le contre-argumentaire, mais permettez-moi d’abord de planter le décor.
Indispensable à savoir
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles votre partenaire pourrait hésiter à se marier. Il est crucial de comprendre que cette réticence ne signifie pas forcément qu’il ne vous aime pas, qu’il manque de confiance en vous, qu’il ne souhaite pas investir dans votre relation, ou qu’il souhaite affaiblir votre couple sur le plan social.
Je tiens à préciser que mon intention n’est pas d’encourager la vie en union libre. La question est plutôt de comprendre vos préoccupations par rapport au désir de mariage.
Vous vous demandez pourquoi il existe une telle résistance au mariage de sa part ? Pourquoi ce blocage ? Posez-vous aussi cette question : pourquoi cela est-il problématique pour vous qu’il n’envisage pas le mariage ?
Un élément clé à considérer est de savoir si, au moment où vous vous êtes mis ensemble, vous aviez convenu de vous marier après un certain temps et que votre partenaire était d’accord à ce moment-là, mais a ensuite changé d’avis. Si c’est le cas, il se peut que plusieurs des raisons que nous avons explorées ensemble expliquent ce revirement de sa part.
Vers un dialogue éclairant
Je comprends que vous puissiez vous sentir frustré si vous avez l’impression que le « contrat » initial de votre relation n’est pas respecté. Vous aviez peut-être convenu ensemble de vous marier dans un certain délai, et cela ne s’est pas réalisé. Il est alors naturel de se demander pourquoi « il ne veut pas se marier ? » S’il semble qu’il y a un changement par rapport à cet engagement initil.
Je vous conseille d’aborder calmement la question avec votre partenaire. Demandez-lui ce qui a motivé ce changement ou s’il ressent des craintes particulières. Y a-t-il de nouvelles circonstances qui l’amènent à envisager une autre direction pour votre relation ? Qu’est-ce qui pourrait provoquer un malaise intérieur qui le fait hésiter sur un engagement matrimonial ?
Ces questions sont valables même si vous n’aviez pas envisagé le mariage au début de votre vie commune, mais que ce souhait est apparu plus tard. Il arrive que le désir de mariage émerge à des moments clés, comme une grossesse ou la naissance d’un enfant, souvent pour sécuriser émotionnellement la relation. Votre partenaire pourrait aussi vous rassurer sur le fait que le refus de mariage ne vise pas à fragiliser votre lien.
Ainsi, qu’il y ait eu accord moral verbal sur le mariage ou non avant de vivre ensemble, les questions évoquées peuvent vous aider à engager une discussion constructive. Je vous suggère de revoir ces points et de prendre un moment approprié pour organiser une discussion avec votre partenaire. La notion de « rendez-vous conjugal » évoque simplement une rencontre avec votre partenaire, que vous soyez mariés ou non, et souligne l’importance de maintenir un dialogue ouvert.
La bonne motivation pour se marier
Nous avons exploré les raisons qui peuvent expliquer pourquoi votre partenaire pourrait décider de ne pas se marier. Dans le cas où l’idée du mariage était présente avant votre relation actuelle, et que les choses ont changé, il est temps de se poser les bonnes questions. Si vous avez toujours gardé l’idée du mariage en arrière-plan sans l’aborder avec votre partenaire, ou que vous y pensez maintenant suite à un événement comme la naissance d’un enfant ou un nouveau projet, il est important de réfléchir à vos motivations.
Si votre désir de mariage est motivé par un besoin de sécurité émotionnelle, je vous invite à comprendre que le mariage n’est pas nécessairement la solution à cet enjeu. En effet, se marier ne devrait pas être une manière d’imposer à l’autre une responsabilité dans votre sécurité émotionnelle. Votre partenaire peut choisir de vous soutenir, mais il est nécessaire que ce soutien ne soit pas conditionné par un contrat comme le mariage.
Optez pour le mariage si cela fait partie de vos valeurs et de celles de votre partenaire, et non pour compenser une insécurité émotionnelle. La responsabilité de votre bien-être émotionnel vous incombe, et travailler sur vous-même est la clé pour vivre sereinement dans votre couple.
