S’aimer pour mieux aimer l’autre

S’aimer pour mieux aimer l’autre

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Pascal Quionquion

Dans « S’aimer pour mieux aimer l’autre », découvre comment renouer avec toi-même pour vivre une relation à deux plus épanouissante.

Salut, ici c’est Pascal, et je te souhaite la bienvenue dans ce podcast Couple Heureux, le podcast pour apprendre à s’aimer, quel que soit ce que l’on traverse. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet essentiel dans la vie de couple : le détachement. Ou plutôt, comment apprendre à t’attacher à toi-même, sans te détacher de l’autre.

Parce que oui, être en couple, c’est souvent beau, intense, vivant… mais c’est aussi un espace où tu peux commencer à t’oublier. À vivre pour l’autre, à te fondre dans la relation, au point de ne plus savoir où tu en es, toi, dans ton espace intérieur, dans ton élan propre. 

Quand on se perd sans s’en rendre compte

Je pense à Julie. Elle est en couple depuis deux ans. Au début, tout allait bien. Mais avec le temps, elle s’est mise à demander l’avis de son partenaire pour tout : comment s’habiller, quoi manger, qui voir, à quelle heure rentrer. Même pour ses décisions professionnelles, elle ne décide plus sans lui.

Et d’ailleurs, elle dit : « Je ne sais plus ce que je veux sans lui. » Elle confond amour et validation. Elle a oublié qu’elle avait le droit d’exister par elle-même. Sa boussole intérieure s’est déréglée, et elle vit maintenant en fonction du regard de l’autre, plus que de ses propres envies.

Quand la peur d’éloignement prend le dessus

Ça me fait penser à Karim. Il dit aimer profondément sa compagne, mais il n’ose plus sortir seul. Il évite ses amis, renonce à ses moments de détente, de silence, de calme, juste pour être toujours là, avec elle, disponible.

Il dit : « J’ai peur qu’elle pense que je m’éloigne si je prends du temps pour moi. » Il s’épuise à être présent, toujours présent. Il commence à ressentir de la frustration, mais n’ose pas l’exprimer. Il culpabilise même d’avoir besoin d’espace. Alors il fait encore plus d’efforts, au lieu de reconnaître ce qui se joue en lui.

S’oublier au nom de l’amour

Je pense aussi à Claire, qui a mis entre parenthèses ses passions, ses amis, ses élans. Pourquoi ? Parce qu’elle voulait « construire à deux ». C’est ce qu’elle disait. Elle croyait qu’aimer, c’était tout sacrifier. Et maintenant, elle se sent vide, comme effacée.

Elle dit : « Je ne sais plus ce que j’aime. J’ai l’impression que ma vie, c’est la sienne. » Claire a confondu fusion et amour. Et dans cette fusion, elle a perdu le lien avec elle-même. Ce qui reste, c’est une sensation de désorientation, de dépendance affective déguisée.

Quand l’autre devient tout

Je terminerai avec Lucas. Lui, il panique à l’idée que sa compagne puisse le quitter. Il devient jaloux, contrôlant, même quand tout va bien. Rien qu’imaginer qu’elle dise « je veux partir » le bouleverse au point qu’il se demande : est-ce que je pourrais continuer à vivre sans elle ?

Lucas a tellement mis son identité dans la relation qu’il a oublié qu’il avait une existence propre. Il ne se voit plus en dehors du couple. Et ça, c’est un signal fort : quand aimer devient une menace pour ton équilibre intérieur, il y a un désajustement profond à regarder.

Tous ces exemples de vie conjugale mettent véritablement en évidence le besoin d’apprendre à s’aimer pour mieux aimer l’autre.

Ce que nous allons explorer ensemble

Dans cet épisode, “S’aimer pour mieux aimer l’autre”, on va s’arrêter sur plusieurs points. D’abord, pourquoi la relation amoureuse peut devenir un piège quand tu t’oublies dedans. Ensuite, ce que veut vraiment dire se détacher — et pourquoi ce n’est pas un rejet, ni un abandon. Le détachement, ce n’est pas se fermer, c’est respirer.

On verra comment créer un espace pour toi sans casser le lien avec l’autre. On s’interrogera aussi sur ce qui change quand tu t’attaches à toi-même : plus d’autonomie, plus de clarté, plus d’amour réel. Et enfin, je te proposerai un exercice de conscience pour revenir à toi, et cultiver cette relation intérieure.

