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- La quête de l'amour à l'ère des applications de rencontre : entre espoir et désillusion
Fatigué des applis de rencontre

Pascal Quionquion
Salut, ici c’est Pascal et je te souhaite la bienvenue sur le podcast Couple Heureux, le podcast conçu pour apprendre à aimer quel que soit ce que l’on traverse. Aujourd’hui, on aborde un sujet qui te touche peut-être de très près si tu es fatigué des applis de rencontre. L’espoir de trouver l’amour est toujours aussi vif, cela va de soi, même s’il côtoie souvent le défaitisme, la renonciation définitive à former un couple. On a peur de se faire avoir, peur de souffrir encore, peur de se retrouver limité dans son envergure de liberté. Ce qui fait qu’on est réticents à l’idée de faire couple, on peut avoir peur de ne pas plaire, peur de se retrouver abandonné ou rejeté.
Les applications de rencontre sont souvent vues comme un moyen de limiter les risques initiaux, permettant de se dévoiler « au compte-gouttes » et même de « ghoster » un contact indésirable.
Dans cet épisode de podcast, je m’adresse à toi si tu es épuisé par ces applications et que tu cherches une issue. Nous allons explorer les neuf à douze applications les plus utilisées, partager des témoignages d’expériences désastreuses et analyser les raisons de leur déception.
Nous aborderons également la tendance croissante des agences matrimoniales, les risques émotionnels liés aux rencontres en ligne, et surtout, nous te donnerons des stratégies concrètes pour faire des rencontres plus significatives afin de construire le couple de tes rêves.

Le panorama des applications : un business avant tout
En préparant ce sujet, j’ai découvert qu’il existait autant d’applications de rencontre. J’en avais évidemment entendu parler, Meetic et Tinder étant les plus connus, en tout cas pour ma génération, même si je n’ai pas eu l’occasion de les utiliser. Mais j’ai même découvert qu’il existait un palmarès des douze meilleures applications de rencontre, comme on le fait pour les meilleures écoles, les hôpitaux les plus performants ou les destinations préférées des Français.
Selon le magazine Le Point, il y a les classements des douze meilleures applications de rencontre : Meetic, DisonsDemain, Tinder, Bumble, Hinge, Once, Feels, Caramels, Fruitz, Inner Circle, Happn et Les Rencontres, dans l’ordre. Alors, tu as entendu qu’à part DisonsDemain, je t’ai parlé chinois : Hinge qui veut dire « charnière », Tinder qui parle de l’étincelle, Bumble c’est le bourdon où elle commence. Il y a des mots français, Fruitz qui veut dire « fruit du désir », évidemment.
Chacune a ses tendances, ses allusions, ses préférences, ses niches de marché, comme on dit, avec une volonté de faire en sorte que l’on puisse toucher de la clientèle. Je rappelle juste que les sites de rencontre n’ont pas pour objet de te faire plaisir et de faire en sorte que, si tu cherches à rencontrer quelqu’un, tu trouves la personne qui te conviendra, mais de te créer comme consommateur. Ce qu’ils veulent, c’est que tu consommes du site, que tu viennes régulièrement regarder, que même si tu as rencontré un mec ou une nana qui te convient, tu continues à être consommateur ou consommatrice, avec des segments qui vont venir faire en sorte que tu resteras dans la boucle, que même tu sentiras un manque à force d’avoir fréquenté ces applications de rencontre pendant des mois.
Le vrai visage des applications de rencontre : un business avant tout
D’avoir senti l’étincelle et l’adrénaline et que tu te dises « mince, si je cesse de chercher, ça va me manquer ». Je te rappelle que les applications de rencontre, c’est un business. Alors, on parlera aussi des agences matrimoniales, c’est aussi un business, même si ce n’est pas le même, de se dire que c’est une sorte de réseau social. Plus on fréquente, plus ils gagnent de l’argent ; plus ils ont d’abonnés, plus ils ont de la pub, plus ils ont de fric. Ça remet les choses à leur place pour se dire : « OK, j’ai bien compris que le but des applications de rencontre n’est pas de faire que je rencontre du premier coup le mec ou la nana qui va faire que je vais pouvoir m’éclater dans ma vie conjugale, mais de faire que je fréquente, re-fréquente, quitte à être addict à l’application de rencontre. »
C’est aussi une des raisons pour lesquelles il y a des applications de rencontre qui l’annoncent très clairement : « ce n’est pas le but de faire en sorte que tu rencontres l’homme de ta vie ou la femme de ta vie. Le but, c’est que tu deviennes un consommateur et que tu aies par conséquent envie de consommer en picorant par-ci par-là. »
AdopteUnMec, que je n’ai pas mentionné, en fait partie. Tinder en fait partie. L’idée, c’est de consommer, de se faire du bien, de se faire plaisir. Et quand on a compris cela, il n’y a pas de surprise. En fait, on ne dit pas « tiens, un mec a voulu pécho pour une nuit avec son détecteur de zone ouverte féminine pour m’embaucher ». Il n’y a pas de surprise du tout là-dessus parce qu’on sait que c’est le but de ces applications de rencontre. Je prends Meetic qui est le leader en France avec plus de 8 millions de couples qui ont été formés par cette application.