Une démarche en solo pour renforcer une démarche en duo
Une fois que vous aurez trouvé votre propre équilibre, vous pourrez en discuter avec votre partenaire et envisager sa participation à votre cheminement émotionnel, indépendamment de toute perspective de mariage. Évitez de mettre cette pression sur votre partenaire pour votre sécurité émotionnelle, car cela pourrait se répercuter dans d’autres domaines de votre vie.
Prenez la responsabilité de renforcer votre propre confiance, que ce soit en tant que partenaire ou parent, et invitez votre partenaire à coopérer dans un cadre qui valorise votre croissance personnelle et votre bien-être.
Travaillez sur votre insécurité émotionnelle : l’exercice
Vous réalisez que la recherche de sécurité émotionnelle relève avant tout de votre propre responsabilité. C’est à vous d’en assumer la charge. Ce que vous attendez des autres, c’est une forme de collaboration, de coopération qui viendra en complément, un plus qui s’ajoute à votre démarche personnelle de sécurisation émotionnelle. Cela signifie que l’essentiel de ce travail repose sur vous-même, sur l’effort que vous êtes prêt à faire en vous, intérieurement. Avant de continuer avec un contre-argumentaire, il pourrait être pertinent de prendre quelques instants pour vous concentrer sur votre bien-être intérieur.
Etape n°1 : Pour commencer
Prenez votre cahier de vie ou une feuille de papier, un stylo bleu, et consacrez quelques minutes à coucher sur le papier ce qui, dans votre être intérieur, vous met en insécurité. Écrivez simplement, sans justification pour l’instant, les domaines où vous ressentez cette insécurité émotionnelle : que ce soit dans vos relations familiales, conjugales, professionnelles, ou toute autre. Notez chaque situation où vous sentez une pression, une tension lorsque vous êtes confronté à des situations de ce type.
Par exemple, lorsque votre enfant vous fait part de son désaccord et que cela vous ébranle, notez ce sentiment. Si vous ressentez une insécurité émotionnelle face aux remarques d’un collègue ou d’un supérieur, inscrivez-le également. Laissez quelques lignes entre chaque entrée pour bien distinguer les différentes sources d’insécurité.
Je vous encourage à vous accorder ce temps, peut-être en utilisant un sablier, et à revenir une fois l’exercice complété. Vous pourriez vous apercevoir qu’il y a trois, cinq, voire une douzaine d’insécurités émotionnelles identifiées. Laissez de l’espace entre chaque ligne pour pouvoir y revenir plus tard.
Etape n°2 : Envisager un léger progrès
À présent, suite à chaque insécurité émotionnelle relevée, inscrivez ce que vous pouvez entreprendre, par vous-même, pour améliorer la situation, même si ce n’est qu’un léger progrès. Prenons par exemple la situation où mon fils ou ma fille me dit : « Papa, c’est injuste. Tu ne m’aimes pas, sinon tu ne dirais pas cela. » Vous sentez monter en vous une réaction, une agitation intérieurement. Alors, que pouvez-vous envisager pour ressentir quelque chose de différent ?
Une possibilité serait de reconnaître que vous faites de cette remarque une affaire personnelle, ce qui explique pourquoi vous la vivez mal. Si cela vous rappelle l’un des quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz, bravo ! Si cela ne vous évoque rien, c’est que soit vous n’avez pas lu le livre, soit il reste pour vous une abstraction. Je vous invite vivement à revisiter ce texte et à vous plonger à nouveau dans le premier accord. C’est essentiel, car c’est un travail personnel qui vous permettra d’amorcer un changement, qu’il vous appartient de réaliser pour modifier, ne serait-ce que légèrement, ce sentiment d’insécurité émotionnelle.
