Comment ne pas se sentir dépassé

L’impossible n’exister que dans notre mental

Il est possible que vous ayez le sentiment d’être dépassé et que vous vous disiez : « Mais je ne peux pas être un super partenaire ». Comment ne pas se sentir dépassé face à une telle proposition ? Cela peut même être nourri par le fait que vous ayez écouté un podcast intitulé « Dix moyens pour devenir un super partenaire« . Si vous ne l’avez pas écouté, prenez le temps de le faire avant d’écouter ce podcast du jour.

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Vous vous demandez comment ne pas se sentir dépassé. Or, dans ce podcast, je vous présenterai quatre choix salutaires à mettre en place lorsque vous vous sentez dépassé. Mon objectif est que vous ne vous sentiez pas submergé. Jamais.

Même si vous doutez de vous et avez le sentiment d’être loin d’être super, nous allons aborder ce sujet ensemble. Nous verrons comment dépasser ce sentiment. Je vous fournirai des outils concrets et pratiques pendant ce podcast, ainsi que des exercices, afin que vous puissiez faire ces quatre choix salutaires et vivre une vie de couple meilleure. Pas de blabla, juste des solutions concrètes pour surmonter ces défis.

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Pourquoi se mettre la pression ? 

Vous pouvez vous poser la question suivante : en quoi est-il bénéfique d’être un super partenaire ? Je ne vous listerai pas l’intégralité des raisons à cela, mais je voudrais commencer par le premier bénéfice : travailler à être un super partenaire est bénéfique pour vous. Cela vous est bénéfique parce que vous travaillez sur votre image, vous impactez votre propre estime de vous. 

Quand vos choix, votre posture, et votre manière d’être sont appréciés, vous recevez des signes positifs de votre partenaire. Cela indique qu’ils se sentent valorisés, aimés, et privilégiés de vous avoir dans leur vie. Ils aiment votre compagnie et trouvent vos décisions judicieuses. Elles sont pertinentes, adaptées, saines, salutaires, enrichissantes, pleines d’amour et basées sur des valeurs solides.

Tout cela a un impact direct sur vous. Vous ressentez une croissance intérieure. Vous réalisez que votre partenaire découvre en vous des qualités, des valeurs, une sensibilité et des richesses importantes. Ce sont autant d’éléments bénéfiques pour vous que l’on pourrait énumérer. Vous en avez besoin. Dites-vous que vous avez besoin de cela. 

Un engrais pour l’estime de soi

Quand vous travaillez pour être un super partenaire, vous nourrissez non seulement cette réalité, mais aussi votre estime de soi. Vous pouvez vous endormir avec la satisfaction de savoir que vos choix tout au long de la journée étaient judicieux. Je ne vous dis pas que tous vos choix étaient parfaits ni que votre partenaire devrait applaudir toutes vos actions. Toutefois, vous avez la capacité de reconnaître et d’apprécier vos propres efforts.

Quand vous avez mis en œuvre les dix moyens pour être un super partenaire, cela signifie que même lorsque votre partenaire n’apprécie pas un de vos choix. Cela peut concerner une direction que vous avez prise ou une option que vous avez choisie. Vous pouvez tout de même vous dire que vous avez fait un bon choix.

Ce n’est pas la réaction de votre partenaire qui déterminera si votre choix était bon, mais les raisons profondes et sérieuses qui ont motivé votre décision. Je vous informe, ou peut-être vous rappelle pour ceux que j’accompagne, qu’un bon choix n’est pas déterminé par le résultat lié au choix en lui même, mais par les motivations qui ont conduit à le faire.

Lorsque vous travaillez pour être un meilleur partenaire, vous nourrissez votre estime de vous parce que vous augmenterez le nombre de fois où vous ferez de bons choix. Peu importe les résultats, vous aurez une assise intérieure solide qui influencera positivement votre relation avec vous-même. D’ailleurs, parmi les commentaires des personnes qui ont écouté le podcast « Les dix moyens d’être un super partenaire », plusieurs m’ont fait part de leur surprise en découvrant que les trois premiers moyens proposés sont centrés sur soi. Ils visent, en effet, un mieux-être personnel, une meilleure relation avec soi-même. 

Écoutez ce podcast. Et si vous l’avez déjà fait, et que vous ne vous souvenez plus de ces points, vous avez besoin de le réécouter. Après ce podcast, prenez vos notes et revoyez les trois premiers moyens pour être un super partenaire. Vous réaliserez à quel point cela vous est bénéfique.

Devenir un super partenaire est-il un fardeau ?