Diversité et stratégies des applications de rencontre
Il y a des appels vidéo, il y a des filtres de recherche, tout ça. On organise des événements pour favoriser des rencontres, pour faire en sorte que le bouche-à-oreille fasse qu’on dise « va voir Meetic ». Parce que même si tu as trouvé ton couple grâce à Meetic, justement, tu vas pouvoir dire : « j’ai trouvé mon couple grâce à Meetic ». Mais il y en a qui sont clairement dans un autre segment de marché. C’est pour des rencontres variées, comme celle de Tinder, qui permet l’amitié, les relations sérieuses, mais aussi beaucoup les relations sans lendemain. Happn, qui est propre à vouloir soulever des événements, on peut croiser des gens de manière très rapide dans une zone très courte. Et donc ça favorise des rencontres en proximité. Ou Fruitz, qui veut dire « fruit », donc qui associe le fruit à des intentions de rencontres. Donc voilà la cerise, machin, je suis plutôt ceci, et on cherche à toucher des sensibilités pour que l’on puisse aller picorer par-ci par-là.
D’ailleurs, sans surprise, beaucoup de consommateurs sont sur plusieurs applications de rencontre. Il est rare qu’on me dise « bah oui, j’ai utilisé qu’une seule appli et j’ai pris l’appli hyper sérieuse ». Et je rappelle qu’à part les douze qui sont là dans le classement du magazine Le Point, il y en a d’autres qui sont des niches, des niches-niches, vraiment hyper nichées, comme des applications pour des personnes de foi musulmane, des applications pour des personnes qui n’ont pas couché avant, des applications pour des personnes qui sont de même foi religieuse, par exemple chrétiennes ou catholiques. Des applications pour des personnes… Il y a encore plein de niches qui existent et qui peuvent faire que peut-être on peut se retrouver avec des applications un peu plus sérieuses parce qu’elles sont encore plus hyper nichées, comme on dit dans le business de la rencontre et des applications de rencontre.

Le revers de la médaille : la déception et le "dating burnout"
Le témoignage d’une femme révèle la prudence adoptée lors des rencontres via applications : elle privilégiait des lieux familiers, comme un bar où elle connaissait le personnel, pour se sentir en sécurité et pouvoir se retirer facilement en cas de malaise. Cette approche contraste fortement avec la légèreté des rencontres faites lors d’événements sociaux où la méfiance est moins présente.
Un autre témoignage, paru dans Marie Claire, souligne les désillusions des applications de rencontre, souvent perçues comme des refuges pour personnes en manque affectif. Une femme raconte avoir échangé avec un homme charmant et entreprenant par messages et au téléphone. Très enthousiaste à l’idée de le rencontrer en personne, elle a vite déchanté. Ses photos n’étaient plus d’actualité, et l’homme, l’ombre de lui-même, semblait presque dépressif. Son assurance avait disparu, il était timide et fuyait son regard, révélant un besoin affectif criant qu’elle ne pouvait et ne voulait pas combler. Cette expérience a confirmé ses craintes, montrant la différence entre anticiper une situation et la vivre réellement.
Ces récits mettent en lumière les attentes souvent déçues et la nécessité d’une vigilance accrue dans le monde des rencontres en ligne.
Les défis et désillusions des rencontres en ligne
« Il m’a fait beaucoup de peine, pour moi, c’est la face sombre et néfaste des applications de rencontre », confie une utilisatrice déçue. Elle décrit un contraste frappant entre l’assurance affichée derrière l’écran et la timidité ou le mal-être en personne. La déconnexion entre le virtuel et le réel est si grande que certains ne parviennent jamais à franchir cette barrière. « Si un jour je venais à être de nouveau célibataire, je ne pense pas retenter l’expérience », affirme-t-elle, regrettant le caractère « glauque et trompeur » du processus, les conversations sans lendemain, le manque de considération, les remarques déplacées, la sursexualisation, et le « ghosting ».