Etape n°3 : Identifier ses insécurités
Je vous encourage à noter ce que vous ressentez : « Je me sens en insécurité émotionnelle quand ma fille me dit que je ne l’aime pas, et je sais que je peux faire quelque chose pour cette insécurité. Ce que je vais donc faire, c’est me rappeler que j’en fais une affaire personnelle. Ce n’est pas parce qu’elle dit que je ne l’aime pas que c’est la vérité ; elle le ressent ainsi, mais cela ne définit pas mes sentiments. » C’est la première étape que vous pouvez entreprendre, et vous pourrez ensuite progresser vers une autre.
Etape n°4 : Opter pour des actes à poser
Pour l’instant, je vous propose de relancer le sablier et de prendre le temps d’écrire vos actions pour chaque insécurité émotionnelle que vous avez identifiée. Réfléchissez posément et revenez-y dans quelques minutes. Restez serein malgré les grandes déceptions que cela peut entraîner.
Etape n°5 : Prendre conscience de ses limites et incapacités
Maintenant, vous réalisez que vous n’avez pas tout ce qu’il faut pour créer, seul, une véritable sécurité émotionnelle.
Revoyez votre liste et, après y avoir noté une action personnelle que vous pouvez entreprendre, pensez à ajouter plusieurs autres actions, idéalement deux, trois, voire jusqu’à cinq.
Etape n°6 : Identifier des ressources extérieures
Ensuite, repérez les ressources extérieures, comme les compétences ou outils qui vous manquent et pourraient vous soutenir dans le renforcement de votre sécurité émotionnelle. À ce moment-là, votre partenaire peut vous offrir son aide, mais il n’est pas nécessairement le premier recours à envisager. Je tiens à vous rendre sensible au fait qu’il est libre de participer selon son bon vouloir.
Si vous avez de la peine à rassembler des ressources extérieures, il serait judicieux de visiter le blog « Couple Heureux » et de prendre rendez-vous via la section « Go, c’est parti« . Considérez également la lecture de livres, l’inscription à des formations, ou l’achat de programmes éducatifs. De nombreuses ressources sont à votre disposition. Comme mentionné dans notre podcast, notre site « programme.couple-heureux.com« , propose des programmes conçus pour vous équiper en ressources externes et travailler sur votre insécurité émotionnelle de manière autonome.
Place aux arguments qui démontrent la fragilité des raisons de ne pas se marier
Si vous n’avez pas terminé cet exercice, achevé après avoir recherché des ressources externes, vous pourrez le faire à la conclusion de ce podcast. Car je souhaite maintenant aborder les contre-arguments à propos des dix points discutés ensemble.
Première et deuxième argument : le risque de divorce et risque de séparation
Premièrement, une hésitation à se marier peut prévenir l’expérience d’un divorce ou celui d’un proche, créant une peur que mariage rime toujours avec divorce. Pourtant, il est important de se rappeler qu’une expérience antérieure négative ne détermine pas l’avenir d’une nouvelle aventure. Prenons l’exemple de l’apprentissage du ski : on peut tomber plusieurs fois, mais apprendre grâce à de bons cours et persévérer permet de finir par apprécier cette activité, voire d’y exceller.
Cette logique s’applique à de nombreuses situations. Par exemple, dans le parapente, des débuts difficiles peuvent souvent mener à un plaisir intense. De même, au golf, les premiers échecs peuvent se transformer en réussites éclatantes. Ne vous laissez pas décourager par une expérience négative ; chaque nouvelle tentative peut apporter des résultats positifs bien différents de ceux du passé. Si nous nous basons uniquement sur des échecs antérieurs, nous risquons de passer à côté de riches possibilités.
Troisième argument : ça coute cher
En outre, la crainte des implications financières peut également dissuader un engagement marital. Le coût d’un mariage, et possiblement d’un divorce, peut sembler prohibitif, tant sur le plan financier qu’émotionnel. Néanmoins, cela constitue une excellente raison d’apprendre à bien se connaître avant de s’engager, afin de bâtir une compréhension mutuelle solide et ainsi réduire les incertitudes.
