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Nous aspirons à l’excellence
Ça y est, la rentrée des classes a commencé. Nous entamons une nouvelle année scolaire, et je me suis dit qu’il serait intéressant de se projeter sur cette année avec des outils positifs, constructifs et aidants qui permettent de marquer des points vers un couple plus heureux. C’est pour cela que j’ai choisis d’enregistrer ce podcast et de l »intituler « Dix moyens d’être un super partenaire ».
En outre, si vous avez des enfants, vous souhaitez sûrement que votre enfant soit un excellent élève cette année scolaire. Vous espérez qu’il progresse, et cela, quelque soit son niveau actuel. Le désir de voir son enfant s’améliorer persiste toujours chez les parents.
Je trouve intéressant d’encourager un enfant à être meilleur que ce qu’il était l’année précédente, plutôt que de le comparer à ses pairs et camarades de classe. En effet, ce qui compte vraiment, ce n’est pas qu’il soit meilleur que quelqu’un d’autre. Je préfère qu’il ait l’impression de progresser, qu’il se voie s’améliorer lui-même. Je tiens à ce qu’il ait des outils pour constater ses propres progrès.
L’aspiration à être super
Je voudrais que nous soyons dans cette même dynamique avec ces dix moyens d’être un super partenaire. Imaginez déjà que si je vous parle d’être un super partenaire, pensez-vous que je me focalise davantage sur le résultat ou sur l’expérience ?
En réalité, même si cela peut vous surprendre, je suis à cheval sur les deux. Je mets l’accent sur l’expérience, car c’est ainsi que l’on inscrit le bonheur et que celui-ci s’installe. Toutefois, sans résultats, vous n’aurez pas les moyens de savoir si vous êtes un meilleur partenaire. D’où l’importance de viser l’expérience ET le résultat.
Vous expérimentez quelque chose de nouveau, vous vivez les choses différemment qu’auparavant. Avec un nouvel état d’esprit et d’autres façons de penser, vous vous attendez à un résultat en vous disant : « c’est ce que je veux vivre, en termes de résultat ». Cela signifie que vous pouvez trouver du bonheur à la fois dans l’instant présent, grâce à l’expérience, et dans le futur, grâce aux résultats.
Mais ce futur peut être plus ou moins proche. Il peut être à quelques jours, quelques semaines, ou quelques mois devant vous. Il ne s’agit pas simplement d’attendre le début de l’été prochain, mais de constater dès que possible les résultats produits, tels des faits tangibles.
Pour la suite du podcast, je m’appuierai sur un domaine précis : soutenir son partenaire lorsqu’il est découragé.
Une situation pratique en fil rouge
La question de savoir comment ne pas se décourager soi-même dans une telle situation est récurrente. On veut savoir comment écouter son partenaire en détresse et quand lui laisser de l’espace ? On se sent souvent démuni avec l’impression de ne pas avoir les bons outils pour accompagner un partenaire découragé. Cela vient nourrir l’impression de ne pas être le partenaire qu’il lui faut, ce qui constitue un terreau vers une baisse d’estime de soi. Avouons que, le problème est épineux, en soi. Toutefois, bien qu’il le soit, il n’est pas synonyme de voie sans issue.
Aspirer à la sérénité à venir
Je veux qu’à chaque fois vous vous demanderez « Comment être un super partenaire face au découragement de l’autre ? » vous l’abordiez avec sérénité.
Procédons par étape en nous concentrant d’abord sur l’acceptation. Acceptez que votre partenaire est découragé constitue une base nécessaire. Accepter aussi vos propres limites est très utile. Parfois, nous n’avons pas toutes les réponses, et c’est normal. Acceptons ça, aussi.
Vous pourriez vous demander : comment l’acceptation aide-t-elle à devenir un super partenaire ? Patience, nous y viendrons. L’important, pour l’heure, reste de se concentrer sur l’expérience présente : (1) ce que je vis, (2) ce que je veux vivre, (3) ce que je projette, et (4) le résultat attendu.
Focaliser uniquement sur l’expérience ou seulement sur le résultat entrave la marche et le progrès. Harmoniser les deux crée un état d’esprit de bonheur et de gratitude, comme nous le verrons plus tard.
Pourquoi vouloir être un super partenaire ?
Pourquoi chercher à être un super partenaire, ou plutôt pour qui ? Peut-être pensez-vous que c’est avant tout pour votre partenaire. Pourtant, sans vouloir vous faire vaciller sur vos bases, sachez que c’est, avant tout, pour vous-même que je veux que vous le deveniez.
Aspirez à vous sentir mieux dans vos baskets pour vous. Plantez une ambition à générer de la satisfaction comme à nourrir de la gratitude pour vous. Rêvez de vous sentir bien dans votre peau, d’augmenter votre estime de soi, de polir votre propre image pour en bénéficier, vous. J’ajoute que vous équiper mentalement et émotionnellement pour devenir plus fort dans vos relations et dans votre communication est également une motivation à chérir en vous et pour vous.
Cette quête est avant tout pour vous. Est-ce mal ? Trop égoïste ? Egocentrique ? Je ne répondrai pas à ces questions ici. Je voudrais qu’avant que vous ne commenciez à vous pencher sur ces dix moyens d’être un super partenaire, vous preniez conscience que c’est pour vous. Faites-le en détachant cette aspiration de tout jugement de valeur. Dites-vous : « Merci Pascal de me rappeler que c’est pour moi. » sachant que je veux que vous viviez davantage pour vous. J’y reviendrai dans un moment.
Quand vous travaillez à être un super partenaire, vous apprenez à vous aimer. Et quel plus beau cadeau que d’offrir de l’amour à soi-même comme aux autres ? Toutefois, nous nous savons incapable de donner à quelqu’un ce que nous ne possédons pas nous-mêmes. Si vous vous aimez d’un amour plus sain, vous serez alors plus à l’aise pour aimer quelqu’un d’autre d’un amour sain, également.
Prenons le temps de visiter les dix moyens d’être un super partenaire en développant chacun d’eux.
