Le moment : éviter les conflits, trouver un moment calme, intime.

Si tu choisis de parler, la manière de le faire est aussi importante que le choix lui-même. D’abord, il faut choisir le bon moment. Évite d’en parler pendant un conflit, c’est une très mauvaise idée. Fais-le plutôt quand vous êtes calmes, reposés et que la relation est bonne. L’idée n’est pas de le manipuler, mais de faire en sorte qu’il soit dans les meilleures dispositions pour recevoir ce que tu vas lui dire. Un choc émotionnel consomme beaucoup d’énergie, alors assure-toi qu’il soit prêt. Un article sur le blog de la santé mentale peut t’aider à gérer tes émotions avant d’aborder le sujet blog de la santé mentale.

Le langage : parler à la première personne, ne pas minimiser, ni dramatiser.

La deuxième chose est d’utiliser un langage de pleine responsabilité. Parle à la première personne : « J’ai eu une relation avec… ». Ne minimise pas (« on s’est juste embrassés »), mais ne dramatise pas non plus (« c’est une honte, tu ne me pardonneras jamais »). Ton but est de donner l’information et d’accepter qu’il la prenne et la gère comme il le veut. C’est à lui de gérer la balance, toi tu lui donnes l’information. Prépare-toi à ce qu’il veuille connaître tous les détails : qui, quand, c’était où, pourquoi, jusqu’où vous êtes allés. Ces questions sont légitimes.

Expliquer le contexte émotionnel sans chercher à se justifier.

Prépare-toi à expliquer le contexte émotionnel dans lequel tout s’est passé, sans que cela ressemble à une justification. L’objectif n’est pas de dire que c’est de la faute de l’autre, mais de lui donner les éléments de base qui sont à connaître. Tes explications permettront à ton partenaire de mesurer l’ampleur de la situation pour pouvoir travailler dessus par la suite.

Laisser de la place à l’autre pour réagir, digérer, poser ses limites.

Il a besoin de visualiser pour ne pas s’imaginer les pires scénarios. Laisse-le te juger et te questionner, car c’est une manière pour lui de s’approprier la situation. Si ton partenaire crie, pleure ou se met en colère, c’est mieux que d’intérioriser. Laisse-le vivre ses émotions. Incite-le à te poser des questions, même le lendemain ou plusieurs jours après, pour qu’il puisse digérer. Laisse-le prendre de la distance s’il en a besoin, car il a été « décomposé » par la nouvelle et doit se retrouver. C’est utopique de penser qu’il restera stoïque. Je t’encourage à ne pas avoir peur de ses réactions, car elles sont le signe qu’il s’aime et qu’il veut se relever.