Permettez-moi de partager une réflexion : rien de ce qui a un coût élevé ne rapporte peu. En générale, plus l’investissement est conséquent, plus les bénéfices potentiels sont élevés. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’investissements solides et réfléchis, plutôt que de ceux promettant des gains rapides et faciles, qui ne sont que des illusions. Dans la réalité, l’investissement régulier et intelligent, comme le prône Warren Buffett, dans un domaine spécifique, transforme le risque financier en prospérité. On récolte alors des fruits non seulement sur le plan financier mais aussi émotionnellement.
Après tout, deux sources de revenus et deux cerveaux pour penser aux investissements sont préférables à un seul. Que l’on parle de finance ou d’investissement émotionnel, avancer à deux permet de voir plus loin et plus clair.
Quatrième argument : perte de liberté
Quant à l’argument de la perte de liberté en mariage, il ne tient pas. Se marier ou choisir une vie de couple ne signifie pas perdre sa liberté plus qu’une autre situation de vie. En réalité, croire que l’on préserve sa liberté en évitant le mariage est souvent illusoire. Ceux qui voient le mariage comme un sacrifice de liberté n’ont probablement pas saisi sa véritable essence. L’investissement conjugal ou parental implique des choix personnels, non des pertes. Par exemple, passer du temps avec ses enfants ou leur accorder attention et écoute n’est pas un sacrifice mais un acte de liberté choisi. Cette décision reflète la valeur que l’on accorde à cet investissement.
Cinquième argument : anticonformisme social
En ce qui concerne la pression sociale et familiale, ne vous mariez pas pour y répondre. Faites-le parce que cela résonne avec vos valeurs. Personnellement, bien que j’aie traversé mariage, divorce et remariage, je reste attaché aux valeurs du mariage et de la vie commune. Je ne cherche pas à vous convaincre d’intégrer cela dans vos valeurs, mais si c’est le cas pour vous et votre partenaire, tant mieux. Sinon, acceptez cette divergence. Chacun doit respecter les valeurs de l’autre, même si le mariage n’en fait pas partie.
Acceptez que l’absence d’une valeur chez votre partenaire, comme la générosité, signifie qu’elle n’était pas présente lorsque vous vous êtes mis ensemble. Ne vous engagez pas dans une relation ou un mariage dans l’espoir que votre partenaire adopte une valeur qu’il n’avait pas au départ. Passons à l’argument suivant, qui est la peur de l’échec : certains craignent de devoir affronter les difficultés d’un échec visible, comme un divorce. Un divorce est rarement discret, étant affiché publiquement dans les registres.
Cependant, ce qui est perçu comme un échec peut aussi devenir un succès. Tout succès implique une prise de risque, susceptible d’aboutir soit à un échec, soit à un succès. L’aspect positif est que vos efforts constants et convaincus augmentent vos chances de réussite. Personne ne peut garantir le succès avant de se lancer, mais accepter le risque est essentiel au succès comme à l’échec. Si la peur de l’échec vous habite, songez qu’elle peut aussi être une peur du succès.
Sixième argument : l’incompatibilité
Pour le risque d’incompatibilité, je vous conseillerais de consulter l’eBook gratuit Avez-vous choisi le bon conjoint ?, encoredisponible sur le blog Couple heureux, qui pourrait vous aider à clarifier cet aspect.
Septième argument : les traumatismes personnels
Concernant le traumatisme, il est vital de travailler pour vous en remettre. Un traumatisme est un événement du passé laissant une marque intense. Plus cette marque est profonde, plus le travail de guérison est nécessaire. Utilisez les ressources disponibles, comme les podcasts et formations de Couple heureux, pour vous aider à surmonter ces obstacles. La résilience est inhérente à la nature : de même qu’une plaie finit par cicatriser, vous aussi pouvez guérir et vous renforcer grâce à un travail sur vous-même. Transformez-vous à travers ce que le traumatisme vous a appris.
Huitième argument : un manque de préparation émotionnelle
Enfin, abordons le manque de préparation émotionnelle, qui pourrait être décrit comme un manque de maturité ou d’intelligence émotionnelle. Heureusement, l’intelligence émotionnelle est un domaine où il est possible d’apprendre et de s’améliorer. On peut évoluer et grandir émotionnellement afin de mieux appréhender ses relations.