Pourtant, d’autres trouvent leur compte dans ces plateformes, y voyant une « grande surface de possibilités » pour des rencontres occasionnelles, ou ayant eu la chance de tomber sur la bonne personne rapidement. Certains, ne souhaitant pas s’investir, acceptent cette dépendance. Si l’objectif est de « picorer » et de consommer, ces applications sont efficaces.
Comme l’explique Elena Sans sur son blog, les applications de rencontre, à l’instar des réseaux sociaux, sont conçues pour créer une addiction en stimulant les hormones. Cette lassitude collective, évoquée par de nombreux articles depuis 2021-2022, suggère la fin d’une ère pour ces plateformes.
L’épuisement des rencontres en ligne : le « dating burnout »
La fin des applications de rencontre est annoncée depuis plusieurs années, et cette fatigue n’est pas passagère. Des magazines comme Le Point, GQ et Slate parlent d’un véritable phénomène de fond depuis 2022. La promesse initiale de faciliter les rencontres a souvent abouti à des heures de « swiping » infructueux, des « matchs » sans suite, des conversations courtes et parfois même des blessures émotionnelles.
Cette lassitude a même un nom : le « dating burnout« . Il décrit l’épuisement lié aux montagnes russes émotionnelles, aux fausses attentes, aux profils trompeurs et aux rencontres décevantes. Certains utilisateurs vont jusqu’à payer des prestataires pour embellir leurs photos de profil, créant une dissonance entre l’image et la réalité.
Cette lassitude est compréhensible, car les applications transforment l’individu en un simple profil, une vitrine. La profondeur et la fragilité des personnes sont étouffées sous un flot de sollicitations superficielles. Des coachs et conseillers proposent même d’optimiser les profils, augmentant ainsi les « matchs » mais aussi le risque de déception lors de la rencontre réelle.
Bien sûr, il est important de noter que si la déception est possible, la rencontre heureuse l’est tout autant. Le risque est inhérent à toute démarche de couple.

Les neuf raisons des déceptions des applications
Mais d’abord, je voudrais m’arrêter sur un article du « Roast dating » de Ben, un article publié en janvier 2025 qui liste neuf raisons majeures pour lesquelles les applications ne fonctionnent pas ou fonctionnent très mal. Voilà les neuf raisons qu’il a répertoriées :
- Trop de choix : Trop de choix tue le choix.
- L’algorithme ne te connaît pas vraiment : En fait, il ne fait que recycler tes profils, donc il va améliorer les choses à partir de ce que tu as posté précédemment, mais il ne te connaît pas, donc il ne peut pas l’améliorer à partir de ce qu’il n’a pas reçu.
- Les attentes ne sont pas alignées : Certains veulent un coup d’un soir et d’autres le grand amour. Or les sites n’ont pas suffisamment à gagner à sectoriser en disant « c’est pour un coup d’un soir, allez à gauche. C’est pour l’amour d’une vie, allez tout droit, c’est pour aller à droite. » Non, on met tout dans le même panier en espérant justement que vu l’ampleur du choix, tu passes du temps à naviguer, et je rappelle que plus tu restes sur l’application, plus ils gagnent d’argent.
- Les gens ne sont pas honnêtes sur eux-mêmes : Ce n’est pas parce que forcément ils ne veulent pas être honnêtes, c’est parce que par nature, on va dire, on n’est pas suffisamment lucide sur soi. On pense qu’on aime le sport, mais parfois on aime le sport parce que l’autre aime le sport. D’accord ? Combien de couples qui me regardent dans les yeux se retrouvent ensemble aujourd’hui et au début ils aimaient le sport et puis maintenant, il ne fait plus de sport ?
- La culture du zapping empêche l’engagement : Parce qu’en fait, si ça ne te va pas, « paf », je te jette, j’en prends un autre, il y a tellement de choix.
- La dépendance à la validation extérieure est énorme : Ça veut dire qu’on va vouloir que quelqu’un valide notre choix, une manière encore de limiter les risques.
- Le temps investi ne garantit rien : Donc, on passe beaucoup de temps, parfois trop de temps, comme on le fait sur un réseau social, en perdant de son temps, alors qu’on est en train de penser qu’on investit de son temps.
- Le « ghosting » est devenu normal : Quand quelqu’un ne nous plaît pas ou qu’on en a marre ou qu’on a couché et que c’est ce qu’on voulait, eh bien on ne répond plus, on disparaît. Au pire, on ferme son compte.