1. Le premier moyen d’être un super partenaire : être à l’écoute de soi
Le fait de placer l’écoute de soi en première position ne vous surprend sans doute pas. En effet, au regard de l’introduction que je viens de vous donner, ça fait sens. Mais comment comprendre « Être à l’écoute de soi »? Ça signifie faire des choix en accord avec soi et ses propres valeurs. Simple, n’est-ce pas ?
Cette prise de conscience nous conduit à travailler en se tournant vers soi-même. Cela conduit à se centrer sur soi-même en partant de nos propres choix et aspirations.
Cette manière de vivre me conduira, par exemple, à ne pas faire une chose simplement parce que mon partenaire ou mon enfant me l’a demandé. Je la ferai si elle correspond à mes valeurs, à ce que je veux, moi.
La référence aux valeurs
A l’inverse, si je ne partage pas entièrement la vision de l’autre, que je préférais une autre option, je serai prêt à m’y conformer tant que cela respecte mes valeurs. De même pour mon partenaire : je n’ai aucune raison de refuser sa demande tant qu’elle ne va pas à l’encontre de mes valeurs. Si elle entre en conflit avec ces dernières, alors j’opterai pour une autre direction.
Être à l’écoute de soi, c’est vivre en alignement avec ses propres valeurs. A savoir :
- qui je suis,
- ce que je veux,
- ce que je veux vivre,
- en quoi je crois,
C’est être à l’écoute de moi-même, de ce que je veux vivre, de qui je suis et de là où je veux aller, ainsi que des moyens que je veux employer pour y arriver.
Bien sûr, tout cela peut évoluer. Des changements peuvent subvenir. Mais ils seront toujours en accord avec le soi, ce que l’on veut et sommes prêts à valider.
2. Deuxième moyen d’être un super partenaire : aimer ce que vous faites et faire ce que vous aimez
Le deuxième moyen, est d’aimer ce que vous faites et de faire ce que vous aimez. Cette dynamique implique un travail introspectif dans lequel vous devrez lister ce que vous faites actuellement et que vous détestez, afin de vous dire : « Je veux vraiment être un meilleur partenaire. De ce fait, être mieux dans ma peau, dans ma vie. Je veux donc avoir une vie qui corresponde davantage à ce que je veux vivre. »
Faire ce que vous aimez
Comment éviter de faire ce que vous détestez ? Voici deux options :
- Premièrement : cessez de le faire si les conséquences sont peu significatives selon vous.
- Deuxièmement : déléguez ces tâches que vous n’aimez pas et investissez plus de temps dans ce que vous aimez, car cela vous apportera épanouissement et bien-être.
Aimer ce que vous faites.
Certains disent qu’il est possible que vous n’aimiez pas ce que vous faites et que, pour que cela change, vous devez choisir d’apprendre à aimer ces choses détestées. Je conçois que cette façon de voir peut effectivement faire sens. Ainsi, vous pouvez décider d’adopter l’idée que vous n’aimez pas ce que vous faites. Mais comme ce que vous faites est bénéfique pour vous, choisir d’apprendre à l’aimer. Une manière de créer un chemin sur lequel vous n’auriez plus à fournir d’efforts considérables pour accomplir vos tâches. L’avantage est que vous réduirez ainsi la charge émotionnelle et l’impression d’effort, tout en continuant à vous impliquer.
Le tri nécessaire
Cependant, il reste important d’éliminer les tâches que vous n’aimez pas. Identifiez aussi les activités que vous aimez et accordez-leur plus de temps. En prenant soin de vous ainsi, vous vous faites du bien. Lorsque vous allez mieux, cela se reflète dans vos relations avec vos enfants, votre partenaire, vos collègues, vos voisins, et vos amis.
Prenez le temps, peut-être sur votre cahier de vie ou sur un papier libre avec un stylo bleu, d’écrire ce que vous faites et que vous n’aimez pas faire. Cherchez des moyens pour enlever ces choses de votre vie ou apprendre à les aimer.
3. Troisième moyen d’être un super partenaire : Prendre soin de vous.
Commencez par prendre soin de vous, et non de vos enfants ou de votre partenaire. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas prendre soin d’eux, mais il est crucial de vous prioriser. En prenant soin de vous, vous nourrissez l’amour que vous avez pour vous-même et vous aurez ainsi plus d’amour à donner ou, comme je le préfère le dire, vous aurez une meilleure disposition intérieure à aimer.
Je vous rappelle que vos enfants quitteront la maison dans cinq, dix ou quinze ans. A leur départ, combien d’années vivrez-vous encore en couple ? En prenant soin de lui maintenant, vous préparerez cette transition en plus d’offrir à vos enfants un modèle parental solide.
Une question de priorité
Quand on ne prend pas soin de soi, ni de son partenaire, on risque de demander à ses enfants de s’occuper de nous, ce qui n’est pas leur rôle. Vous devez prendre soin de vous et de votre partenaire, pour ensuite prendre soin de vos enfants.
Si vous êtes un parent, la force de l’équipe parentale donnera davantage de stabilité et d’amour à vos enfants. Si vous n’avez pas d’enfants, l’équipe conjugale bénéficie à être forte, malgré tout. Prenez soin de vous, puis de votre partenaire avant de prendre soin de votre maman, de votre papa ou de toute autre personne, même si elle est gravement malade. Priorisez vous toujours vous-même, puis votre partenaire, et ensuite ceux qui ont besoin de soin de votre soutien.
Travailler par écrit construit le présent
Réfléchissez à cela sur votre cahier de vie et prenez le temps de l’écrire. Si vous avez des objections ou des difficultés à accepter cette manière de voir les choses, venez vers moi. Je suis prêt à vous écouter et à entendre vos remarques. D’ailleurs, vous pouvez les mettre dans les commentaires, juste au bas de cette page.
4. Quatrième moyen d’être un super partenaire : se placer à l’écoute.
Un quatrième moyen d’être un super partenaire est de vous placer à l’écoute. Nous avons déjà abordé le fait d’être à l’écoute de vous-même. Maintenant, il s’agit de continuer à être à votre propre écoute tout en prêtant une attention particulière à votre partenaire. Mais quoi écouter de votre partenaire ? vous demandez-vous.
Quoi écouter de l’autre ?