Si vous vous dites que travailler pour être un meilleur partenaire ajoute un fardeau à un fardeau déjà présent, ce ne devrait pas être le cas. Si tel est le cas, vous avez besoin de savoir comment ne pas vous sentir dépassé. 

D’ailleurs, si cela semble être un fardeau, c’est peut-être parce que vous avez déjà la préoccupation de devoir être une personne exceptionnelle. De ce fait, il est possible que ce fardeau d’être super soit déjà présent dans votre vie. Vous avez donc besoin de découvrir votre propre valeur. 

Vous êtes de l’or

L’or, par exemple, est un minéral que l’on trouve souvent là où l’on ne s’attend pas à en trouver. Il n’y a pas de chemin pavé et illuminé indiquant la présence d’or. Vous devez creuser, tamiser des rochers, soulever de la poussière et, après beaucoup d’efforts, découvrir des pépites d’or ou même des lingots.

De la même manière, l’or ou les diamants en vous sont cachés dans des endroits inattendus. C’est avec du temps, des efforts et de l’introspection que vous découvrirez votre véritable valeur. Si être un super partenaire semble être un fardeau, c’est que vous n’avez pas encore découvert l’or que vous êtes. Je ne parle pas seulement de l’or intérieur, mais du trésor que vous êtes en tant que personne. Vous êtes magnifique, superbe et riche de l’intérieur. 

Comme je l’ai écrit à une femme ce matin, vous êtes riche de vos valeurs, de votre volonté de bien faire, de votre quête de justice et de votre aspiration à construire une société faite d’amour et d’authenticité. Cela, c’est de l’or pur. Vous êtes de l’or, et chaque fois que vous honorez vos valeurs, voyez cela comme une rencontre avec votre propre richesse. Je ne vous demande pas d’être un super partenaire en espérant que, faire quelques exercices vous transforme en toc massif. L’or est déjà là. Vous êtes de l’or.

Révélez l’or que vous êtes

Il est vrai qu’on aura sans doute à gratter, à nettoyer, à peut-être même fondre pour séparer l’or de ce qui n’en est pas. Mais vous êtes de l’or. Est-ce que vous entendez ce que je suis en train de vous dire ? Je ne vous demande pas d’acquiescer ou d’être d’accord avec moi. Je vous demande de faire un pas de foi, de vous dire : « Pascal, je n’avais pas conscience de ça. Merci de mettre en évidence cette réalité, de mettre le doigt dessus et de me faire réaliser que je suis de l’or ». Ce n’est pas que vous contenez de l’or, c’est que vous êtes de l’or, même si cet or contient des impuretés qui seront nettoyées au fur et à mesure.

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Vous êtes de l’or avec vos imperfections

Je ne voudrais pas que, parce qu’il y a des impuretés, vous vous disiez : « Non, finalement, je ne vaux rien ». La valeur de l’or est entière, même s’il y a encore des impuretés, parce qu’on ne l’a pas encore nettoyé, fait fondre, ou filtré. C’est de l’or quand même. Vous êtes de l’or. Alors, quand vous avez cette impression d’avoir à porter un poids, de vouloir devenir un super partenaire et que vous vous dites : « Non, je suis déjà dépassé parce que je n’ai pas de qualités, pas de valeur, pas de richesse, je ne vaux rien », souvenez-vous que vous êtes de la richesse. Vous vous sentez dépassé ? Dites-vous que vous êtes de la richesse, à découvrir, à nettoyer, à polir. Peut-être que vous êtes encore de l’or brut ou un diamant brut, et que vous avez besoin d’aspirer à rencontrer des situations de vie qui vont vous permettre d’enlever les impuretés.

Je ne vous vends pas l’idée que tout sera magnifique et que quelqu’un d’autre fera quelque chose de magnifique de vous. Non. Vous êtes entre vos propres mains. C’est vous qui allez faire quelque chose de magnifique de vous, et vous le ferez uniquement si vous êtes convaincu d’être de l’or, un diamant, parce que vous aurez l’envie de révéler toute la richesse et la beauté que vous êtes. Avant d’être un super partenaire, ne vous sentez plus dépassé par l’incapacité à voir votre propre beauté et richesse. Vous êtes richesse et beauté.

Le mensonge qui vous guette

Ne vous laissez pas submerger par l’idée que vous ne valez rien. Ne vous laissez pas submerger par ce que les autres peuvent penser de vous. Ni même par cette habitude héritée de l’enfance, de vous faire croire que vous ne valez rien. Vous êtes de l’or, une êtes une perle. Vous êtes un diamant. Peut-être que vous ne le savez pas encore pleinement, peut-être que vous n’en avez découvert qu’une partie. Mais il vous reste à parcourir un chemin pour continuer à révéler cette beauté, votre beauté.