L’idée ici, ce n’est pas de t’éloigner de la personne que tu aimes. C’est de t’en rapprocher autrement : avec plus de vérité, plus de liberté, plus de présence. Mais sans te perdre en route. Parce que tu mérites de rester toi-même, dans le lien.

Alors si ça te parle, si tu sens que tu as parfois du mal à faire de la place pour toi dans la relation, installe-toi, respire un bon coup, et laisse-toi traverser par ce moment.

Le début d’une relation : un élan irrésistible

Écoute ce podcast… c’est parti. Commencer une relation, c’est quelque chose d’incroyable. C’est fort, c’est un élan puissant, c’est de l’excitation. C’est l’envie de la fusion, le désir de donner, d’aimer, d’être avec, pour l’autre, d’être un soutien, d’être là, pleinement, dans la présence de l’autre.

On a même du mal à se quitter. Parfois, rien qu’au téléphone, on se dit : « Allez, raccroche… » – « Non, c’est toi… ». On prolonge le contact jusqu’au bout des doigts, on se regarde aussi longtemps qu’on peut, jusqu’à ce que la route ou la distance rende la séparation inévitable. Ce lien est profond, intense, vibrant.

Ce désir d’attachement fait, pour moi, partie de la beauté du sentiment amoureux. Il est naturel, humain. Mais il faut aussi reconnaître que, malgré sa puissance, ce moment ne peut pas durer indéfiniment. C’est une phase, un passage magnifique, mais un passage qui nous prépare à une autre étape de la relation.

Quand l’amour devient oubli de soi

Le souci, c’est qu’au cœur de cette intensité, on peut commencer à s’effacer pour l’autre. On s’investit tellement qu’on en vient à se mettre entre parenthèses. Et pourtant, c’est normal au début : ce don de soi, cette envie de construire, c’est ce qui nous permet de ressentir à quel point cette relation compte pour nous.

Le vrai danger, c’est de rester figé dans ce niveau d’intensité, sans rééquilibrer. Quand l’investissement devient disproportionné par rapport à la place qu’on se donne à soi-même, on finit par s’oublier. Et ce déséquilibre finit par peser lourd : on se décentre, on se dilue dans la relation, on vit pour l’autre, au détriment de soi.

Or, on ne peut pas aimer pleinement l’autre si l’on ne s’accorde pas aussi de l’amour, de la reconnaissance et de la présence à soi. S’aimer pour mieux aimer l’autre n’est pas un slogan, c’est une nécessité relationnelle. Aimer l’autre ne devrait jamais nous coûter notre propre existence.

On a besoin de reconnaître la force du lien, oui, mais aussi d’apprendre à identifier quand ce lien reste un espace de croissance, d’expansion, d’épanouissement mutuel. La relation devient saine quand elle est un lieu de partage et d’évolution, quand chacun peut s’y sentir libre tout en étant relié.

Mais parfois, ce lien devient limitation. Il commence à restreindre, à étouffer. On ne grandit plus en tant qu’individu, on stagne, on se referme. On existe à travers l’autre, pour l’autre, et plus vraiment par soi-même. C’est là que le lien devient contraignant, qu’il enferme au lieu de libérer.

Et c’est précisément ce glissement que je veux pointer du doigt. Cette perte progressive d’intensité personnelle, cette dilution de soi dans le “nous”. Ce moment où on cesse d’exister pour soi, et où on commence à vivre presque exclusivement pour la relation, en mettant de côté ses propres besoins, désirs, aspirations.

Trois signes que tu t’es peut-être un peu oublié

Il y a quelques signes très concrets qui montrent que tu es en train de t’oublier dans la relation. Je vais t’en présenter trois.

  1. Le premier, c’est le doute constant sur tes choix. Tu n’arrives plus à décider par toi-même, tu ressens le besoin de consulter ton partenaire — pas juste pour entendre son avis, mais pour obtenir son aval. Si tu sens que ton choix ne va pas dans la direction de l’autre, tu te retiens, tu abandonnes ton élan. Tu préfères ne pas te désaligner, même si ça te coûte.
  2. Deuxième signe : la culpabilité à prendre du temps pour toi. Tu ressens une gêne, une tension, presque une honte à t’accorder un moment. Comme si c’était égoïste ou interdit. Et pourtant, cette capacité à te choisir, à te régénérer, c’est un levier fondamental d’équilibre. Beaucoup me disent au début des programmes Couple Heureux : « Je réapprends à prendre du temps pour moi. C’est fou, je ne savais pas que c’était possible sans abîmer la relation. »
  3. Troisième signe : le sentiment de ne plus exister seul. Si ton ou ta partenaire n’est pas là, tu te sens en manque, comme déséquilibré. Tu te dis peut-être : « C’est ma moitié. » Et là, on touche à un mythe très ancré : celui de l’âme sœur, de la moitié. Mais ce mythe, s’il peut être poétique, peut aussi nourrir des souffrances profondes.