Bien-sûr, écouter vos enfants va de soi, mais l’ordre de priorité, je le rappelle, est votre partenaire. Ce faisant, vous écouterez trois choses :
1. Ce qu’il vit : ses événements
La première chose, ce sont les événements, ce qu’il vit. Par exemple, il est allé voir son père qui était gravement malade, il a travaillé, ou il a été au téléphone avec son frère ou sa sœur. Ce sont des événements dont vous allez être à l’écoute en termes de ce que vit votre partenaire.
2. Ses pensées sur ce qu’il vit : ses réflexions
Ensuite, vous allez être à l’écoute de ce que pense votre partenaire, sa manière de penser, comment il voit les choses, et ce qui l’amène à les voir ainsi.
3. Comment ressent ce qu’il vit : ses émotions
Et finalement, vous allez écouter ce que ressent votre partenaire. Je sais que certains se demandent peut-être quelle est la différence entre les événements, ce qu’il pense, et ce qu’il ressent. Alors, je vais vous donner un exemple.
Place à un exemple
Mon partenaire rentre du travail et je le vois s’asseoir sur le canapé avec une mine défraîchie. Je viens le voir. S’asseoir sur le canapé avec une mine défraîchie, est un événement qui appartient à mon partenaire.
a) Centration sur les évènements
Je peux lui dire, en me centrant sur les événements : « Tu as la mine bien défraîchie. Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu aies cette tête-là ? » Je me suis donc centré, dans cette question, sur les événements vécus.
Le faire est tout à fait Ok, très bien. On peut se centrer sur les événements, mais si on reste uniquement sur les événements, on risque de véhiculer l’idée que ce qui nous intéresse, c’est le potin du quartier, comme un article pour un journal. On peut aller plus loin pour se centrer sur ce que l’autre pense puis sur ce qu’il ressent. Ainsi, on lui signifiera, sans l’expliciter, un intérêt plus intense pour lui qui dépasse de loin la simple collecte d’informations.
b) Centration sur les réflexions, les pensées
A présent, je reprendrai la même situation, en employant le « je », en me centrant directement sur les pensées de mon partenaire.
Je vois donc mon partenaire rentrer du travail, épuisé, assis sur le canapé avec une mine défraîchie, et je viens le voir en lui disant:
« Qu’est-ce qui se passe dans ta tête ? Tu as l’air d’avoir des pensées qui vont à 1000 à l’heure. » Je me suis donc focalisée sur ce qu’il pense. Il va me répondre.
« Oui, parce qu’en fait j’ai beaucoup de boulot en ce moment et je suis sur un dossier très prenant. Donc, c’est la course, j’y pense beaucoup et je cherche des idées. »
En me focalisant sur ce qu’il pense, il m’expliquera ses pensées et peut-être même les raisons pour lesquelles il pense ainsi.
c) Centration sur les émotions
Enfin, nous pouvons nous focaliser sur les émotions. Reprenons donc la même situation de départ pour nous concentrer sur les émotions.
Cela dit, avant de le faire, j’aurais pu me centrer sur les événements (1) il est assis sur le canapé, puis (2) sur les pensées, avant de pour poursuivre cet entretien sur (3) les émotions. J’y reviendrai tout à l’heure à la fin de notre exemple pour illustrer la possibilité d’embrasser toutes les centrations dans le même échange.
Avant cela, poursuivons l’exemple e focalisant sur ce que ressent mon partenaire.
Il s’est assis sur le canapé avec une mine défraîchie et je viens le voir et lui dis :
« Oh, j’ai l’impression que tu portes quelque chose de lourd. Tu m’as l’air épuisé. Comment tu te sens ? » ou bien, « Qu’est-ce que tu ressens ? » ou, « Où en es-tu dans tes tripes ? Est-ce qu’il y a quelque chose de dur, de difficile que tu vis actuellement et qui fait que tu te sens comme ça ?« , etc.
Vous avez remarqué que je mets l’accent sur les émotions, sur ce que ressent mon partenaire.
d) Centration en chaine
Comme je l’ai dis ils haut, je peux enchainer les mois aspects dans le même dialogue. Ainsi, je vais prendre le même événement et le faire progresser pour aller de l’événement vers les pensées, puis vers les émotions.
Je vous rappelle que je suis en train de travailler sur un phénomène en chaîne qui nous habite tous. Je dis « je vous le rappelle » parce que j’en ai déjà parlé sur d’autres podcasts, même si je ne l’ai pas évoqué ici. Mais c’est important de se souvenir de cela et de travailler sur cette trilogie enrichissante.
Voici un exemple avancé
Pour mieux comprendre, je reprends donc le même événement et je vais le faire suivre de ces trois aspects : l’événement, les pensées et les émotions.
- « Je vois mon amour, tu es avachi sur le canapé. Tu as vécu quelque chose de difficile aujourd’hui ? » Je focalise mon attention sur les événements.
- « Oui, j’ai un gros boulot au travail, un dossier très difficile et on est vraiment sur le qui-vive, en train de bosser comme des dingues là-dessus.«
Je vais maintenant centrer mon attention sur les pensées :
- « Et qu’est-ce que tu penses de la situation ? Est-ce que tu veux le partager avec moi ? »
- « Je pense que c’est super. C’est un beau défi. Je pense qu’on est en train de souder l’équipe et d’utiliser ce défi pour se dépasser. Je trouve ça peut-être intéressant. »
Je vais maintenant centrer mon attention sur les ressentis, les émotions :
- « Est-ce que tu te sens à la hauteur pour ce dossier ? Parce que j’entends que c’est quelque chose d’important. Comment vis-tu les choses intérieurement ? »
- « Oui, je sens que je suis un peu dépassé et, dire que je me sens à la hauteur, je ne sais pas trop, mais bon. Ça va, ça vient. En fait, j’ai quelques doutes sur moi et parfois un peu de sécurité malgré tout. »
Du coup, je peux profiter de l’occasion où mon partenaire a commencé à partager des éléments sur ses émotions pour continuer à travailler sur ces dernières comme ceci :
« Qu’est-ce qui fait que tu te sentes à la hauteur ? » ou « qu’est-ce qui fait que tu as quelques doutes sur toi ? », continuant ainsi à l’inviter à livrer ses émotions.
