Dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple 

Dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple 

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Pascal Quionquion

Bienvenue sur Couple Heureux, le podcast conçus pour apprendre à aimer, quelque soit ce que l’on traverse. Aujourd’hui, une question sensible : Dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple ? Est-il sain ou dangereux d’ouvrir son intimité à un tiers ?

Certaines personnes vivent très mal le fait que leur partenaire se confie à quelqu’un d’autre. Même quand tout va bien, le simple fait que des détails intimes soient partagés peut provoquer un sentiment de trahison. Cela peut créer une distance, une sensation de ne plus être dans le même camp. On se sent exposé, jugé, voire vulnérable face au regard extérieur. C’est une des premières raisons qui nous pousse à nous interroger sur la pertinence de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple.

Comprendre les motivations

Avant de trancher sur le « dire ou ne pas dire », il est essentiel de se pencher sur les raisons qui nous poussent à parler – ou à nous taire. Lorsqu’un couple va bien, partager certaines choses peut sembler anodin. Mais lorsqu’une crise survient, cela devient plus délicat. Que signifie cette gêne à ouvrir son vécu conjugal à d’autres ? Est-elle généralisée à tous les sujets ou seulement à certains ? Peut-on parler de tensions du quotidien mais pas d’infidélité ? Peut-on évoquer ses doutes sans sentir que l’on trahit l’autre ? Ces nuances sont importantes. 

Au-delà du contenu, il y a la question des destinataires. À qui accepte-t-on de confier une part de notre vie intime ? Et avec qui est-ce totalement exclu, au risque de se sentir menacé dans son identité ou dans la stabilité du couple ? La décision de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple est donc complexe.

À qui se confier ?

Tout le monde ne peut pas accueillir notre parole de la même façon. Certaines confidences sont bien reçues dans un cadre sûr : un thérapeute, un ami de confiance, une personne bienveillante. Mais d’autres peuvent être mal perçues, mal interprétées, voire retournées contre nous. Il est donc crucial d’identifier un cadre sain dans lequel on peut parler sans mettre en péril ni son estime personnelle ni son lien avec le partenaire.

Parfois, c’est l’autre qui se confie – et c’est là que la difficulté surgit. Cela peut concerner quelque chose de douloureux, mais aussi une joie partagée trop largement. Dans les deux cas, on peut ressentir une atteinte à l’intimité du couple. Ce qui devait rester entre nous devient public, ou perçu comme tel.

Quand le silence devient un fardeau

Il est aussi possible que tu vives une situation complexe aujourd’hui. Tu as envie de parler, de vider ton cœur, mais tu retiens tes mots. Soit parce que tu crains que ton partenaire le prenne mal, soit parce que tu sens que cela heurterait ton image ou ta dignité. Tu as l’impression que parler créerait un problème de plus – et donc tu bloques. Tu préfères endurer en silence plutôt que d’exposer ta souffrance. Ce silence peut vite devenir pesant. Les non-dits s’accumulent, l’inconfort grandit, et tu te retrouves piégé entre loyauté, fierté et besoin de soulagement. Ce questionnement mérite d’être pris au sérieux, car tu ne peux pas rester indéfiniment dans cette impasse intérieure. C’est pourquoi la question de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple est si cruciale.

On dit que le bonheur grandit quand on le partage. Il semble donc légitime de vouloir parler de ce qui nous rend heureux. Il en va de même pour la souffrance. Lorsqu’elle est partagée avec la bonne personne, elle devient plus légère. Le fait de nommer ses maux, de les déposer quelque part, permet souvent de mieux respirer, de prendre du recul et de retrouver un peu de clarté. Partager ne veut pas dire exposer. C’est parfois une nécessité pour continuer à avancer. Le vrai enjeu n’est peut-être pas de dire ou de ne pas dire, mais de choisir comment, pourquoi et à qui l’on confie une part de son histoire.

1. L’équilibre entre discrétion et besoin de soutien

On peut choisir de parler de sa souffrance conjugale, non pas pour affaiblir son couple, mais avec l’intention profonde de lui faire du bien. Il s’agit d’une posture responsable, consciente que ce partage, s’il est bien orienté, peut soulager et nourrir la relation. Mais on ne maîtrise jamais totalement ce que la personne en face fera de nos confidences. Beaucoup de partenaires reviennent blessés d’un échange mal reçu ou mal interprété. Leurs mots ont été utilisés de manière égoïste, déplacée ou maladroite, parfois au détriment de la relation de couple elle-même. Pire encore, ces confidences peuvent altérer les relations d’amitié si un jugement s’installe.