Je pense à un livre intitulé Je développe mon intelligence émotionnelle qui m’a beaucoup marqué. J’ajouterai le lien dans la retranscription du podcast pour que vous puissiez explorer comment développer votre propre intelligence émotionnelle. Allez-y, lancez-vous ! C’est une œuvre de Lucile Quillet qui a grandement contribué à mon parcours.
Neuvième argument : des modèles négatifs
Cela m’amène au neuvième point : autour de vous, les expériences des couples qui ont traversé des difficultés, comme vos parents, oncles, ou grands-parents, peuvent influencer votre perception. Vous pouvez penser : « Je ne veux pas vivre ça », en vous basant sur ces modèles négatifs. Mais, avez-vous aussi des exemples de couples heureux, des mariages épanouis ? Ils existent, même s’ils semblent être en minorité comparés à ceux qui rencontrent des problèmes.
Cela pourrait être comparé au nombre de millionnaires dans le monde. Ils sont rares par rapport à ceux ayant un faible niveau de vie, pourtant le souhait de devenir millionnaire ne faiblit pas. Comprenez-vous le raisonnement ? Ce n’est pas parce qu’une majorité de couples mariés connaît des difficultés que votre propre mariage en subirait forcément.
Donc, si vous ou votre partenaire est réfractaire à l’idée du mariage, vous comprenez que cet argument est « fort de fragilité ». J’aime ce contraste.
Dixième argument : mesurer la confiance
Le dixième aspect clé, c’est la confiance. Un manque de confiance peut se manifester envers votre partenaire, mais aussi envers vous-même, engendrant la crainte de rencontrer des difficultés en raison d’un manque de stabilité ou de connaissance. Il est important de se rappeler que la connaissance nourrit la confiance.
Si vous ressentez un déficit de confiance, la première étape est d’acquérir du savoir. Une fois que vous êtes informé, il est temps de passer à la pratique. Grâce à l’expérience, vous pourrez en tirer des enseignements et les appliquer pour vous adapter et tenter de nouvelles expériences enrichissantes. Ainsi, vous entrerez dans un cercle vertueux où la confiance se renforce continuellement.
Considérez, par exemple, vos premières expériences parentales, comme changer les couches de votre enfant pour la première fois. Cela pouvait sembler intimidant et laborieux au départ, mais au lieu d’abandonner, vous avez persévéré malgré les difficultés initiales. Au lieu de déléguer la tâche à quelqu’un d’autre, vous vous êtes amélioré progressivement à force de pratique.
Mes petits enfants et mon ventre tendu
Cela me ramène à un souvenir d’il y a quelque temps, lorsque j’étais en vacances avec mes petits-enfants. Nous étions à la piscine, et l’un de mes petits-fils, qui n’avait pas pied, se trouvait au bord. Il était déterminé à sauter sans brassards, voulant imiter son grand frère. Je l’observais plonger, et à chaque instant où il disparaissait sous l’eau, même pour quelques secondes, je ressentais une tension envahir ma poitrine et mon ventre se contracter. L’envie irrésistible de le sortir de l’eau m’a poussé à intervenir à plusieurs reprises. J’ai alors partagé ce moment de réflexion avec ma femme, réalisant combien je devais travailler sur moi-même pour accepter les choix de mon petit fils.
La confiance s’acquiert par un travail sur soi, pas sur les autres
Travailler la confiance avec les autres n’a de sens que pour vous révéler le résultat d’un tr avait effectué sur soi. Les autres peuvent servir de jauge pour que nous réalisions où en est notre chantier personnel.
Comme avec mes petits enfants, c’était un travail intérieur qui était nécessaire pour renforcer la confiance en moi-même. Il ne s’agissait pas que mon petit-fils trouve des arguments pour me rassurer en disant : « Papou, tout va bien, tu peux avoir confiance. Ne t’inquiète pas, sois serein et respire calmement. Je vais te prouver que tu peux compter sur moi. » La confiance est un parcours intérieur que je dois entreprendre, pour moi-même et pour mon propre épanouissement.