Valoriser les émotions
Nous ne nous rendons pas compte que nous avons tendance à minimiser l’importance des émotions, du ressenti de la personne, de ce qu’elle vit. Notre tendance la pus aisée est de maximiser les événements, parfois jusqu’à exclure la perspective de savoir ce que l’autre a souffert ou aimé.
Mon partenaire rentre du travail, il s’assied, avachi sur le canapé avec une mine défraîchie. Je lui dis :
- « Et bien, qu’est-ce qui se passe ? Tu m’as l’air crevé. »
- « Ouais, j’ai un gros dossier au boulot en ce moment, c’est énorme. »
- « Bon, allez, courage, tu vas y arriver. »
C’est dommage de répondre ainsi. En parlant de cette façon, même en partant d »‘un bon fond, on ne profite que d’un tiers de l’enrichissement prévu dans l’échange. L’expérience avec le partenaire s’en trouve appauvrie quand on ne se focalisant pas sur les pensées et sur les émotions. Et quand je dis un tiers, c’est probablement faux. Il est peut-être plus juste de dire qu’on a pris 1% ou 2% de la force du contenu parce que les événements sont passés, terminée, figées dans le temps. Alors que les pensées et les émotions sont présentes en mon partenaire.
Vivre une relation riche en conscience
Mieux vaut mettre l’accent sur ce que l’autre pense et ressent, car ce sont ces éléments qui persistent et marque durablement. Lorsque mon partenaire rentre à la maison, le boulot, le bureau, ou autres sont derrière lui. Les événements sont terminés.
Par contre, ce qu’il pense et ressent, est là, en lui. Il l’a ramené à la maison et le porte en lui. Peût- peut-être les promener pendant des heures. Il plongera dans la piscine et y penser encore. Ensuite, il jouera avec les enfants tout en ressentant les mêmes émotions. Peut-être prendra-t-il une douche après le dîner avec ces mêmes pensées et émotions. Il ressentira les mêmes émotions alors que les événements sont encore au boulot, derrière lui, dans le passé. Quand il ira se coucher avec ses pensées et ses émotions, peut-être vivra-t-il une nuit agitée alors que les événements sont encore derrière lui. Comprenez-vous l’importance de focaliser sur les pensées et les émotions plus que sur tout évènement ?
Vous voulez être un super partenaire
Mettez l’accent sur ce que ressent et pense votre partenaire davantage que sur ce qu’il vit. Vous avez vraiment de très nombreuses occasions de le faire. Il est même possible qu’à partir de quelques événements, que votre partenaire les vivent très bien ou pas, reviennent en ressenti ou en pensées au bout de quelques jours, quelques semaines, quelques heures, quelques mois, quelques années. Pourtant, je le redis, les événements seront restés derrière. Je pourrait dire qu’il n’existent plus.
- « Tu te souviens, l’année dernière, tu disais que tu avais un gros dossier et c’était dur. Je me souviens que tu es rentré un soir avec vraiment la prise de tête énorme. C’était dur. Tu portais ça avec difficulté, tu avais des doutes sur toi, tu avais le sentiment d’être à la hauteur, mais tu n’étais pas vraiment certain. » peut illustrer la persistance des pensées et émotions dans le temps. Et le dialogue de se poursuivre par :
- « Là, avec le recul, six mois ou un an après, comment tu vois les choses? Comment tu les vis, toi? »
- « Vraiment, je me sens bien. C’est vrai. Je me souviens que je ne me sentais pas à la hauteur. Mais je me dis que c’est dépassé, car en fait, j’ai beaucoup appris de ça. Et maintenant, j’ai une assurance qui fait que je me sens mieux dans ma peau, dans ma place au travail, » etc.
Vous pouvez même revenir a posteriori, bien après, sur un ressenti ou une pensée qui était forcément rattachée à un événement.
5. Cinquième moyen d’être un super partenaire : parler les langages de l’amour.
Je ne m’arrêterai pas sur ce sujet, car je veux que vous lisiez le livre de Gary Chapman « Les langages de l’amour« . Vous bénéficierez d’un programme qui sera présent d’ici quelques semaines sur le site formations.coupleheureux.com. Ce dernier proposera un niveau d’initiation sur les langages de l’amour qui ira déjà plus loin que le livre de Gary Chapman et un second niveau bien plus avancé. Il donnera de quoi travailler sur des approches plus profondes et percutantes, tout en reposant sur les mêmes fondements.
Pour que vous deveniez des experts du langage de l’amour, lisez d’abord ce livre. Faites-le avant d’acheter le programme, puisque de toute façon, en introduction du programme, je vous demanderai de le lire en version papier. Je vous donnerai même des éléments pour vous aider dans votre lecture.
Déjà, à l’heure qu’il est, achetez ce livre et lisez-le. Si vous l’avez déjà lu, relisez-le. Il se lit très rapidement. Vous pouvez passer la partie introductive et lire directement les cinq langages de l’amour, les uns après les autres. Peut-être même, pourrez-vous mettre l’accent sur vos propres langages de l’amour. Ensuite, vous pourrez relire les deux langages de l’amour de votre partenaire pour vous rafraîchir la mémoire afin de parler mieux lui parler d’amour.
6. Sixième moyen d’être un super partenaire : Acceptez vos erreurs et celles de votre partenaire
Le sixième moyen d’être un super partenaire est de reconnaître et d’accepter vos erreurs ainsi que celles de votre partenaire. En effet, certaines personnes, en fonction de leur sensibilité, sont plus enclines à tolérer les erreurs de leur partenaire que les leurs. Se pardonner soi-même peut sembler particulièrement difficile. On se dit souvent : « Je dois être parfait, tout doit être irréprochable. » De plus, avec un titre comme celui que j’ai choisi aujourd’hui, on pourrait penser : « Si je fais des erreurs, je ne serai pas un partenaire digne de ce nom. »
Dans une relation, il est essentiel de comprendre que faire des erreurs est humain. Plutôt que de se focaliser sur la faute, mieux vaut voir les erreurs comme des opportunités d’apprentissage et de croissance. Acceptons nos imperfections et celles de nos partenaires pour bâtir une relation plus forte et résiliente.
