Grave ou pas grave ?

Un expérience aux racines plus ou moins profondes

Grave ou pas grave ? C’est parfois hyper difficile de le savoir. Cette préoccupation nous fait perdre des cheveux et nos décisions sont fortement influencées par ces considérations. Autant être au clair sur ce sujet, alors ! Cet article est là pour ça. 

Dans nos couples, qu’ils soient naissants ou anciens, nous avons déjà beaucoup de conflits. Même si ça fait 1 an, 5, 10,15, 20 ans ou plus que vous êtes en couple, vous avez historicité de conflits et d’expériences de grave ou pas grave. Si vous n’avez pas encore eu de conflits, croyez-moi, ce sujet reste d’actualité.

Grave ou pas engrave entraine une différence de regard et donc, de traitement. 

Que la fréquence de vos conflits ait élevée ou pas, vous avez été exposés à des conflits. Et vous avez remarqué que lorsque vous avez été confronté à une chose qui vous a paru grave, vous n’avez pas géré le confit de la même manière que lorsque la situation ne vous paraissait pas grave. Si ce n’est pas grave, vous avez tendance à avoir une attitude bien plus posée. 

Pourquoi penser en grave ou pas grave ?

J’ai dit que nous avons déjà tellement de conflits que je m’interroge de savoir pourquoi il nous parait nécessaire d’apporter la notion de grave ou pas grave. 

Pour ma part, l’idéal est de parvenir à faire en sorte que ce soit possible d’affronter, de se confronter, d’expérimenter, de vivre ou autres… un conflit sans y introduire la notion de gravité. Pourquoi ? Je vous le dirai dans un instant. 

Quoi qu’il en soit, j’aimerais que dans la plupart de nos conflits, nous parvenions à éviter d’introduire la notion de gravité. Bien entendu, il y a des domaines dans lesquels on s’interrogera sur le grave ou pas grave, et nous y viendrons, mais la plupart du temps, pour des conflits minimes, nous pouvons nous en passer. 

« J’ai cassé ton ordinateur tout à l’heure et j’en suis désolé » peut conduire un « c’est pas grave, laisse, j’en achèterai un autre ». Et si c’était grave, on ferait quoi ?

Pourquoi faire appel à cette notion de grave ? Pourquoi invoquer le grave ou pas grave ?

Dans la plupart de nos conflits, on pourrait se passer du grave ou pas grave. Par contre, il y a des conflits dans lesquelles on a besoin de se référer à du grave ou pas grave.

Quand la question du grave devient nécessaire

La plupart du temps, quand on parle de grave ou pas grave, c’est parce que l’on fait référence, de manière implicite, au livre de la loi conjugale. Ce fameux livre que nous avons chacun inscrit en nous, vous savez, celui auquel j’ai fait allusion plusieurs fois sur ce blog

Vous savez qu’il n’existe pas de livre de la loi conjugale explicite que l’on puisse poser sur la table et qui fasse foi. La seule raison pour laquelle vous pourriez avoir un livre de la loi conjugale qui soit commun aux deux membres du couple c’est d’avoir fait un exercice que je vous ai déjà proposé sur ce podcast couple heureux. La plupart du temps, les couples vivent avec leur propre livre de la loi. J’ai mon livre de la loi et bien que mon conjoint ait le sien, je m’attends à ce qu’il vive selon mes propres lois. 

Bien entendu, de son côté, mon conjoint s’attend à ce que je vive selon ses propres lois à lui. On se retrouve donc dans une sorte de conflit. Notamment, cela inscrit le couple dans un rapport de force. 

La suprématie du livre de la loi

En général, chacun pense que son livre de loi est meilleur que celui de l’autre. Cela va de soi puisque c’est le mien, celui qui a été rédigé par mes aïeux, mes ancêtres, rédaction à laquelle j’ai également participé. Il a un poids parental. Or, si ce livre de loi inscrit en moi existe aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Il fait donc foi, référence. 

Le problème est que mon conjoint résonne de la même manière. Son livre de la loi conjugale est également rédigé par ses aïeux, ancêtres, ses parents, etc., et en partie par lui-même ce qui fait qu’il fait également foi. Alors qu’est-ce qu’on fait ? 