Il est même possible que, par moments, comme me le disent certaines personnes en couple, votre partenaire voie davantage votre beauté que vous-même, et que vous tombiez dans le piège de vous dire : « Non, il dit ça parce qu’il m’aime, parce qu’il veut m’encourager, il ne veut pas me froisser ». Pourquoi pensez-vous cela ? Si votre partenaire vous a dit que vous êtes une perle, que vous êtes de l’or, ce n’est pas pour que vous ne vous découragiez pas, mais parce qu’il le croit vraiment. Il le voit en vous. Parfois, on n’est pas toujours le mieux placé pour se voir, pour voir certains aspects de soi. Mais une vision partagée peut être bien plus riche.

Posez un regard vrai

Regardez-vous et voyez comment votre partenaire vous voit. Enrichissez ce regard et découvrez le super que vous êtes, la superbe que vous êtes, la richesse et la beauté que vous êtes. Utilisez cette beauté et cette richesse pour devenir un super partenaire et faire en sorte que le sentiment d’être dépassé se retrouve sur la carpette.

Je ne vous ai pas encore donné les quatre choix salutaires à faire pour ne pas se sentir dépassé. Mais je vois déjà que vous comprenez que vous avez tout le potentiel pour mettre au tapis cette forme de mensonge, de contre-humilité.

Quels étaient vos rêves de bonheur à deux

D’ailleurs, si je me réfère aux rêves que vous aviez quand vous avez commencé à vous fréquenter ou à fréquenter quelqu’un, vous vous êtes dit: « Je vais me mettre en couple avec quelqu’un en espérant plaire à cette personne, même si je sais que je suis minable, que je ne vaux rien, que je n’ai rien à lui apporter et que vraiment, je suis un déchet. » Quoi, un cageot? Pas sur le plan physique, mais sur le plan de l’être. Loin de là!

Il est possible que vous ayez choisi de vous mettre en couple pour essayer d’être aimé alors que vous ne vous aimez pas suffisamment. Heureusement que quelqu’un va m’aimer parce que je n’arrive pas à m’aimer moi. J’ai besoin de puiser dans la capacité de quelqu’un à m’aimer pour essayer de respirer, de sortir quelque chose de magnifique et de voir briller les yeux de la personne qui me regarde. Parce que quand je me regarde, moi, je n’ai pas les yeux qui brillent. Peut-être est-ce là tout l’intérêt de prendre du temps pour vous explorer et vous admirer, vous observer et vous découvrir. Peut-être vous taire, vous regarder et commencer à apprécier même ceux qui ne vous paraissaient pas appréciables.

Offrez-vous le rêve auquel vous croyiez

Ce pourrait être un premier exercice : vous dire que vous n’aimez pas telle chose en vous alors que votre partenaire vous dit l’aimer. Peut-être avez-vous besoin d’apprendre à l’aimer à votre tour. Du coup, cesser de penser que votre partenaire a tort. Peut-être avez-vous besoin d’accepter de ne pas comprendre pourquoi il aime cela en vous. Le temps est sans doute venu de considérer ce que l’autre apprécie comme un atout. Pas forcément un atout pour vous, mais un atout parce que déjà, votre partenaire le voit comme tel. Si donc vous le prenez comme un atout, vous pourrez en faire profiter d’autres. Peut-être cette fois-ci de manière consciente, et pas seulement inconsciente.

Quand vous avez commencé à vous mettre en couple, vous n’avez pas eu le rêve d’être dans un couple banal dans lequel on s’aime couci-couça. Vous aviez déjà le rêve d’être dans un couple au sein duquel vous seriez avec un super partenaire. Peut-être pas que vous seriez vous-même capable d’être un super partenaire, mais que le partenaire avec lequel vous seriez serait super. C’est beau, non? Notez, au passage, que vous aviez peut-être le sentiment de vous sentir dépassé, déjà à l’époque. Dépassé par l’idée d’être un super partenaire. Ne pensez-vous pas? 

Que dites-vous d’offrir à votre partenaire quelqu’un qui pourrait pour lui ou elle serait un super partenaire ? Quelqu’un qui correspond aussi à son rêve d’être avec quelqu’un de formidable, de génial ? Une personne qui ne veut pas d’un couple nian-nian. Au contraire, une personne qui aspire à un couple beau, simple, vrai, profond, authentique. Un couple qui construit, qui progresse, qui chemine, qui se dépasse, qui évolue, qui apprend.