Uns distinction nécessaire
Distinguons clairement les erreurs des fautes. Les erreurs sont souvent des actions involontaires et peuvent être rectifiées par la communication et l’effort commun. Les fautes, en revanche, sont des transgressions plus sérieuses qui nécessitent une réflexion profonde et une démarche de pardon.
Quand votre partenaire fait une erreur, même si vous le lui faites savoir, en lui disant : « Je n’ai pas apprécié quand tu as fait ceci. J’aurais préféré que tu fasses cela », etc. Après, passer à autre chose et accepter est libérateur pour l’un comme pour l’autre. On peut même proposer à l’autre des pistes en précisant ce qu’on souhaite vivre à l’avenir.
Une erreur ou une faute permet de prendre conscience de ce que l’on aime comme de ce que l’on n’aime pas et ainsi découvrir ce que l’on veut vraiment vivre.
Accepter vos fautes, vos erreurs et celles de votre partenaire peut vous permettre de peaufiner qui vous êtes, ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas, où vous voulez aller, pourquoi vous voulez y aller, comment vous voulez y aller, et ce que vous attendez. Apprenez à vous connaître avec tout cela, et vous pouvez le faire si vous acceptez bien sûr vos erreurs et vos fautes, ainsi que celles de votre partenaire.
7. Septième moyen d’être un super partenaire : Investissez, investissez, investissez
Septième moyen d’être un super partenaire, c’est d’investir. Investir encore et encore, avec détermination et sans faille, dans ce qui compte pour vous. Si votre couple compte pour vous, investissez en lui. D’ailleurs, si vous regardez ce podcast, c’est signe que vous investissez. Bravo ! Bingo !
Je voudrais même inverser le raisonnement en disant que l’on prend conscience de ce qui compte pour nous parce que l’on y investit. On réalise que le manque d’investissement dans un domaine signale qu’il n’est pas important pour nous. Investissez dans votre couple ou ne vivez plus en couple 😉
Investir de soi dans son couple signifie également consacrer du temps, de l’énergie et des efforts pour bâtir une relation solide et épanouie. Cela inclut être à l’écoute, montrer de l’empathie, et être prêt à faire des compromis. Un engagement mutuel et sincère est la clé pour surmonter les défis et renforcer les liens qui unissent les deux partenaires.
Au-delà de ce podcast, que vous écoutez ou regardez aujourd’hui, je veux que vous vous disiez « je veux investir dans mon couple ». Sachez que je ne connais rien qui rapporte vraiment sans investissement. Si vous investissez encore et encore, avec application et témérité, c’est un des dix moyens d’être un super partenaire et de faire un bien considérable à votre couple, vous vous y retrouverez en temps voulu.
Voici sept signes qui montrent que l’on investit dans son couple :
- Communication ouverte et honnête : On prend le temps de discuter de ses sentiments, de ses préoccupations et de ses rêves, en écoutant activement et en répondant avec empathie.
- Passer du temps de qualité ensembles : On consacre régulièrement du temps pour des activités communes, des sorties ou simplement des moments de détente à deux.
- Participer à des activités de développement personnel : On s’engage ensemble dans des formations, des ateliers ou des thérapies pour mieux se comprendre et se soutenir.
- Fixer des objectifs communs : On établit des buts à court et à long terme pour le couple, en travaillant ensemble pour les atteindre.
- Soutien mutuel dans les projets personnels : Chacun encourage l’autre dans ses aspirations individuelles, qu’il s’agisse de carrière, de loisirs ou de développement personnel.
- Faire preuve de reconnaissance : On exprime régulièrement sa gratitude pour les petites et grandes choses que l’autre fait, renforçant ainsi le sentiment d’appréciation mutuelle.
- Aborder et résoudre les conflits de manière constructive : On cherche à résoudre les désaccords avec patience et respect, en évitant les comportements destructeurs et en cherchant des solutions positives.
Le temps de la notation
Quelle note vous attribueriez-vous sur 7 ? Je ne cherche nullement à ce que vous ayez une super note. Mon souhait est que vous fassiez preuve d’une grande honnêteté envers vous-même afin de voir où vous vous situez et, mieux encore, si vous savez vous observer.
Pour l’heure, peu importe le résultat. Ma demande est que vous poursuiviez votre investissement conjugal, quel que soit le stade de votre implication actuelle et, plus encore, que vous choisissiez de l’amener à un niveau supérieur.
Je sais pertinemment que certains constateront une évaluation basse au point de se flageller. Si tel est le cas, je vous invite à donner votre démission. À quoi, vous demandez-vous ? Démissionnez de toute entreprise vous conduisant à sévir à votre égard. Considérez votre situation présente comme la prise de conscience de ce que vous ne voulez pas continuer à vivre pour focaliser votre regard sur ce que vous voulez vivre.
Alors, si vous constatez que vous avez 2 sur 7, c’est génial. Cela signifie que vous pouvez travailler sur un des 5 points restants et, forcément, vous inscrire dans une progression assurée. Ici, vous êtes l’élève et l’évaluateur. Il n’existe aucune sanction en perspective. Aucune.
Conscient de ce que nous abordons ici, investissez avec l’assurance de bénéficier, dès à présent et dans un proche avenir, des avantages de votre choix résolu.
8. Huitième moyen d’être un super partenaire : Quand vous faites l’amour, donnez et vous recevrez
Le huitième moyen d’être un super partenaire, c’est, lorsque vous faites l’amour, de prendre conscience que vous donnez et que vous vous donnez.
Le premier pan de ce que je veux que vous ayez à l’esprit : quand je fais l’amour, je donne et je me donne. Ça, c’est être un super partenaire.
Le deuxième pan, toujours dans cet dynamique, c’est que lorsque je fais l’amour, je reçois et je valorise la réception. J’accueille ce qui m’est donné.
Vous savez que le fait de recevoir est une façon de donner. Plus vous recevez fort, plus votre partenaire a le sentiment que vous lui donnez quelque chose. Certainement, vous vous dites : « Mais oui, je n’avais pas pensé à ça. » Désormais, pensez-y. Quand vous recevez quelque chose, vous donnez.