  • Fait-on la vaisselle tout de suite qu’on a fini de manger ou on la fait en différé ? 
  • Il faut bien que quelqu’un débarrasse la table. Si oui, lequel le fera ? Lequel fait la vaisselle, qui s’occupe de la lessive, qui s’occupe des gamins ? 
  • Dans le couple, lequel des deux doit avoir le salaire le plus important ? 
  • Qui doit s’occuper davantage des gamins ? 
  • En cas de conflit, qui est censé demander pardon en premier ? 
  • L’entretien de la voiture est sous la responsabilité duquel des deux membres du couple ? 
  • Quand tu m’as blessé, tu devrais… 
  • Ce n’est quand même pas normal qu’il n’ait pas fait ça … 
  • C’est évident qu’elle aurait dû agir comme cela…

Toutes ces pensées se réfèrent au livre de la loi conjugale. Et plus c’est grave et plus on a l’impression (tout en se référant à son propre livre de la loi, la base de la justice, que l’on a le droit (vous remarquerez qu’il s’agit d’un vocable judiciaire) de juger l’autre. 

« Tu es un connard ! »

« Tu es un gamin ou quoi ? »

« C’est vraiment salaud de ta part… »

Etc. 

Au palais de justice

On a le droit de condamner l’autre en lui disant « puisque c’est comme ça et bien… ». 

On a également le droit d’évaluer le poids de la peine qui lui sera infligée.

Quand on s’inscrit dans cette dynamique-là, on ne peut que se tromper.

Dans le couple, ce n’est ni le rôle de l’un ni le rôle de l’autre de jouer au procès. Ne vous aventurez donc pas à faire le procès de votre conjoint ou à laisser votre conjoint faire le vôtre. 

Ne vous mettez pas à faire le procès de votre conjoint à moins que vous vouliez commettre une grave erreur.  

c'est grave

Quand la violence devient légitime

Un des éléments qui nous pousse à nous référer à grave ou pas grave, est une recherche de légitimité de notre propre violence. Comme on se sent le droit, on s’autorise. On peut ainsi, sans être conscient d’être dans une notion de procès et de peine, faire preuve de violence, qu’elle soit physique ou verbale. Et, malheureusement, nombreuses sont les femmes qui souffrent de violence conjugale et qui pourraient dire que leur conjoint trouve légitime la violence dont ils sont les auteurs. Je n’ai jamais entendu un conjoint dire « je frappe ma femme parce que je suis un connard. Je sais qu’elle ne l’a pas mérité et que ça ne marche pas comme ça ! ». En général, quand un homme frappe sa femme, il se dit qu’elle l’a bien cherché.

On trouve légitime d’avoir recours à la violence parce que ce que l’autre a fait était grave. 

Les trois erreurs évidentes et courantes quand une chose nous paraît très grave :

  • On se réfère à sa propre loi conjugale que l’on cherche à imposer aux couples. 
  • On pense que, plus la chose est grave, et plus on a le droit de juger, de condamner et d’infliger des peines plus ou moins lourdes.
  • De plus, on recherche la légitimité d’une violence qu’elle soit verbale ou physique. 

Systématiquement, pratiquer une de ces trois choses-là est une erreur conjugale. 

Si vous voyez une de ces erreurs poindre chez vous, vous serez au clair ! Vous ne pourrez pas dire « je ne savais pas ». À aucun moment vous ne pouvez juger ou condamner votre conjoint. Vous ne pouvez vous asseoir sur la potentielle légitimité de votre attitude. Le genre de raisonnement du type « il m’a quand même insulté ! C’est pour ça que je lui ai mis une gifle » ne tiendra jamais la route quelle qu’eu été la gravité de l’acte commis. 

C’est non ! Grave ou pas grave, la violence est systématiquement condamnable, à condamner, inacceptable.

« Il aurait dû savoir » ne tient pas toujours la route

Puisque nous venons de dire qu’il était faux de considérer que nous devrions imposer notre livre de la loi conjugale à notre conjoint, cela signifie que nous sommes conscients que ce dernier ne peut pas avoir la même échelle de ce qui est grave et pas grave que nous puisqu’il s’agit d’une perception qui nous appartient à nous seul. 