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Offrez un super partenaire à votre conjoint

Vous aimez cela chez votre partenaire et vous comprenez pleinement pourquoi vous l’aimez. L’instaurer en vous peut nourrir l’idée que oui, votre partenaire aussi l’appréciera. Il verra la beauté de qui vous êtes encore en construction, en devenir. Comme cet or, disais-je, sur lequel il y a encore des impuretés, mais qui a tout intérêt à travailler sur lui-même pour se polir et se montrer comme il est, avec sa propre beauté.

Le premier exercice : le résultat comme indicateur

Si vous voulez savoir comment ne pas se sentir dépassé, prenez le temps de faire le premier exercice que je vous présente ici. Utilisez le résultat de ce que vous aurez fait comme un révélateur de votre beauté intérieure. La plupart du temps, on a tendance à considérer le résultat comme un but un à atteindre le plus vite possible. Désormais, considérez le résultat, non pas comme quelque chose qui doit venir vite, mais qui vient confirmer que vous êtes sur la bonne route. Cela veut dire que finalement, le résultat n’est pas un produit fini, mais un indicateur.

C’est intéressant d’entendre que quand vous travaillez pour être un super partenaire et que vous avez le sentiment d’être dépassé, c’est parce que parfois, vous avez l’aspiration à obtenir des résultats très vite, peut-être trop vite. Comme disait ma belle-mère: « Quand on mange un fruit vert, c’est péché. » Attendez qu’il mûrisse. Favorisez sa maturation. Posez-le loin d’un autre fruit qui pourrait ralentir ou bloquer sa maturation. Prenez des jalons sur votre parcours, ce sont des étapes qui montrent que vous allez dans la bonne direction.

Par exemple, quand on veut faire mûrir une papaye, il y a une méthode spécifique à suivre. Bien que j’ai rarement l’occasion d’acheter des papayes, je l’ai bien retenue. Lors de mon voyage de noces, j’ai appris cette méthode d’un guadeloupéen. Je pensais que les papayes n’étaient pas bonnes. Vivant en métropole depuis ma naissance, je trouvais ces fruits chers et trop verts.

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Un insulaire m’a expliqué qu’avec un couteau, il faut légèrement inciser le fruit sans aller jusqu’à la chair. On fait cela tout autour de la papaye. Puis, on la dépose où on veut en faxant preuve de patience. Jour après jour, on observe ces incisions. Elles vont s’écarter. Le fruit se déshydratant, se concentre en saveurs et mûrit plus rapidement. Quand on voit la chair apparaître au fond des rainures, on sait que le fruit est mûr, prêt à être dégusté.

Se fier aux indicateurs 

Depuis que j’ai découvert cette méthode, à chaque fois j’achète une papaye, je suis ces étapes. Enfin, je sais me diriger dans la bonne direction pour obtenir une papaye mûre. De la même manière, je veux que vous sachiez comment faire les bons choix pour devenir un meilleur partenaire, tournant ainsi le dos à l’impression de se sentir dépassé. Avant de devenir un meilleur partenaire, ces choix feront de vous un meilleur vous-même. Vous verrez ainsi les signes vous indiquant que vous êtes sur la bonne voie.

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Les choix de progrès ou de ralentissement

Dans ce premier exercice, je voudrais que vous regardiez votre vie en observant les choix que vous avez faits? Observez ceux qui vous ont amené à progresser et à révéler le trésor, la beauté, l’or, le diamant que vous êtes. Vous pouvez les noter les uns après les autres sur votre cahier de vie en une colonne. Dans une deuxième colonne, vous pouvez écrire les choix dont vous êtes conscients et qui abîment ou ralentissent la révélation de la beauté que vous êtes.

1) Les choix qui révèlent votre beauté

Laissez-moi vous donner quelques exemples. Peut-être qu’un des choix qui permet de révéler la beauté que je suis, c’est que j’ai choisi d’enlever de ma vie des choses qui m’entravent, comme la consommation de certaines drogues ou de manière générale, des comportements addictifs. Quand c’est addictif, si j’en consomme, ça ne va pas. Du coup, je l’enlève parce que ma valeur de la liberté, fortement inscrite en moi , se sent froissée. Or, ayant choisi de promouvoir tout ce qui encourage la liberté, je me sens en porte-à-faux . Par conséquent, le café, le tabac, le cannabis, les jeux d’argent ne font pas partie de ma vie. 