Quand votre enfant fait un dessin et dit « Maman, papa, regardez mon dessin » et que vous répondez en disant « Oh, là, là ! », que donnez-vous à votre enfant ?
De la même manière, lorsque votre partenaire fait quelque chose, par exemple, un bricolage ou qu’il vous annonce : « J’ai été promu au boulot, je suis passé adjoint au chef », votre manière de recevoir l’annonce lui donnera quelque chose ou le privera de quelque chose. Vous savez que recevoir est presque équivalent à donner.
9. Neuvième moyen d’être un super partenaire : Dites ce que vous pensez et ce que vous ressentez
L’avant-dernier moyen d’être un super partenaire est le suivant : dire ce que vous pensez et ce que vous ressentez. Vous n’êtes pas surpris que je parle des pensées et des émotions. En effet, depuis le début de cet article, ces deux dimensions humaines sont omniprésentes.
S’il vous plaît, dites ce que vous pensez. « Oui, mais quand je dis ce que je pense à mon partenaire, » vous vous dites, « il n’apprécie pas du tout. » De même, vous pensez peut-être : « Oui, mais quand je dis à mon fils ou ma fille ce que je pense, ils n’apprécient pas du tout. » Je comprends bien votre ressenti rempli de peurs.
Ce que vous pouvez faire, quand votre partenaire n’apprécie pas que vous partagiez vos pensées, c’est apprendre à les exprimer de manière assertive. L’avantage est que cela vous permet de grandir tout en faisant grandir la relation. Surtout, ne vous retenez pas de vous exprimer, sans quoi vous vous privez de quelque chose et vous privez également votre relation conjugale de cette richesse. Je suis persuadé que vous vous privez vous-même dans votre révélation de vous-même, dans votre prise de conscience de qui vous êtes et de ce que vous voulez vivre. Par conséquent, dites ce que vous voulez dire.
Parler en liberté de pensées
Dites ce que vous pensez à votre partenaire sans vous dire « Oh, mais si je le dis, ce n’est pas gentil. Il va mal le vivre, donc je me retiens. » Dites ce que vous ressentez à votre partenaire sans vous dire « Si je dis ce que je ressens, il va encore trouver que je suis pleurnicheur ou hypersensible. »
Si vous êtes hypersensible, soyez vous-même. Soyez à l’écoute de vous et manifestez votre hypersensibilité parce que c’est ce qui vous définit. Rappelez-moi, quel est le premier moyen d’être un super partenaire ? Être à l’écoute de soi. Exactement.
Vous avez une hypersensibilité, alors soyez à l’écoute de vous et manifestez-la en apprenant à en tirer des avantages et des bénéfices, car c’est possible. Oui, vous pouvez tirer des avantages de l’hypersensibilité, tout comme moi, qui suis également touchée par cette hypersensibilité et hypervigilance.
10. Dixième moyen d’être un super partenaire : cultiver la gratitude.
Le dernier moyen que je veux mentionner pour être un super partenaire est de cultiver la gratitude. Ceux qui, parmi vous, se disaient : « Tiens, tient, Pascal n’a pas parlé de gratitude, » peuvent se réjouir maintenant. Oui, j’en parle, à présent.
Un super partenaire est quelqu’un qui s’installe dans la gratitude par rapport à ce qu’il vit et à ce que vit son partenaire. Par exemple, dire « J’apprécie vraiment de vivre ma vie avec toi » exprime de la gratitude tant envers soi-même qu’envers son partenaire. Dire « J’ai beaucoup aimé ce que tu as dit, ce que tu as fait » est également une forme de gratitude.
Justement, je voudrais que vous ayez ce même discours vis-à-vis de vous-même. Que vous puissiez vous dire : « (votre prénom), vraiment, ce que tu as fait, me plaît beaucoup. Je trouve que tu es vraiment aligné avec ce que tu veux vivre et j’aime te voir faire ce que tu aimes. » Soyez dans la gratitude vis-à-vis de vous-même autant qu’envers votre partenaire.
Illustrons le sujet
Pour illustrer mon propos, lorsque vous demandez à votre enfant de ranger sa chambre, il est possible que le résultat ne vous satisfasse pas complètement. Cependant, avoir la capacité de reconnaître et d’apprécier l’action produite montre de la gratitude et encourage de futurs comportements positifs.
Attention ! Commencez par la gratitude. « Oh, je vois que tu as rangé ta chambre. ça se voit parce que la chaise est bien placée devant le bureau. Je vois que tu as mis les Lego dans la boîte et que les voitures sont sur l’étagère où on range les voitures. Je vois cependant que tu as oublié de ranger tes chaussons et que ton pyjama est encore sous le lit. Range-les, et là, pour moi, la chambre sera parfaite. »
À présent, vous voyez, vous pouvez aussi manifester de la gratitude dans ce que vous vivez avec votre partenaire ou vos enfants, même quand quelque chose n’est pas complètement terminé. J’ai choisi d’utiliser « complet » et pas « parfait » à dessein. Je préfère la notion de « rempli » à celle de « perfection ». Quand ce n’est pas rempli complètement, vous pouvez malgré tout être reconnaissant et manifester de la gratitude pour ce qui se trouve déjà présent. La difficulté à montrer de la gratitude montrerait que votre attention se porterait sur ce qui n’est pas encore là, sur ce qui manque. Or, se réjouir de ce qui est déjà accompli nourrit le bonheur en vous comme en votre partenaire.
Voici un résume des dix moyens d’être un super partenaire
- Être à l’écoute de soi.
- Aimer ce que vous faites et faire ce que vous aimez.
- Prendre soin de vous.
- Vous placer à l’écoute de votre partenaire. On a déjà parlé de l’écoute de soi.
- Parler des langages d’amour de votre partenaire et des vôtres pour vous-même.
- Accepter vos erreurs et vos fautes ainsi que celles de votre partenaire.
- Investir, investir, investir pour manifester ce qui compte pour vous et pour votre partenaire.
- Quand vous faites l’amour, donner et recevoir, ce qui équivaut à donner.