De la même manière, pour le mariage, c’est un travail que vous avez à faire en vous, pour vous, pour votre bénéfice personnel. Il vous appartient de vous dire « j’ai des doutes, j’ai peur, je manque de confiance. Sans doute que je ne me connais pas assez comme j’ignore encore trop de choses au sujet de la vie à deux et du mariage. Dans ce cas, rendez-vous sur programme.couple-heureux.com et servez-vous. Visualisez les programmes qui combleront vos lacunes. Prenez tous les outils nécessaire pour vous équiper.
Lire est un incontournable pour le succès
Bien entendu, lisez. Commencez par Les langages de l’amour, Les cinq blessures qui empêchent d’être soi même, Les quatre accords toltèques, Le cinquième accord toltèque, La maîtrise de l’amour de Don Miguel Ruiz. Poursuivez avec Qui sont ces couples heureux de Yvon Dallaire. Lisez les livres de John et Julie Gottman. Et enfin, lisez L’adolescent, le défi de l’amour inconditionnel du Dr Ross Campbell.
Lisez ! Parce que c’est un moyen d’apporter de la connaissance. C’est un moyen d’expérimenter, de vous amener à faire autrement ce que vous faisiez jusqu’alors. C’est se créer la chance d’accroître votre confiance en vous. Du coup, votre sécurité émotionnelle trouvera sa solidité.
Si vous ou votre partenaire avait peur de se marier, que vous êtes réfractaire au mariage, vous avez trouvé ici, dans ce podcast, bien des éléments pour travailler à vous même, pour créer un couple heureux, avec ou sans mariage. Et si vous optiez pour le mariage, à condition qu’il fasse partie de vos valeurs respectives, (c’est vraiment important car cette une manière de vous respectez et de respecter votre partenaire), vous saurez comment vivre heureux pendant votre mariage.
Petit rappel
Voici le rappel des 10 raisons qui bloquent l’envie de se marie que j’ai retourné en 10 arguments pour le mariage.
- Première raison : le risque de divorce
- Deuxième raison : risque de séparation
- Troisième raison : ça coute cher
- Quatrième raison : perte de liberté
- Cinquième raison : anticonformisme social
- Sixième raison : l’incompatibilité
- Septième raison : les traumatismes personnels
- Huitième raison : un manque de préparation émotionnelle
- Neuvième raison : des modèles négatifs
- Dixième raison : mesurer la confiance
Mon dernier mot
Notez bien que ma démarche n’a pour objet de plébisciter le mariage, mais de prendre conscience de la fragilité des blocages qui s’avèrent davantage être des prétextes que des raisons. La véritable raison se trouve enfouie dans nos valeurs. C’est ce qui constitue la meilleure raison d’aller vers le mariage ou de lui tourner le dos ; nos valeurs.
- Première argument : le risque de divorce
- Deuxième argument : risque de séparation
- Troisième argument : ça coute cher
- Quatrième argument : perte de liberté
- Cinquième argument : anticonformisme social
- Sixième argument : l’incompatibilité
- Septième argument : les traumatismes personnels
- Huitième argument : un manque de préparation émotionnelle
- Neuvième argument : des modèles négatifs
- Dixième argument : mesurer la confiance
J’insiste : n’acceptez de vous marier que si le mariage fait partie de vos valeurs. Ne vous mariez jamais pour faire plaisir, ni à vous, ni à personne d’autre. Évidemment, vous pouvez adopter de nouvelles valeurs en vous disant « OK, j’intègre le mariage dans mes valeurs », mais, s’il vous plait, interrogez-vous : Pourquoi le faites-vous ? Dans quel but le faites-vous ?