Pour ma part, tant qu’une chose n’est pas addictive, elle est la bienvenue. C’est une façon de bonifier ce que je découvre chez moi. C’est une manière de conserver la pureté de l’or que je suis.

2) Les choix qui abîment votre beauté

De la même manière, je vais constater les comportements qui m’abîment. Par exemple, je ne dis pas ce que je pense. Pourquoi ? 

Je vais l’écrire sur mon cahier de vie. Ensuite, je prendrai la décision de faire des choix pour y mettre un termes. Du coup, si je pense quelque chose, c’est peut-être bon pour moi. Donc je vais d’abord me le dire à moi-même et l’écrire sur mon cahier. 

Si je pense quelque chose, cela peut être bénéfique pour quelqu’un d’autre, au demeurant. Peut-être ai-je besoin d’apprendre à accepter que la personne n’apprécie pas ce que je pense. Mais cela ne veut pas dire que je doive m’empêcher de le dire. Alors je le dirai de manière assertive, en étant attentif à la sensibilité de la personne. 

Je sais que « je peux blesser » quelqu’un. En même temps, je sais ne pas avoir le pouvoir de blesser quelqu’un. Si la personne se sent blessée, ce n’est pas parce que j’ai voulu la blesser, c’est parce qu’elle a mal pris ce que je lui ai dit. J’accepte donc que la personne le prenne mal.

Manifestez vos choix 

Vous voyez l’exercice que l’on peut faire? Vous pouvez prendre le temps après ce podcast pour réfléchir et écrire sur votre cahier de vie. Manifestez vos choix. Ils valorisent la beauté que vous êtes. Quant aux actions qui abîment votre beauté et ralentissant la révélation de cette beauté, remplacez-les par des choix bénéfiques. 

Où en êtes-vous ? 

En plus, lorsque vous parcourez un chemin, je veux que vous ne soyez pas en évaluation constante de vous : à vous dire « oh purée, je n’en suis que là, » ou « j’en suis déjà là. » Dans les deux cas, c’est une évaluation. Pourquoi « déjà là » par rapport à quoi? Vous étiez censé aller moins vite? Sur quelle base? Ou bien « je n’en suis que là »? Pourquoi? Vous avez le sentiment de ne pas avoir avancé assez vite? Sur quelle base? Pourquoi deviez-vous aller plus vite? Vous aviez rendez-vous avec quoi? Avec qui? À quelle heure?

Supprimez l’évaluation

Enlevez ces deux principes d’évaluation et, quand vous êtes sur votre parcours, dites-vous « J’en suis là. » Il n’y a donc plus de « déjà là » ou « que là ». « J’en suis là. » Je prends conscience de là où j’en suis, sans évaluation, sans jugement, avec bienveillance.

En pensant « J’en suis là. », d’aucuns pourraient vous dire  « Quoi? Tu n’as pas encore compris ça? ». Et vous, de répondre : « Non, je ne l’ai pas compris, j’en suis. » Non, pas « encore là » où « j’en suis plus loin que ça. » Non, « j’en suis là » suffit largement. 

Dites-le ou pensez-le en étant la personne en or. Oui, vous savez aussi autour de vous qu’en étant de l’or, existent des impuretés, comme je le dis depuis le début de ce podcast. Il est temps de les accepter. Nous ne vivons pas dans une course. Donc « je n’en suis pas encore là » importe peu. « J’en suis là. » Devrait nous suffire. 

photo of coupe walking on grass field
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J’en suis là

Dans votre évolution, prenez l’habitude de vous dire « J’en suis là. Il y a quelques mois, j’en étais là. Aujourd’hui, j’en suis là et je manifeste de la gratitude d’en être là ». Magnifique. Je travaille pour être un super partenaire et je travaille pour ne pas me sentir dépassé. Et je le fais même si cela semble une montagne à gravir pour parvenir à être un super partenaire. Et finalement, peu importe que cela ressemble à une montagne ou pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas à remplir un programme dans un temps déterminé. Du coup, je sais comment ne pas me sentir dépassé puisque j’avance à mon rythme. 

J’en suis là. J’accepte d’en être là. Je prends connaissance de la situation. Je note l’information comme quand je regarde une carte routière en me disant « J’en suis là. » J’accepte. Cela peut être le refrain que vous allez commencer à vous répéter jour après jour, pendant un mois, jusqu’à notre prochain podcast : « J’en suis là. » Ce n’est pas que je me sens dépassé, c’est que j’en suis là, c’est tout. Le jour viendra où j’en serai là, ailleurs, puisque j’avance. 