- Dire ce que vous pensez et ressentez, même si quelque chose ne vous plaît pas chez votre partenaire. Quand vous exprimez ce que vous pensez et ressentez, apprenez à mieux dire ce que vous avez à dire.
- Vivez la gratitude envers vous-même et envers votre partenaire.
C’est parti !
Génial ! Génial ! Vous avez ces dix moyens d’être un super partenaire. Il ne reste plus qu’un seule chose à faire : tout mettre en œuvre.
Prenez note, exercez-vous régulièrement, notez des progrès, même s’ils sont infimes, pour continuer à marquer des points, à semer de la gratitude, de la satisfaction et faire en sorte que vous vous disiez : « Eh bien oui, je suis un meilleur partenaire que la semaine dernière, que le mois dernier, que l’année dernière et je serai demain, après-demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine un meilleur partenaire que celui que je suis aujourd’hui. »
Travaillez à votre couple en vous souvenant toujours que, construire un couple heureux, ça s’apprend.
Je suis le contre-exemple.
Je ne sais pas s’il y en a beaucoup des comme moi ; mais vouloir être une super partenaire, ne m’a rien apporté de bon. Bien au contraire. Tout va beaucoup mieux pour moi depuis que j’ai lâché l’affaire et que je me priorise. 🙂
… Mais on ne doit pas en avoir la même définition. 🙂
Parce qu’en fait, rire, ce que je fais maintenant semble correspondre à ce que tu proposes de faire pour devenir une super partenaire ; au moins sur ces deux points :
Être à l’écoute de soi, aimer ce que je fais et faire ce que j’aime.
Je pense, en effet, que votre manière d’envisager le rôle de super partenaire ressemblait davantage à une envie d’être parfait, impeccable, en correspondant complètement à ce que vous imaginez que votre partenaire désire, voire à vous soumettre à tous ses désirs. Cependant, en lisant cet article ou en écoutant le podcast, vous avez compris que ce n’est pas du tout cela qui fait le succès d’une relation. Il est inutile de devenir le pantin de son partenaire. Je prône l’importance de s’écouter soi-même, d’être attentif à ses propres désirs avant d’écouter ceux de son partenaire. Cela mène à faire ce que l’on aime avant de se conformer aux attentes de l’autre.
Ce ne sont que deux pistes qui mériteraient d’être approfondies.
Peut-être seriez-vous intéressé(e) à assister au prochain webinaire, intitulé « Maîtriser votre vie, le guide pratique contre la manipulation », qui aura lieu le 10 novembre. À vous lire, je me demande si cela ne serait pas une belle occasion de grandir. Je vous y attends avec impatience, le 10 novembre à 20h. C’est gratuit
Merci pour cet article très complet et dont les trois premiers points apparaissent contre-intuitifs et sont pourtant si importants. Les langages de l’amour sont également très puissants pour apprendre à apprivoiser son propre langage et le langage de l’autre, tout comme le fait d’exprimer ses émotions et des besoins… Un long chemin tellement salutaire…
Oui, Lison, ces trois premiers moyens font bien réagir, ici comme sur YouTube. Je ne m’y attendais pas tellement cela me paraît fondamental. Et en même temps, il semble que je minimiser à quel point cela pouvait être superflu pour certaines personnes. Nous sommes bien trop nombreux à penser qu’il est possible d’entretenir une belle relation avec une personne sans nécessairement travailler à une magnifique relation avec soi-même. Finalement, cela n’est pas étonnant, quand je vois la façon dont notre société donne l’impression que la centrassions sur soi est mauvaise, sauf quand il s’agit de bien de consommation, bien entendu.
Je ne sais pas si tu as été sensible au triptyque, concernant ce que l’on peut écouter chez son partenaire :
Ce qu’il vit, ce qu’il pense, ce qu’il ressent ? Étonnamment, c’est plutôt sur cette dimension-là que je m’attendais à avoir des réactions des internautes. As-tu un sentiment particulier sur cet aspect ?
Merci d’être présente ici dans ma communauté.
La lecture du titre de ton article m’a touchée dès le départ ! Oui, au lieu d’attendre que notre partenaire réponde à nos besoins, demandons-nous, d’abord, ce que nous pouvons lui apporter et ce qui relève de notre responsabilité pour une relation de qualité. J’ai beaucoup apprécié ton article, je ressens beaucoup de bienveillance et de gentillesse au fur et à mesure de tes articles. Merci.
Bonjour,
Le fait que tu ressentes, beaucoup de bienveillance et de gentillesse, au fur et à mesure de mes articles signifie que tu me suis ! Quel plaisir de le savoir.
Merci de valider la pertinence du titre de cet article. Il m’a donné du fil à retordre. Le simple fait qu’il t’ait parlé dès le début, signale que j’ai fait du bon travail 😉
Je te souhaite un bon développement en continuant à prendre soin de toi, mesurant à quel point tu es responsable de la qualité de la relation que tu entretiens avec les personnes qui t’entourent. Évidemment, en conséquence, de la qualité de la relation que tu peux, entretenir avec ton partenaire.
En définitive, je te souhaite autant, voire plus, de bienveillance, que celle perçue dans mon propos.
Bien affectueusement
Merci Pascal pour cet article inspirant et rempli de sagesse !
Je suis particulièrement touchée par l’accent mis sur l’écoute de soi comme fondement d’une relation saine et épanouie.
C’est un rappel puissant que pour pouvoir donner le meilleur de soi à l’autre, il faut d’abord se nourrir soi-même. Ton approche holistique, qui allie le soin de soi à l’attention portée à son partenaire, résonne beaucoup avec ma propre vision du bien-être dans la relation.
Merci pour ces précieux conseils et ce partage enrichissant ! 🌷
Bonjour Béa,
Je te remercie pour ton commentaire. Il me donne l’impression que tu as vraiment apprécié le contenu de ce podcast. J’en suis profondément ravi. J’apprécie que tu aies perçu ma démarche holistique qui allie le soin de soi à l’attention portée à son partenaire. Quand on comprend l’importance d’une base fondée sur soi, comme d’une rampe de lancement qui ne peut démarrer qu’à partir de soi, la vie prend une dynamique toute autre.