J’insiste : il n’est pas possible qu’il sache ce qui est vraiment grave pour moi si je n’ai pas pris le temps de lui dire. Je ne peux pas arguer qu’il aurait dû savoir. D’où l’intérêt de vivre rapidement, dès le début de la fréquentation, et généralement dans la première année (je vous renvoie vers l’émission « l’importance de la première année ») dans une véritable révélation de soi. 

C’est un moyen de faire en sorte que l’autre apprenne rapidement à nous connaître. Or, le meilleur moyen qu’il apprenne à nous connaître est de se donner à connaître à l’autre. Là, il touchera forcément à ce qui est grave ou pas grave puisque tout ça est en relation avec nos propres valeurs.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   J’ai blessé mon conjoint et il veut me quitter - 3/4

Comment faire quand quelque chose est vraiment grave ?

I. La première phase : m’entendre

Prendre du recul. Ce temps me permet de me dire « en quoi est-ce grave pour moi ? Pourquoi ce qui s’est passé est grave pour moi ? Qu’est-ce que j’apprends de moi dans ce qui s’est passé là ? Finalement, je prendrai le temps de m’entendre. 

Ce premier temps sera vécu avec moi-même dans le but de chercher à m’entendre. Mon conjoint n’est pas là. Je prends une distance physique en faisant le tour du pâté de maison (en prenant éventuellement de quoi écrire) de manière à me retrouver seul. Bien entendu, j’en informe mon conjoint pour à optimiser ce temps à passer avec moi.

Si une chose m’a paru grave c’est qu’une alerte a sonné en moi. D’où l’intérêt de m’entendre. 

II. La deuxième phase : l’entendre

Je peux comprendre que si il/elle a fait cette fameuse chose que j’ai trouvée grave, c’est sans doute parce que c’est moins grave pour lui que pour moi, déjà. Peut-être, n’est-ce pas grave pour lui alors que ça l’est pour moi. Il est aussi possible qu’il/elle ait fait la chose parce que c’était plus important pour lui de la faire que tout autre chose à ce moment-là. Il est également envisageable qu’il ne soupçonne pas en quoi ce qu’il a fait était grave, selon mon échelle du grave ou pas grave. Là, on se met à flirter avec la réalité de nos valeurs.

Dans cette deuxième phase, je prendrai donc le temps de l’entendre pour savoir ce qui l’a motivé. Je voudrais comprendre comment il a pensé fonctionner dans l’action, l’inaction, la parole ou l’absence de parole face à la situation qui m’a paru grave.

Tout à l’heure, j’étais dans une phase dans laquelle j’ai pris le temps de m’entendre, à présent, je prendrai le temps de l’entendre. Entendre mon conjoint dans le but qu’il m’explique son attitude.

Bien évidemment, le but recherché est de comprendre. À aucun moment je ne chercherai à le contrer ou à contre argumenter en essayant de montrer qu’il a eu tort. Il n’est nul besoin de chercher à lui faire comprendre que sa manière de voir était bidon ou bizarre. L’objectif est vraiment de chercher à comprendre ce qui l’a motivé à agir comme il l’a fait. Qu’est-ce qu’il a voulu faire/dire ? A-t-il eu peur d’une chose ? Était-il triste, pris d’une angoisse, d’une inquiétude ? Vivait-il une frustration ou un désir particulier ? Il est très peu probable qu’il ait agi par joie et pur bonheur. J’aurai donc à entendre un ressenti émotionnel qui tendra plutôt vers une émotion «négative», a priori.

III. La troisième phase : s’entendre 

Peut-être me voyez-vous venir dans cette phase-là. Elle consiste à définir un projet dans lequel ce qui s’est produit, ou qui a été une lacune parce que rien ne s’est produit comme on pense que ça aurait dû l’être, ne se reproduise. Par conséquent, on passera à une étape dans laquelle on s’appliquera à s’entendre.