L’unique motivation
Ne vous mariez pas non plus pour faire plaisir à votre partenaire ou pour sécuriser une image familiale consécutive à la naissance d’un enfant au sein du foyer. Mariez-vous parce que ça correspond à ce que vous voulez réellement vivre maintenant dans votre développement personnel et conjugal. C’est alors que vous semez le bonheur. En effet, le bonheur grandit dès lors que vous vous alignez avec vous. A partir de là, vous vous construisez vous parce que vous êtes en phase avec qui vous êtes vraiment
J’attends vos commentaires, vos questions, vos remarques dans les commentaires de ce blog, que ce soit sur YouTube ou sur le blog Couple heureux ou même toute application podcast que vous utilisez. Et s’il vous plaît, construisez votre bonheur, C’est bien plus facile que vous ne le pensez. Je vous embrasse bien affectueusement.
Cet article me parle, car justement, mon chéri vient de me demander en mariage ! Je crois même qu’il a commenté ton article, car il m’en a conseillé la lecture ! Sauras-tu le découvrir ? 😉
Génial,
Si ton chéri a laissé un commentaire ici (et je crois deviner lequel 😉), alors il a vraiment une belle façon de partager son bonheur et son engagement. Vous formez un duo inspirant !
C’est magnifique de voir que vous êtes déjà dans une dynamique d’échange et de complicité, même sur des sujets comme celui-ci. Ce sont des bases solides pour une vie de couple épanouie.
Je vous souhaite plein de joie dans les préparatifs de votre mariage et, surtout, un avenir rempli d’amour, de projets communs, et de belles surprises. Si vous avez envie d’échanger sur des idées ou des réflexions, ce blog est toujours ouvert à vos aventures !
Ton article m’a touché car je viens de demander ma chérie en mariage… et elle a dit oui ! A cela, plusieurs personnes de mon entourage m’ont dit « ah, tu te maries, mais pourquoi ? » . Quelle drôle de question ! J’imagine que pour eux, les « inconvénients » que tu mentionnes sont autant de barrières. A mes yeux, ce ne sont que des épreuves à franchir à deux !
Bonjour et félicitations pour vos fiançailles ! 🎉 Quelle merveilleuse nouvelle !
Tu as tout à fait raison : voir les « inconvénients » ou les défis du mariage comme des épreuves à surmonter ensemble, c’est une belle preuve de maturité et d’engagement. C’est justement cette vision d’un couple uni qui fait toute la différence.
La question « Pourquoi te marier ? » peut sembler étrange, mais elle est révélatrice de certaines idées reçues sur le mariage. Heureusement, ton choix montre que tu vois au-delà des clichés. Construire une vie à deux, avec ses hauts et ses bas, c’est justement ce qui rend cette aventure si unique et précieuse.
Je te souhaite une magnifique préparation de mariage et, surtout, un avenir rempli de complicité et d’amour ! ❤️ Si jamais tu as des questions ou des doutes sur cette belle aventure, n’hésite pas à revenir ici, on est là pour échanger.
Ton article aide vraiment à éclairer les raisons derrière les choix de chacun. C’est un sujet délicat mais important à aborder, et tes explications sont claires et bienveillantes.
Merci pour ton retour, Jackie.
Savoir que tu as perçu la bienveillance que je souhaite transmettre dans ce podcast est très encourageant pour moi. C’est tellement important lorsqu’on aborde des sujets aussi délicats.
Je suis vraiment ravi de voir que tu as trouvé mon contenu éclairant.
J’espère que tu pourras tirer le maximum de ce que tu as découvert ou de ce que tu savais déjà, afin de renforcer ta démarche vers une vie de couple épanouie et heureuse.
Quel article fascinant et riche en arguments ! Je vis en couple depuis plus de 10 ans et, bien que mon conjoint ait été opposé au mariage suite à un divorce difficile, il a récemment exprimé le désir de s’unir. Il m’a expliqué que vieillir lui faisait peur, surtout à l’idée de me laisser seule si quelque chose lui arrivait. Après m’être habituée à l’idée de ne jamais me marier, sa demande m’a d’abord surprise, puis enchantée. Cependant, avec le temps, l’idée me fait un peu peur, alors nous nous donnons du temps pour y réfléchir. Nous nous aimons et n’envisageons pas de nous séparer à cause d’un désaccord sur le mariage.
Waouh, quel plaisir de lire ce que tu écris.