Je ne peux que souhaiter que ce que tu appelles « ces précieux, conseils » te soient utiles pour enrichir ta vie
C’est marrant, les 3 premières actions sont centrés sur notre propre bonheur. Je m’attendais tout de suite à des actions vers le partenaire. Et oui en effet à la réflexion, je me dis qu’être « super pour soi-même » ne peut que être bénéfique sur la relation. C’est peut-être même la base !
Tu as tout compris, Virginie. C’est exactement ça. Investir dans son bonheur personnel impacte inévitablement le bonheur conjugal.
On adore voir son partenaire heureux, non ? Imagine comme il aime nous voir heureux, lui aussi !
C’est en résonnance avec une discussion que j’avais ce jour. Les langages de l’amour, c’est important oui car nous n’avons pas tous les mêmes! Dans la discussion nous avons conclu par « accepter l’autre comme il est ». Parfois on voudrait le formater à notre sauce alors que nous avons tous nos défauts et qu’il a aussi de grosses qualités.
Je te rejoins pleinement, Aurélie. D’ailleurs, l’enrichissement est encore plus grand quand on arrive à accueillir les « défauts » de l’autre comme n’étant pas des défauts. Ils deviennent alors des fonctionnements face auxquels je me sens confronté parce qu’habitué à autre chose.
J’aime entendre un partenaire me dire que, dans con couple antérieur, une chose qu’il faisait était pénible étant montré du doigt comme un défaut par son partenaire. Et que, dans son nouveau couple, c’est hyper bien accueilli, placé au banc des qualités.
La situation n’est pas toujours aussi contrastée, mais elle sert de tremplin pour nous inciter à nous entrainer à aimer. eh oui !
Merci pour cet article complet. Je vais relire les moyens, un par un. Me « pauser » puis passer a l’action. Tout comme toi, je conseille la lecture des 5 langages de l’amour.
Yes ! Go.
Être un super partenaire : vaste sujet que j’ai mieux cerner grâce à ton article.
C’est avant tout une question d’écoute et d’observation de chacun, de ce qu’il se passe et des ressentis.
Merci beaucoup !
Merci pour ton commentaire, Vincent. Oui, être un super partenaire est un vaste sujet.
Quant à l’analyse que tu présentes, en disant que « c’est avant tout une question d’écoute et d’observation de chacun », je dirais oui tout en me méfiant du risque d’effet « fourre-tout » que peut contenir cette formulation. De la même manière, quand les gens disent que la communication est importante et cruciale dans le couple, c’est juste. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que cela inclut le fait d’envoyer bouler son partenaire et de lui dire tout ce que l’on pense, sans utiliser de filtres, sans parler ce langage d’amour ? Évidemment que non, pourtant il s’agit de communication.
Mieux vaut apprendre à faire ce qui est juste et à s’y atteler, plutôt que de continuer à faire le clown, ce qui, en définitive, sonne faux, même si on le répète année après année.
Apprendre est essentiel pour bien faire. Cela implique donc d’apprendre ce qu’est l’écoute, ainsi que l’observation de soi et de l’autre partenaire.
Merci pour cet article très complet et enrichissant. Je n’ai pas lu le livre dont tu parles, mais je le rajoute à ma liste ! Je partage ta vision de commencer par penser à soi, et en quelque sorte apprendre à recevoir, pour pouvoir donner. Et c’est vrai qu’on ne fait peut être pas assez attention aux émotions de l’autre … à méditer 😊
Merci Anick pour ton retour. Je te confirme que nous ne faisons pas assez attention aux émotions des autres, comme à nos propres émotions. Après avoir médité, il vaut mieux passer à l’action pour chercher à comprendre comment prêter attention à ses propres émotions, ainsi qu’aux émotions de son partenaire.
Enfin, concernant le livre de Gary Chapman, je t’encourage vivement à le lire. Pour ma part, ce livre devrait être proposé au lycée à tout étudiant. Il constitue l’une des bases essentielles pour recevoir et donner de l’amour, en limitant les efforts et le temps gaspillés à tenter de montrer à quelqu’un qu’on l’aime par des canaux qu’il ne comprend pas.
Super article, très complet ! J’avais déjà lu « les langages de l’amour » de Gary Chapman, cela m’a permis de comprendre un certain nombre de choses dans notre couple, car effectivement nous n’avions pas le même langage. Je vais le relire :-)))
Je trouve que c’est une excellente idée de relire le livre des langages de l’amour, puisque, avec le temps, on peut se souvenir de moins en moins de ce qui fait que notre partenaire partenaire se sent aimé. Évidemment, naturellement, en apparence, à parler, sa propre langue, en oubliant les nuances de la langue de nos partenaires.
Sache que je prépare un programme sur ce sujet qui sera présent avant quelques mois sur la plate-forme formation-coupleheureux.com que je suis en train de construire en complément de ce présent blog.
À très bientôt
Merci pour cet article extrêmement complet et tellement inspirant !!! Ta positivité et ton envie de faire toujours mieux et contagieuse, j’adore !!! Les différents langages de l’amour a l’air d’être un super outil pour apprendre à se connaître et connaître son partenaire ! Merci pour toutes ces clés ! Je n’ai plus qu’à les explorer une à une !
Mélanie, je suis hyper content que tu aies trouvé cet article super. Par ailleurs, que ma positivité soit contagieuse, c’est génial. J’espère qu’elle te donne envie de t’impliquer dans ton couple avec la richesse que je partage depuis tant d’années sur ce blog Couple Heureux, ainsi qu’avec celle que je suis en train de préparer avec les programmes qui seront bientôt disponibles sur formation-coupleheureux.com. Ça va être énorme !
Et je te rejoins, les langages de l’amour, c’est un super outil. Il me paraît incontournable dès lors que l’on a le projet de Vivre En Couple. Comment dire l’amour à quelqu’un quand on ne sait pas parler sa langue ? Difficile, n’est-ce pas ?
Ce livre constitue une base que je prendrai le temps de développer dans un programme pour permettre à n’importe qui, désireux d’apprendre à aimer de manière pratique, et avec le souhait de développer un bonheur conjugal, de maîtriser les langages de l’amour. Patience, c’est en préparation.