Nous travaillerons donc tous les deux pour qu’après la première étape qui a consisté à m’entendre et la deuxième étape qui a consisté à l’entendre nous parvenions  à nous entendre. Cela signifie que nous allons construire ensemble une manière de fonctionner pour que le grave en question ne paraisse jamais plus. Et, quand je dis « jamais plus », je pèse mes mots. D’autant que plus c’est grave et plus il est hors de question que ça se reproduise

Attention aux « jamais plus » trop lâche. Veuillez à ce que plus ça vous paraît grave et plus vous ayez besoin de vous assurer que le « jamais plus» soit un véritable « jamais plus », ferme et définitif. 

Notez que le très grave est en relation avec vos valeurs 

Vous vous rendrez compte que plus une chose vous paraît grave et plus elle est en relation avec vos valeurs. Évidemment ! Moins c’est grave, et moi cette relation avec vos valeurs est marquée. 

Alors, si vous avez une méconnaissance de vos propres valeurs, vous avez besoin de vous retrouver avec vous-même pour apprendre vos propres valeurs. Ceci étant, quand vous serez face à une chose qui vous paraît très grave, c’est comme si votre valeur émergeait du sol pour vous frapper en pleine figure et vous montrer que quelque chose ne va pas du tout avec votre propre identité. Vous étiez en ignorance de vous-même. Ce sera vraiment l’occasion d’apprendre à vous connaître sur un pan de votre réalité jusqu’ici ignoré ou méconnu.

C’est pourquoi dans la première phase dans laquelle vous allez prendre le temps de vous entendre vous-même, vous prendrez conscience que vous n’étiez pas suffisamment alerte sur la notion de gravité de cette valeur ce qui explique la raison pour laquelle votre conjoint pouvait ne pas être informé de la raison pour laquelle son choix vous est apparu si grave. 

Prendre connaissance du très grave

Si vous n’avez pas pris le temps de travailler sur vous-même et d’apprendre à vous connaître, préparez-vous à des surprises désagréables, mais bénéfiques.

Si après avoir pris le temps de vous entendre (étape 3) tous les deux vous vous rendez compte que votre conjoint ne respectait pas votre demande, et que, en l’occurrence, vous trouvez que c’est grave, mais pas tant que ça, vous pourrez procéder à un rappel à la loi. Lui rappeler tout simplement qu’il n’a pas respecté votre engagement mutuel. 

Vous chercherez à comprendre comment expliquer que, ayant pris le temps de vous entendre (étape 1 : m’entendre), de l’entendre (étape 2) et de vous entendre tous les deux (étape 3), il ou elle n’ait pas été en mesure de respecter votre accord. 

On avait déjà dit qu’après les trois étapes, vous avez eu à travailler sur cette nécessité de vous entendre tous les deux. Si un choix quelconque allait à l’encontre de votre accord (étape 3 = s’entendre), vous pouvez alors lui parler : « J’avais demandé que tu ne fasses pas ça. Je t’avais dit non de manière très claire et nous nous étions mis d’accord là-dessus». Votre conjoint devrait aller dans une direction qui ressemble à : «Ah oui, c’est vrai, je suis désolé… ».

À partir de là, s’il ne s’agit pas d’une chose très grave, c’est à vous de voir ce que vous en ferez. Vous prendrez la mesure du flou potentiel qui demeurait dans l’étape 3 s’entendre

Par contre, si malgré ce que vous avez défini comme très grave avec un véritable enracinement dans vos valeurs, vous voyez que votre conjoint refait une des choses que vous avez explicitées comme très grave, le temps est venu de lui dire : « ciao ! » Oui oui, c’est bien ce que j’ai dit. Vous lui direz « ciao ! On arrête là ». 

Ne tolérez pas la reproduction du très grave après une troisième phase «s’entendre». Ne tolérez pas non plus d’entendre le non-respect (ou d’être témoin du non-respect) de ce que vous avez clarifié comme étant très grave. C’est inacceptable. C’est comme si on vous coupait un bras, finalement. Si l’on ne respecte pas vos valeurs, c’est vous que l’on ne respecte pas. Si vous acceptez que l’on ne respecte pas le très grave, c’est vous que vous ne respectez pas.

fleur pierre

Quelle décision nécessaire prendre face au non respect du grave ?