Plus de comparaison 

Sur les dix moyens d’être un super partenaire, vous pourriez donc vous dire « J’en suis là » et non plus « J’en suis déjà là » comme pour donner l’impression aux autres qui en sont encore derrière, selon vous, que vous avez de l’avance. Non, dites-vous « j’en suis là ». « Et toi, tu en es là? » J’accepte. J’entends.

Souhaitez-vous un beau parcours dans les dix moyens d’être un super partenaire. Faites-le tranquille d’autant qu’il n’y a pas d’ordre. Nul n’est besoin de faire le premier, le deuxième, le troisième, le quatrième, le cinquième, etc.  

Quelqu’un va commencer par le 10ᵉ, un autre par le troisième, un autre par le premier, un autre encore par le cinquième. Et puis, dans le cinquième, il y en a un qui est là, puis un autre qui en est là, un autre qui est là dans le troisième. Qu’importe finalement. Entendez-vous que je vous demande de vous défaire de votre volonté de jugement bien trop présente ? Bien enracinée ? Défaites-vous en, s’il vous plait. Il n’y a aucune place, ici, pour le jugement.

Le protocole 30 jours

Accueillez pendant 30 jours cette volonté de vous dire « J’en suis là. J’accepte d’en être là. Je suis de l’or. De l’or en barre, de l’or dure (en deux mots), et j’en suis là. De ce fait, je manifeste de la gratitude d’en être là. J’apprécie d’en être là. Merci à l’univers, merci à Dieu, merci à qui vous voulez. Dites merci à votre partenaire qui a participé au fait que vous en soyez là, dans les passages difficiles comme les moments heureux. 

Cela peut aussi avoir un impact considérable sur la façon dont nous voyons notre partenaire lorsque nous avons l’impression d’être en avance sur lui. Nous croyons avoir compris, changé et travaillé sur nous-mêmes, tandis que notre partenaire semble rester au même point. Finalement, il est là où il en est, et moi, je suis là où je suis. Ni l’un ni l’autre n’est meilleur ou pire ; c’est simplement différent. J’accepte que chacun soit à son propre stade d’évolution.

Un poids en enlever 

Ce raisonnement tient aussi la route pour nos enfants. « Il a 20 ans », se dit-on, « et il en est encore là ? Il n’a pas compris ! » Et alors ? Quelle est la règle ? Auriez-vous reçu un manuel sur votre enfant dans lequel il était écrit qu’à 19 ans, il devait avoir acquis telles compétences ? À 17 ans, il devait maîtriser ceci et cela ? À 20 ans, il devait manifester telle compréhension ? 

L’école nous abîme déjà avec cette tendance à nous comparer et à nous ranger dans des cases, en décrétant qu’à tel âge, certaines compétences doivent être acquises. À un autre âge, d’autres compétences sont exigées. Cela mène à des situations où certains enfants, ayant développé certaines aptitudes bien avant leur âge, sont rejetés par le système scolaire sous l’étiquette de « hauts potentiels » car celui-ci n’est pas conçu pour accueillir leur progrès précoce. À l’inverse, d’autres enfants, qui n’ont pas encore atteint les compétences attendues, sont également écartés, car leur progression est jugée anormale pour leur âge.

Offrez-vous la liberté

Vous pouvez sortir de cette approche et accueillir. Profiter d’en être là où vous êtes. Jouissez d’être là où vous en êtes, et de qui vous êtes, sans vous comparer. D’ailleurs, la comparaison est un moyen minable qui fait qu’on se sent généralement dépassé. 

J’aimerais justement que vous envisagiez de ne vous comparer à personne d’autre que vous. Quand vous dites « J’en suis là, » que ce soit par rapport à vous. Ne vous comparez à personne d’autre que vous. C’est un super moyen de ne pas se sentir dépassé. 

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Comment ne pas se sentir dépassé ?

Si vous deviez répondre à la question « Comment ne pas se sentir dépassé? », vous pourriez dire « En me comparant à moi. » Et si vous me dites ça, je dis « Bingo! » Vous avez tout compris. Cela veut dire que vous en serez là où vous en êtes par rapport à vous et qu’il n’y a plus cette possibilité de vous dire « Je n’en suis que là » ou « J’en suis déjà là, » puisque vous êtes en comparaison par rapport à vous-même. Vous ne pouvez pas vous reprocher de ne pas savoir ce que vous ne saviez pas, ou d’apprendre maintenant ce que vous ignoriez. Ni même de ne pas maîtriser ce que vous saviez intellectuellement mais pas expérientiellement. Cela n’a pas de sens. Vous disant, « Je me compare à moi », cela signifie que vous prenez conscience qu’il n’existe aucun moyen extérieur à vous pour vous évaluer. Comment ne pas se sentir dépassé ? En se comparant à soi. C’est de l’or pur.