Je comprends pleinement que la demande de ton partenaire de se marier te parviennent comme une surprise, mais pourquoi ressens-tu une peur ? Est-ce vraiment du voyage dont tu as peur ?
Je me ferais un plaisir de m’entretenir avec toi pour t’accompagner sur ce blocage ou ce rétro-pédalage. Ne serait-ce qu’une fois.
L’entretien que je te propose est offert.
Au plaisir de t’accueillir.
L’amour est vraiment une chose précieuse, et on peut être très heureux en couple sans forcément être marié. Ma belle-sœur en est l’exemple parfait : elle est en couple depuis plus de 25 ans, ils ont acheté plusieurs maisons ensemble, ont deux enfants formidables, et sont complètement épanouis… sans jamais avoir ressenti le besoin de se marier. Ce qui compte, au fond, c’est l’amour et la complicité !
En effet, Jessica, nous savons qu’il est possible d’être heureux sans être marié. Ce qui est déterminant, c’est d’être heureux parce que ce que l’on vit correspond à ce que l’on veut vivre. Quelqu’un qui veut vivre en couple sans être marié, sera heureux de vivre sans être marié. À l’inverse, quelqu’un qui considère que le mariage est un véhicule nécessaire au bonheur, aura besoin de ce dernier pour être heureux.
La question de savoir qui a tort et qui a raison, mais vraiment d’être au clair sur les motivations qui conduisent à ne pas vouloir se marier comme à tenir au mariage.
Comme tu le dis, ce qui compte au fond, c’est l’amour et la complicité, à laquelle j’ajouterais, la convergence en matière de vision de vie à deux.
Merci pour ton commentaire
Merci pour cet article très complet! Pour ma part, après 6 ans de relation à attendre engagement mariage et enfants, j’ai fini par décider de me séparer il y a peu. De son côté le sujet était compliqué, pas qu’il était contre l’idée mais des traumatisme d’enfance et mauvais modèles. Ces arguments ont fait qu’il en est arrivé à un point à douter de son amour pour moi puisqu’il ne ressentait pas cette envie profonde de mariage ni d’enfant… Sujet compliqué malgré le fait qu’il ait accepté de suivre une thérapie chez la psy mais de mon côté avec 33 ans ça devenait trop dur à vivre de ne pas me sentir aimée (insécurité affective) et de voir le temps défilé VS mes rêves de projets de couple.
Marion, ce n’est pas dans une légère émotion que je lis ton message, quand il contient de force émotionnelle qui doit toutefois être bien maigre par rapport à la partie immergée de l’iceberg de ton expérience. 6 années d’attente sans l’engagement prévu ou attendu. Ça pose la question de la clarté de la perspective de mariage. Avait-elle été explicitée ? Était-ce clair pour ton partenaire que la vie à deux était envisageable pour toi, à condition du mariage ?
Quoi qu’il en soit, la clarté d’esprit qui a conduit donné la priorité à ton projet de vie, et, par conséquent, à opter pour la séparation, a été ta porte solitaire.
Qu’en as-tu appris ? Comment envisages-tu ta relation au mariage comme aux gages qui les accompagneront dans les couples avenir ?
Ton point de vue est très intéressant et ton article fait réfléchir, merci également pour les exercices ! Le mariage n’est pas à prendre à légère et je trouve ça dommage de se marier par obligation ou autre mauvaise raison 🙂
Je te remercie pour ton retour. Prendre conscience que le mariage ne se vit pas à la légère n’implique pas non plus d’avoir l’impression d’être engagé dans quelque chose de monumentale. Il y a un équilibre à trouver entre ses deux voies, je présume que tu le perçois.
Merci pour cet article très intéressant. J’aime beaucoup les exercices que tu proposes et tout le travail personnel d’introspection pour comprendre nos véritables motivations.
Merci Laura, ta joie me va droit au cœur.
Je souhaite vivement que tu puisses utiliser ce matériel pour toute personne que tu connais qui se retrouve dans la situation d’avoir un partenaire qui ne veut pas se marier et qui le vit mal