Parce que si tu es une moitié, et que l’autre vient à partir — même par la mort — alors il ne reste plus rien. C’est dangereux d’imaginer que ton bonheur dépend totalement de l’autre. Un couple solide se construit entre deux entités entières, pas entre deux moitiés incomplètes.

Ton partenaire est une personne complète, qui a existé sans toi, et qui existera sans toi. C’est une vérité difficile, mais précieuse à intégrer. Et c’est justement pour cela que s’aimer pour mieux aimer l’autre est fondamental : quand tu es en lien avec toi, tu n’aimes pas par besoin, tu aimes par élan. Tu ne cherches pas à combler un vide, tu viens partager un plein.

Le détachement sain : respirer sans s’éloigner

C’est ici qu’on parle de détachement sain. Une forme de clarté mentale et émotionnelle qui te permet de respirer dans la relation — pas en rejetant l’autre, pas en fuyant, mais en créant un espace à toi, pour toi.

Quand je parle de respirer, je ne veux pas dire : « Je me barre, je veux plus te voir. » Je parle d’un espace intérieur où tu te retrouves. Tu n’as pas besoin que l’autre te dise que tu es beau, que tu es bien, que ton choix est bon. Tu es capable de le sentir, de le valider par toi-même.

Créer de l’espace pour toi, c’est essentiel. C’est un terrain de régénération, de reconnexion. Est-ce que tu as des moments où tu vas mieux simplement parce que tu es revenu à toi ? Sans intervention extérieure ? C’est là que réside ton autonomie.

« Un couple solide unit deux êtres entiers, pas deux moitiés en quête de complétude. »

Deux arbres, pas une forêt emmêlée

Je vais te donner une image pour ancrer tout ça. Imagine deux arbres. Deux beaux arbres plantés côte à côte. Chacun avec ses racines profondes, son tronc, sa forme, son essence. Ils se tiennent proches, mais ils ne sont pas emmêlés au point qu’on ne sache plus qui est qui.

C’est ça l’idée d’un couple vivant et conscient. Deux arbres qui grandissent côte à côte, pas deux lianes qui s’étouffent en s’enroulant l’une autour de l’autre. Le lien devient alors libre.

Peu importe qui est quel arbre, ce qui compte, c’est que dans cette image des deux arbres bien enracinés, chacun a ses propres racines, sa propre essence. Et pourtant, il y a de la communication, de la relation, de l’entraide, du soutien, de la proximité, mais aussi de la distance. Il y a du respect, de l’identité, du développement personnel.

Et cela n’est possible que si chacun prend soin de lui-même, s’écoute, se nourrit. Parce qu’on ne peut pas être un arbre solide pour l’autre si l’on est déraciné intérieurement. S’aimer pour mieux aimer l’autre, c’est ça aussi : cultiver son propre enracinement pour que le lien soit vivant, et non étouffant.

Les deux peuvent exister côte à côte, sans s’entremêler jusqu’à ne plus savoir où commence l’un et où se termine l’autre. C’est cette image-là que je veux que tu gardes en tête. Un couple, ce n’est pas une fusion confuse. C’est une cohabitation consciente.

Ce n’est pas l’amour qui fait souffrir

Dans Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle dit une chose forte : ce n’est pas l’amour qui fait souffrir, c’est l’attachement. L’amour est libre. L’attachement, lui, peut devenir dépendance.

Et c’est vrai. Tu peux aimer et t’attacher. Mais si l’attachement devient toxique, s’il t’empêche de respirer, de penser, de vivre, alors tu n’es plus dans l’amour, tu es dans la prison.

C’est pour ça qu’il est vital — vraiment vital — de te dire : je vais être à côté de mon partenaire, pas à sa place ni à l’intérieur de lui. Je vais participer, mais je vais surtout travailler à mon propre développement. À l’acceptation de qui je suis. À la conscience de ma richesse. Et plus je me trouve, plus je me développe, plus je m’épanouis… plus le couple en bénéficie. Automatiquement.

C’est ce que je vois dans les programmes Couple Heureux. Parfois, un seul partenaire est présent. Mais ce travail personnel, cette transformation individuelle, amène des changements profonds dans le couple. Ce que tu fais pour toi, fait du bien à vous deux.