La première chose à entendre ici, c’est l’importance du choix de la personne à qui l’on décide de se confier. L’étymologie du mot confier nous rappelle qu’il s’agit de remettre quelque chose de précieux entre les mains de quelqu’un. Ce n’est pas un simple don d’informations, c’est un acte chargé de sensibilité. Il est donc essentiel de prendre le temps de discerner à qui on parle, pourquoi on parle, et dans quelles circonstances. La question n’est pas si l’on parle de sa vie conjugale – car tout le monde le fait, même inconsciemment. Quand tu évoques un bon moment passé avec ton partenaire, tu partages déjà une part de ta vie de couple.

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Dire ou ne pas dire n'est pas la bonne question

Ce n’est pas tant le fait de parler qui importe, mais à qui, comment et dans quel but on le fait. Même les personnes les plus discrètes laissent parfois transparaître leur bonheur conjugal dans un sourire, un geste ou une remarque anodine. Cela montre que notre vie intime déborde souvent au-delà de nos intentions. La véritable question n’est donc pas « faut-il parler ou non », mais « comment trouver un équilibre entre discrétion et besoin de soutien », surtout en période de crise. Certains préfèrent se taire, d’autres cherchent l’écoute. Dans les deux cas, le choix doit être réfléchi, et il est important de se demander comment aborder le fait de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple.

Quand la relation traverse une difficulté, il peut être tentant de tout garder pour soi. On craint d’être jugé, ou que l’autre se sente trahi. Pourtant, un partage bien encadré peut aider à mieux comprendre ce que l’on vit. Il devient alors un levier de réflexion, et parfois même une première étape vers la réparation. Ce partage ne doit pas se faire au hasard. S’adresser à un ami bienveillant, un coach, ou un thérapeute peut créer un véritable espace d’écoute. Il faut cependant clarifier son intention. Suis-je en train de chercher un miroir ou juste un exutoire ? Est-ce un besoin de me plaindre ou un besoin de mieux me comprendre ? C’est le cœur de la décision de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple.

La qualité de l'écoute compte autant que l'écoute elle-même

Si ton objectif est simplement d’être entendu, n’importe quelle oreille peut faire l’affaire. Mais si tu veux comprendre ce que tu vis, prendre du recul, avancer, alors tu as besoin de quelqu’un qui te renvoie les bonnes questions. Quelqu’un qui ne cherche pas à te rassurer à tout prix, ni à juger, mais à te faire réfléchir. C’est dans ce cadre-là qu’un professionnel peut faire la différence. Toutefois, certaines personnes de ton entourage peuvent aussi jouer ce rôle. Ce sont celles qui écoutent sans commenter, sans chercher à avoir raison à ta place, sans transformer ton vécu en débat. Leur posture bienveillante crée une vraie sécurité.

Il est possible de reconnaître ces personnes : elles t’écoutent en posant des questions qui t’aident à penser. Pas pour creuser ce qui est croustillant ou pour nourrir leur curiosité, mais pour t’accompagner à te comprendre toi-même. Elles ne te disent pas que tu as raison ou tort. Elles veulent simplement comprendre ce que tu ressens et t’amener à en tirer du sens. C’est cela, l’équilibre entre discrétion et soutien. Il ne s’agit pas de parler à tout prix, mais de parler avec discernement, en confiance et avec clarté sur ce que l’on cherche à obtenir de cette parole confiée.

2. L'intimité du couple est un jardin à préserver

Chaque couple possède son espace privé, un jardin intime dont les clés n’appartiennent qu’aux deux partenaires. Respecter ce jardin, c’est comprendre que tout ne mérite pas d’être exposé, encore moins sur les réseaux sociaux ou dans des cercles trop larges. Partager trop largement les détails de sa relation amoureuse, même avec de bonnes intentions, peut fragiliser la dynamique du couple. Les avis extérieurs, souvent mal ajustés, peuvent troubler les processus internes nécessaires à l’évolution du lien conjugal.

Quand tu choisis de parler, tu ouvres une fenêtre sur ton jardin secret. Il est donc vital de t’assurer que la personne en face est capable d’accueillir ce que tu partages sans le déformer, sans le divulguer, et surtout sans en faire un objet de jugement. Ne te laisse pas séduire par ceux qui te disent : « Tu peux tout me dire, je suis une tombe. » Beaucoup de ces tombes sont… ouvertes. Autrement dit : méfie-toi de ceux qui partagent régulièrement l’intimité des autres avec toi. C’est un signal clair : ils ne sont pas dignes d’entrer dans ton jardin.