Les quatre choix salutaires à faire quand on se sent dépassé

Il est temps de vous livrer les quatre choix salutaires à faire quand on se sent limité ou dépassé. 

Premier choix salutaire : Se souvenir de la raison, du sens

Le premier, c’est de se souvenir de la raison pour laquelle on fait les choses. Voilà pourquoi j’y vais. Savoir dans quel but je fais ça. Ce faisant, tout faire pour nourrir ce pour quoi. J’appelle ça la quête de sens. 

C’est une façon de me focaliser sur le résultat, au bout du chemin, même s’il ne s’agit que d’une étape lointaine. Comme je l’ai dit tout à l’heure, il peut s’agir de mini-résultats au fil de mon parcours. Je mettrai l’accent sur la raison d’être en priorité. Grâce à cette emphase, je saurai ce que je veux vivre. 

Vous voyez qu’on entre dans une approche existentielle.  

Deuxième choix salutaire à faire : faire de son mieux

Le deuxième choix consiste à centrer à faire toujours de son mieux. Pour illustrer ce point, je me réfère à l’un des quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz, que je vous encourage vivement à lire. 

Parmi ces accords, l’un d’eux est justement de toujours faire de son mieux. Mais faire de son mieux par rapport à quoi ou à qui ? La réponse est simple : uniquement par rapport à vous-même, en fonction de ce que vous savez et de ce dont vous êtes capable.

Rappelez-vous que vous êtes de l’or, une perle et un diamant, et que votre mission est de révéler cette beauté intérieure. Lorsque vous prenez des décisions, prenez-les en visant à dévoiler qui vous êtes vraiment. Faire de votre mieux vous permet de répondre avec assurance aux critiques. Si quelqu’un vous dit, « Tu aurais pu faire mieux, » vous pouvez rétorquer, « Non, j’ai fait de mon mieux. » Et si l’on insiste, « Tu aurais pu aller plus vite, » demandez « Plus vite que quoi ? Pour qui ? Pourquoi ? »

Lorsque vous avez la certitude d’avoir donné le meilleur de vous-même, vous semez une paix profonde facile à ressentir. Cette sérénité que vous semez en vous-même est magnifique. Vous cultivez de l’estime de soi, du bien-être, de la stabilité et du bonheur.

Troisième choix salutaire : apprendre à dire non

Lorsque vous vous sentez limité ou dépassé, apprendre à dire non est vital. Si quelque chose ne vous convient pas ou est trop pour vous, sachez que vous pouvez refuser. Mais refusez avec la certitude que votre « non » ne diminue en rien votre valeur. Dire non ne signifie pas que vous n’êtes pas de l’or, un diamant ou une perle. Vous dites « non » précisément parce que vous êtes conscient de votre valeur et que dire « oui » irait à l’encontre du chemin que vous empruntez pour révéler votre beauté intérieure.

En disant « non », vous prenez soin de vous et respectez votre évolution personnelle. C’est cette clarté et cette assurance qui renforcent votre estime de soi. De ce fait, vous vous offrez de progresser avec confiance sur votre chemin de vie.

Vous voyez que dire « non » est essentiel pour laisser émerger votre beauté et votre bien-être. Il est salutaire de dire « non » parce que vous souhaitez vous révéler, poser des limites, apprendre à vous connaître. Utilisez votre « non » pour vous aligner avec qui vous êtes et manifester votre véritable essence. Dire « non » avec sérénité vous permet de rester fidèle à vous-même. 

Quatrième choix salutaire : ne jamais se comparer

Le quatrième choix essentiel est de ne jamais vous comparer aux autres. Vous êtes unique, dans votre propre peau, avec votre beauté, vos limites, vos carences, vos qualités, vos forces et vos faiblesses. Tout cela fait de vous une personne magnifique. Il est bénéfique, bien que peut-être prématuré, d’être reconnaissant pour vos limites et faiblesses. Reconnaissez-les et soyez même ravi d’avoir ces aspects. Vous n’avez pas besoin de plus pour être complet.