Tu n’es pas l’ombre de ton partenaire

Ce n’est pas ton rôle de te fondre ou de te confondre dans ton partenaire. Cette confusion est épuisante. Elle me fait penser à la tour de Babel — là où les langues se sont mélangées, où plus personne ne se comprenait.

Et dans cette symbolique, je dirais ceci : tu as ta propre langue, ton propre langage, ta propre culture intérieure. Et ton partenaire aussi. L’objectif, ce n’est pas que tu te nourrisses uniquement dans sa culture, ni que tu abandonnes la tienne. C’est que chacun s’enrichisse, puis partage cet enrichissement dans le lien.

Parce qu’un lien nourrissant naît de deux personnes qui osent rester elles-mêmes, tout en s’ouvrant à l’autre. Et pour cela, il faut d’abord se reconnaître, se respecter, se préserver. S’aimer pour mieux aimer l’autre, c’est refuser de se diluer pour être aimé. C’est offrir une présence pleine, pas un reflet vide.

C’est toujours triste d’entendre quelqu’un dire : « Je me suis oublié… Je me suis négligé… Je me suis perdu dans la relation. » Et souvent, ce qui arrive, c’est ça : quand l’autre est là, je m’efface, je me soumets, je me conforme. Et quand il ou elle s’absente… je respire à nouveau. Tristement. Comme si je devais me cacher pour être moi-même.

Mais la vraie question, c’est : est-ce que ton partenaire t’a demandé de te renier ? Ou est-ce que c’est toi qui, inconsciemment, as essayé de deviner ce qu’il ou elle attendait ? Peut-être que l’autre aurait préféré que tu t’exprimes. Que tu dises ce que tu veux, ce que tu penses, ce que tu ressens.

Quand tu t’appauvris, le couple aussi

Quand tu commences à mourir un peu à l’intérieur — même subtilement — quand un pan de toi se tait, se fane, se retire… tu appauvris la relation. Le couple ne peut pas grandir si toi, tu t’éteins.

C’est pour ça que je dis : ne te sacrifie pas. Je préfère que tu t’offres. Que tu donnes parce que tu es plein. Parce que tu t’es nourri d’abord. Parce que tu es allé chercher, en toi, ce qui t’élève, ce qui te fait vibrer. Et que dans cet excès d’énergie, de clarté, d’amour… tu partages.

Avant de passer à l’exercice de recentrage, j’aimerais que tu prennes un moment — stylo bleu, cahier de vie — pour répondre à cette question :

Qu’est-ce que tu apportes à ton couple quand tu prends du temps pour toi ?

Quand tu t’enrichis, seul(e), sans ton partenaire ?

Pose-le. Écris-le. C’est important. Car ce que tu gagnes dans ton individualité, le couple le reçoit. Et ce n’est pas un détail.

Quand tu t’enrichis, tu offres mieux

Tu sais, je me rends compte que quand je m’enrichis dans un domaine — par exemple, à travers mes lectures — ça rejaillit tout de suite sur ma relation. Je me sens plus apaisé. Je vis mieux les échanges. Je suis plus présent. J’ai moins besoin de vider mes tensions dans le couple, et plus envie de construire, de partager, de vibrer ensemble.

C’est ça aussi, s’aimer pour mieux aimer l’autre : prendre soin de soi, nourrir ses besoins, ses passions, pour revenir à la relation avec plus de présence et de douceur.

Pareil quand je pars avec mes copains, mes copines. Même juste quelques heures. À mon retour, j’ai plus d’énergie, plus de joie, plus de légèreté. J’ai nourri mes besoins. Mon corps a produit des hormones de bien-être. Et au lieu d’être en manque, en attente, en stress… je reviens avec de l’élan. Avec de la douceur. Avec de l’envie.

Et c’est là que tu peux te poser cette question toute simple mais puissante :

Qu’est-ce que je vis, qu’est-ce que je peux mettre en place dans mon individualité, qui participe au bien-être de mon couple ?

Pose cette question. Mets-la quelque part dans ta vie. Et surtout… vis-la.

L’exercice de recentrage : se reconnecter à soi

Bon, allez. Je t’ai promis l’exercice, je te l’ai annoncé deux ou trois fois… on y va.

L’objectif est simple : te reconnecter à toi-même, tout doucement, sans pression, sans performance.

(L’exercice dont je parle dans ce podcast n’est pas inclus dans cet article, alors je t’invite à l’écouter pour en bénéficier pleinement.)

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« S’aimer soi-même, c’est offrir à l’autre un amour libre, et non une dépendance. »
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