Le test simple de fiabilité

Pose-toi cette question : cette personne me partage-t-elle des détails privés sur la vie d’autres gens ? Si oui, elle est disqualifiée. C’est un critère de discernement très simple, mais très efficace. Mieux vaut alors te tourner vers un professionnel : coach, thérapeute, conseiller conjugal. Ou, si ce n’est pas possible, vers une personne réellement neutre, discrète et bienveillante, qui sait écouter sans se servir de ce qu’elle entend. N’oublie pas que la décision de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple doit être prise en toute connaissance de cause.

Un autre point trop souvent négligé : le risque de proximité émotionnelle déplacée. Se confier à une personne du sexe ou du genre vers lequel on a un penchant affectif ou sexuel peut créer un effet glissant. Ce qui commence comme un échange bienveillant peut devenir une connexion émotionnelle forte. Et, parfois, ce lien glisse vers quelque chose d’ambigu : une complicité émotionnelle qui déborde. Tu te retrouves pris dans les bras de cette personne, dans un élan qui n’était pas prévu, à te demander comment tu en es arrivé là.

3. Le danger du partage impulsif

Un autre piège à éviter : parler sous le coup de l’émotion. La colère, la tristesse, le désespoir peuvent nous pousser à trop en dire, trop vite, sans filtre. Que ce soit à un proche ou publiquement, cela peut faire des dégâts irréversibles. L’émotion amplifie souvent la réalité. On dramatise, on exagère, on se livre sans nuance. Et ce qu’on partage dans ces moments-là peut non seulement nuire à la relation, mais aussi créer du malaise autour du couple. Même si l’autre partenaire ne sait pas ce qui a été dit, le lien peut en être affecté.

En parlant dans l’impulsion, on reçoit souvent des conseils inadéquats. Les personnes qui t’écoutent ne comprennent pas forcément la complexité de ta relation. Pire encore : ce que tu dis dans l’émotion peut bloquer une réconciliation future. Parce que certaines confidences, une fois prononcées, laissent des traces difficiles à effacer. Même quand tu ne parles que de toi, ton partenaire peut être impacté. La sécurité du lien conjugal repose sur une forme de confidentialité mutuelle. La briser, même à moitié, altère cette sécurité. Cela renforce l’importance de bien réfléchir avant de dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple.

4. Quand le partage devient nécessaire

Cela dit, quand tu ressens une détresse, une tension intérieure, ou une forme de blocage émotionnel, le silence n’est plus une option. Il devient important de chercher du soutien, mais de le faire dans le bon cadre. Avant tout, essaie de commencer par ton partenaire. Dis-lui simplement : « Je me sens dépassé·e, démuni·e, j’ai besoin d’aide. » C’est souvent le premier pas pour rétablir un dialogue. Mais si tu sens que ça ne suffit pas, alors oui, fais appel à un professionnel. De la même façon que tu irais consulter un médecin pour une douleur physique persistante, tu peux consulter un thérapeute pour une douleur intérieure. Ce n’est pas trahir ton couple, c’est prendre soin de lui. C’est une démarche essentielle si tu te demandes dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple.

Il arrive un moment où ce n’est plus seulement ton esprit qui souffre, mais ton corps. Tu ressens des maux de ventre, des migraines, des diarrhées, des sueurs, des palpitations. Tu n’as plus envie d’être en relation, tu veux fuir, tu fais comme si ton partenaire n’existait plus. Tous ces signaux ne sont pas à ignorer : ils disent que ta relation a un impact profond sur toi. Ce sont des symptômes psychosomatiques. Ton corps te parle. Et ce qu’il te dit, c’est que tu as besoin d’un soutien extérieur.