Je répète souvent que l’on n’a pas 25 valeurs. On n’en a 4 ou 5. Et c’est intéressant parce que l’on a 5 membres, comme par hasard. Si votre conjoint vous arrachait un bras, vous diriez « bon ça ira j’en ai un deuxième ? ». Non ! Vous diriez «Ciao, c’est fini. J’ai bien dit : c’est fini. Il s’agit d’un de mes piliers fondateurs. J’avais été très clair sur le fait que c’était la limite infranchissable c’est donc fini. »

Je vous entends me dire « oui, mais Pascal, on pourrait pardonner ! ». Et je me fais un plaisir de vous répondre « oui, mais non ! ». Je ne vous dis pas de ne pas pardonner. Vous pouvez pardonner et, ce n’est pas parce que vous dites « c’est fini » que vous ne pardonnez pas. Dites « ciao » et pardonnez en même temps. 

Vous avez compris que votre conjoint est capable de vous arracher un membre, d’être dans une incapacité à respecter votre intégrité? C’est la raison pour laquelle c’est fini. 

La rupture claire et précise

Si vous avez pris soin, en amont, de clarifier les choses et que vous avez la certitude qu’il ou elle avait bien compris à quel point c’était grave pour vous, il apparaît évident qu’il/elle avait compris qu’il s’agissait d’une valeur importante pour vous. D’un de vos membres. Qu’il n’y a aucun doute sur le fait qu’il/elle se savait donc en train de commettre du très grave. De vous amputer, pour garder note image. En définitive, qu’il le veuille ou non, il aura à faire face a votre décision : « ciao, c’est fini ».

Difficile de dire « ciao ! »

Je sais que ce n’est pas forcément évident de dire « ciao ». Si vous avez l’esprit un peu embrouillé, allez juste au bas de cet article pour déposer un commentaire ou une question. Et saisissez à quel point le dépôt de limites claires est une marque d’amour pour vous-même.

C’est un choix pénible, certes. Si vous avez l’impression de faire face à une montagne, vous pouvez aussi prendre un rendez-vous. Pour cela, il vous suffit de CLIQUER ICI. Un seul rendez-vous peut vous permettre de clarifier certaines choses afin de savoir s’il est temps de lui dire « ciao » ou pas. Vous seul pouvez prendre cette décision. 

Un éclairage peut vous aider à prendre cette décision. Peut-être avez-vous des doutes, des peurs ou des aspirations. 

Quoi qu’il en soit, je souhaite que vous n’ayez jamais à vivre la situation d’un conjoint qui, ayant entendu que c’était grave, inacceptable, ait enfreint ce que vous avez mis en place dans la troisième phase s’entendre. Et si cela se présentait, vous aurez besoin de revenir à cet article pour savoir vous entendre, l’entendre, vous entendre (tous les deux) ou/et lui dire : « ciao ! »

Photo de cottonbro provenant de Pexels

2 commentaires

  1. J’aime beaucoup cet épisode. Il m’as éclairé sur une question que je me posais par contre comment faire quand on a défini plusieurs fois ses valeurs à notre (ex) conjoint, qu’il les a bafouer à de nombreuses reprises parce qu’il dit ne pas les avoir compris ? Doit on pour autant oublier, pardonner ? Redonner une chance ?

    1. Author

      Bonjour,
      Je suis ravi que ce podcast vous ait éclairé. Comme je l’ai dit justement, vers la fin de cette émission, vous avez des décisions à prendre si vous vous rendez compte que malgré toute clarification, une chose que vous considérez comme étant très grave n’a pas été respectée.
      Veuillez à vous référer à vos valeurs pour vous assurer qu’il s’agit de quelque chose qui est non négociable, selon vous. Personne ne peut le savoir mieux que vous.
      Si vous apparaît très clairement qu’il est effectivement question d’un point non négociable, il est temps pour vous de dire « ciao ».
      Si cette démarche vous est difficile, c’est tout à fait compréhensible parce que la plupart du temps on est encore amoureux de la personne à laquelle on dit « ciao ». Si donc vous avez besoin d’aide pour franchir ce pas, faites-vous accompagner.
      Je reste à votre écoute pour cela
      Bien à vous

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