Exercez-vous à manifester de la gratitude pour vos limites, vos faiblesses, vos incapacités, pour ce que vous ne connaissez pas, ne comprenez pas ou ne maîtrisez pas. La gratitude pour ces aspects de vous-même est un moyen concret de transformer le sentiment d’être dépassé en une opportunité de révéler qui vous êtes vraiment.

couple libre et heureux

Concluons

Vous avez, dans le podcast du mois dernier, plusieurs outils concrets pour devenir un super partenaire. Depuis lors, vous savez pourquoi vous voulez améliorer vos relations et où vous avez déjà bien progressé. Vous vous sentirez sans doute dépassé et, désormais, vous savez comment ne pas vous sentir dépassé. Les domaines où vous devez encore travailler sont clairs et contribueront à révéler la beauté de votre partenariat.

En progressant ainsi, vous augmentez votre estime de vous-même, votre stabilité intérieure et votre capacité à vous détacher de la dépendance émotionnelle. Plus l’amour que vous vous portez sera sain, plus celui que vous offrirez à votre partenaire sera sain. Cela s’étend naturellement à vos enfants et à toutes les personnes qui vous entoureront.

Allez au bout du travail

Je vous encourage à relire ce présent article ou à l’écouter en podcast audio ou video. La raison en est simple : ces concepts importants méritent plusieurs écoutes pour être pleinement intégrés. Prenez des notes, identifiez les points à travailler en priorité et faites les exercices proposés.

Notez votre objectif de « révéler votre beauté » dans votre cahier de vie. Cette beauté inclut tout ce que vous êtes, intérieurement et extérieurement. En révélant votre beauté intérieure, elle se manifestera aussi à l’extérieur, impactant positivement vos relations et votre manière d’être dans le monde.

Si vous avez des remarques ou des questions, n’hésitez pas à les déposer sur le blog Couple heureux ou sur l’application de podcast que vous utilisez. Si vous souhaitez un entretien pour aborder des aspects plus difficiles, je suis prêt à vous écouter et vous soutenir. Mon objectif est de vous aider à révéler votre véritable beauté, celle que vous connaissez peut-être partiellement.

Enfin, soi ce n’est pas encore fait, téléchargez le livre que j’ai écris pour vous. Plusieurs m’ont demandé s’ils étaient compatible en couple. C’est le point de départ de l’écriture de ce livre qui répond clairement à cette quête. 

Je vous envoie plein d’amour avant de vous retrouver très vite. 

11 commentaires

  1. Cet article très utile sur la gestion des moments de débordement dans la vie de couple. Je trouve tes conseils pratiques pour mieux communiquer et se soutenir mutuellement dans les périodes de stress. L’idée de prendre du recul, de déléguer et de réévaluer les priorités est essentielle pour retrouver un équilibre.

    1. Author

      Merci Jackie, ton retour semble montrer un fort interêt pour la mise en pratique. C’est un atout énorme pour avancer et construire son bonheur. Bravo et continue

  2. Les quatre choix que tu proposes couvrent toute une panoplie de réactions possibles, sans s’exclure mutuellement. En cumulant plusieurs d’entre elles, voire toutes, on ne peut que progresser dans la bonne direction. Merci pour ces explications.

    1. Author

      En effet, on ne peut que progresser. C’est exactement ce que je vise. Les personnes que j’accompagne le savent très bien. Le progrès, en lui-même, et le succès, indépendamment du résultat. Ne pas se sentir dépassé, indépendamment du résultat, est un succès. Merci pour ton commentaire et belle journée à toi, journée dans laquelle je te souhaite d’engranger les succès.

  3. Ton article est particulièrement pertinent dans notre société moderne. Tu as très bien mis en lumière les mécanismes, et les stratégies concrètes que tu proposes sont des conseils pratiques qui peuvent vraiment aider à retrouver un équilibre. Bravo pour ce contenu inspirant et accessible !

    1. Author

      Je lis ton message avec plaisir et te remercie pour ton commentaire.
      Peut-être te compterais-je dans mon lectorat régulier ?
      Au plaisir.

      1. Ce blog est une mine de précieux conseils. Dans cet article j’apprécie particulièrement l’idée d’avoir de la gratitude pour mes imperfections, mes limites et pour « là où j’en suis »

        1. Author

          Merci Philippe pour ton retour. Je suis ravi que tu apprécies le contenu de ce blog.
          À lire ce que tu as noté, je te souhaite de belles journées de travail pour accepter, apprécier tes imperfections, tes limites et vivre le présent avec une tout autre intensité.
          Au plaisir de te retrouver sur Couple-heureux

  4. Effectivement, il faut d’abord s’aimer soi avant d’aimer et d’être aimé. Merci pour tous les conseils.

    1. Author

      Eh oui. Si on le disait davantage, on y gagnerait tous

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