Commence par informer ton partenaire

La première étape, si c’est possible, c’est d’en parler à ton partenaire. Dis-lui : « J’ai du mal à vivre la relation. Je ressens de la détresse. J’ai besoin d’aide. Je ne vais pas bien. » L’idée n’est pas de lui demander son autorisation. Tu ne lui soumets pas ta décision. Tu l’informes, parce que c’est une manière de rester en transparence. Ce n’est pas un vote à deux, c’est ta santé émotionnelle. Et parfois, même si tu as peur qu’il ne comprenne pas, même si tu pressens qu’il refusera, tu dois poser cette phrase : « J’ai le sentiment que tu n’es pas d’accord, mais j’ai besoin de le faire. Donc je le ferai. »

Quand tu ressens une souffrance intense, tu vas aux urgences. Tu n’attends pas que ton partenaire te donne son feu vert. Il en va de même ici. Soit il t’encouragera, soit il te proposera même de t’accompagner symboliquement — en étant présent, en te soutenant dans ta démarche. Mais s’il tente de t’en dissuader, s’il veut te faire croire que tu mets en péril votre relation en allant chercher de l’aide, alors pose-toi de sérieuses questions. Parce qu’un partenaire qui te fait culpabiliser d’avoir besoin d’un soutien extérieur active un levier de manipulation. 

Dans ce cas, ne reste pas seul·e. Je peux t’aider ou t’orienter. J’ai conçu un programme intitulé Maîtriser votre vie – un guide pratique contre la manipulation – qui peut te donner des repères clairs pour sortir de l’emprise. C’est une ressource précieuse si tu hésites à dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple. Pour plus d’informations sur la manipulation, tu peux consulter cet article de l’Inserm sur le sujet : La manipulation mentale.

5. Se poser les bonnes questions

Tu as besoin de parler, mais il est important de choisir à qui. Si c’est un professionnel, un coach, un thérapeute, tu peux te livrer sans filtre, sans mise en forme, sans précaution. Parce que c’est son métier, il sait accueillir ce que tu apportes. Il ne jugera pas, il ne paniquera pas, et il saura te poser les bonnes questions. Mais si tu choisis de te confier à un proche, à une connaissance, pose-toi d’abord les bonnes questions :

  • Pourquoi ai-je envie d’en parler à cette personne ?
  • Qu’est-ce que j’attends de cette discussion ?
  • Est-ce pour me soulager ? Pour « vider mon sac » ?
  • Pour trouver une issue ? Pour me remettre en question ?
  • Pour me protéger de mon partenaire ?
  • Pour valider mon ressenti ? Pour me faire plaindre ? Pour changer ?
  • Et surtout : est-ce que je suis prêt·e à entendre des choses difficiles ? Suis-je en mesure d’accepter un regard différent, un conseil qui ne va pas dans mon sens ? Suis-je ouvert·e à la possibilité d’être moi aussi en tort ?

Ne cherche pas juste une oreille, cherche une conscience

Choisis une personne qui t’a déjà démontré sa fiabilité. Une personne qui ne t’a jamais livré l’intimité d’autrui. Une personne qui ne répand pas de rumeurs, qui ne se nourrit pas de la vie des autres. Une personne capable de vivre avec toi un échange sincère et profond, sans faire couler ton jardin secret sur la place publique. Et encore une fois, si ce que tu vis dépasse ce que ton entourage peut porter, tourne-toi vers un professionnel. Il saura t’écouter sans t’abîmer. Il saura t’aider à avancer sans te juger ni juger ton couple. Et il saura t’aider à te reconstruire. Pour trouver un thérapeute de couple qualifié, tu peux consulter le site de l’Association Française des Thérapeutes Familiaux :SFTF.

Trouver de l’aide pour sa relation de couple : pourquoi et comment partager avec soin

Quand on traverse des difficultés dans sa vie conjugale, la question revient souvent : Dire ou ne pas dire que l’on a des problèmes de couple ? Ma réponse est claire : il faut parler, à condition d’avoir pris soin d’en discuter d’abord avec son partenaire. Si ce n’est pas possible ou si l’équilibre n’est pas là, il vaut mieux se tourner vers un professionnel, un coach, un thérapeute. 

Ce n’est pas toujours facile de franchir le pas, surtout lorsqu’on a déjà vécu une mauvaise expérience avec un professionnel. Mais je vous encourage vivement à ne pas baisser les bras à cause d’une expérience décevante. Trouver le bon accompagnant, c’est un peu comme trouver la paire de chaussures qui vous va parfaitement : parfois, il faut essayer plusieurs avant de trouver chaussure à son pied. Ne restez pas pieds nus face à vos difficultés, cherchez, changez, réessayez.

Avant de vous confier, prenez le temps de réfléchir à vos attentes : pourquoi voulez-vous en parler ? Cherchez-vous du soutien, une autre perspective, une remise en question, ou simplement vous soulager ? Est-ce que la personne à qui vous vous adressez est capable d’écouter sans juger et de garder la confidentialité ? Faites ce tri, car votre intimité mérite d’être protégée. Partager impulsivement, sous le coup de l’émotion, notamment sur les réseaux sociaux ou avec des proches qui ne sont pas forcément bienveillants, peut fragiliser encore plus votre couple. Les avis extérieurs, souvent simplistes, risquent d’amplifier les tensions ou de brouiller votre regard.

Ecoute ton corps

Si vous ressentez un mal-être profond, des signes physiques liés au stress (maux de ventre, céphalées, sueurs, envies de fuir…), cela signifie que vous avez vraiment besoin d’un soutien extérieur. Parlez-en à votre partenaire, sans chercher son aval, mais pour l’informer. Cela permet de préserver une forme de transparence dans le couple, même si vous devez ensuite consulter seul(e). Il arrive malheureusement que certaines situations rendent le dialogue impossible, notamment en cas de violence ou de manipulation. Dans ces cas, n’hésitez pas à contacter un professionnel pour vous accompagner en toute sécurité.

Enfin, si vous connaissez quelqu’un qui vit une situation difficile dans son couple, n’hésitez pas à lui partager ce message ou à lui donner les coordonnées d’un professionnel digne de confiance. Parler, quand c’est fait dans les bonnes conditions, c’est se donner une chance de reconstruire, de progresser, d’apprendre à aimer autrement. Mais toujours en veillant à protéger l’intimité du couple, à choisir les bons interlocuteurs et à avancer à son rythme.

Si tu as été déçu·e d'un accompagnement, ne reste pas là

Certains me disent : « J’ai déjà vu un psy, un thérapeute conjugal, un coach… Ça n’a pas fonctionné. J’ai été déçu·e. » Et alors ? Tu vas t’arrêter là ? Parce qu’un praticien t’a mal accompagné, tu renonces à toute forme d’aide ? C’est comme dire : « J’ai essayé trois paires de chaussures, elles m’ont fait mal… Donc je vais marcher pieds nus sur le bitume brûlant. » Non. Tu changes de chaussures. Tu changes de marque. Tu changes de style. Et si nécessaire, tu vas chercher du sur-mesure. Mais tu ne renonces pas à marcher. C’est pareil pour l’accompagnement : il y a des praticiens plus ou moins compétents, plus ou moins alignés avec toi. Et c’est exactement pour ça que je propose un appel initial offert, pour que tu sentes si je suis la bonne personne, si ce que je te propose te parle.

Tu n’as pas arrêté d’aller chez le dentiste parce qu’un dentiste a raté ton plombage. Tu es allé chercher un autre. Tu as cherché le bon. Tu peux faire la même chose avec l’accompagnement conjugal. Et parfois, une seule séance suffit pour sentir si tu veux avancer avec moi ou pas. Il y a des personnes qui font cet appel, qui sentent que c’est juste, et qui entrent ensuite dans un programme avec clarté et confiance. Mais surtout, ne te dis pas : « Puisque j’ai été mal accompagné·e une fois, je ne veux plus jamais revivre ça. » Ce serait une double peine.

Cherche une écoute neutre, pas un camp

Tu n’as pas besoin de quelqu’un qui se range dans ton camp contre ton partenaire. Tu as besoin de quelqu’un qui cherche à comprendre. Je me souviens d’une femme en Afrique qui m’a dit récemment : « Ton écoute m’a bouleversée. Parce que pour une fois, j’ai pu parler sans qu’on me dise automatiquement de rester ou de partir. J’ai senti que tu cherchais d’abord à comprendre ce que je vis. Et ça… c’est rare. » Et c’est exactement ça que je te propose. Une écoute sans jugement, sans agenda, sans précipitation. Pour en savoir plus sur la communication non violente, un outil essentiel pour mieux s’exprimer, tu peux visiter le site : CNV France.

Partager, ce n’est pas mal. Mais choisis comment et avec qui.

Le bonheur conjugal est possible. Il demande du courage, de la lucidité, de la patience, mais aussi le soutien adapté. Ne reste pas seul·e. Parler, c’est déjà avancer. Pour plus de conseils sur les relations de couple et la communication, n’hésite pas à consulter notre article sur le site Couple Heureux : C’est tendu dans votre couple.

" Parler de ses difficultés de couple, c'est choisir de construire à conditions d'avoir trouvé la bonne écoute."
Pascal quionquion

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