- C’est un système sans accompagnement : En fait, on n’a pas de capacité à savoir qui nous correspond. On est sur la chaîne de rencontre et c’est celui ou celle – généralement c’est celui – qui postule que l’on aura en face. En fait, on ne peut pas avoir accès à ceux qui n’ont pas candidaté. Donc évidemment, et à ceux qui ne sont pas candidatés parce qu’ils ne sont pas inscrits par exemple.
Pourquoi le virtuel plutôt que le réel ? Les limites des applications de rencontre
Nombre d’individus exceptionnels et disponibles ne se trouvent pas sur les sites de rencontre. Ceux qui y sont ont choisi de créer un profil, ce qui pourrait suggérer une difficulté à nouer des relations dans la vie réelle. Pourquoi donc se tourner vers Tinder, Meetic, Hinge ou Fruitz plutôt que de faire des rencontres naturelles dans un cadre social : un stade de foot, une soirée, au travail, en voyage, à la plage, dans un bar ou un restaurant ? S’interroger sur cette impossibilité est déjà un premier pas pour clarifier sa position.
Certaines personnes invoquent le manque de temps. Une hôtesse de l’air m’a confié avoir eu recours à une agence matrimoniale (et non un site de rencontre) car son emploi du temps chargé entre les vols et les hôtels ne lui laissait pas le loisir de chercher. C’est compréhensible. Cependant, si la rencontre est vraiment une priorité, on trouve toujours le temps. Comme je l’évoque dans un précédent podcast sur l’investissement en amour, l’un des trois signes d’un véritable investissement dans son couple ou dans ce qui compte, c’est d’y consacrer du temps, des émotions et de l’argent.

Le temps, l'émotion et l'argent : piliers de l'investissement amoureux
Si l’un de ces trois piliers est absent, cela signifie que la chose n’est pas vraiment importante pour nous. Ainsi, même une hôtesse de l’air au planning chargé peut trouver le temps de s’investir dans la recherche de l’amour, que ce soit via une agence matrimoniale ou d’autres moyens, si cela compte vraiment pour elle.
L’absence d’accompagnement : le talon d’achille des applications
L’une des principales raisons de la déception liée aux applications de rencontre est l’absence totale d’accompagnement. L’utilisateur est livré à lui-même. Imaginez si chaque application proposait un coach personnel, prenant le temps de vraiment comprendre qui vous êtes, non pas comme vous voulez vous montrer, mais comme vous êtes réellement. Je suis convaincu que l’efficacité de ces plateformes serait décuplée.
Souvent, nous ne savons pas nous présenter, ignorant nos propres qualités ou minimisant des aspects qui seraient considérés comme précieux par d’autres. Apprendre à mieux se connaître, s’apprécier et s’accepter tel que l’on est serait un atout formidable pour ces sites. Malheureusement, les applications de rencontre ne sont pas conçues pour cela. Leur modèle automatisé vise à minimiser le temps passé avec chaque utilisateur, vous laissant vous débrouiller seul. C’est comme vouloir acheter un article de qualité dans un magasin spécialisé sans y connaître quoi que ce soit : vous risquez d’acheter un produit médiocre, de gaspiller votre argent, ou même de repartir les mains vides, faute de savoir choisir. C’est, à mon sens, le plus grand problème des applications de rencontre, un point que nous allons approfondir.
Les enjeux de la « vitrine » personnelle
L’absence d’accompagnement sur les applications de rencontre transforme l’individu en une simple vitrine, avec peu d’aide pour la présenter de manière authentique et efficace. Cela conduit à des déceptions, car les utilisateurs ne sont pas toujours conscients de leurs propres atouts ou de la manière de les mettre en valeur. Le manque de conseil personnalisé sur ces plateformes est un frein majeur à des rencontres plus profondes et significatives.

L'illusion de l'engagement et les risques émotionnels
De nombreux témoignages révèlent des expériences amères : des utilisateurs racontent avoir été manipulés, utilisés, voire méprisés, après avoir cru à une véritable rencontre. D’autres évoquent des relations superficielles, dénuées de sens, où l’engagement n’était qu’une illusion.
Une femme m’a raconté avoir échangé avec un homme sur une application, il se disait très engagé, sans autre intérêt pour quiconque. Or, cette femme a créé un profil sur une autre application et est tombée sur le même homme. En échangeant à nouveau avec lui et en lui proposant d’approfondir leur connaissance, il a accepté. Il a été pris à son propre piège, révélant la désillusion et le manque de sincérité.
Au-delà de ces anecdotes, une constante émerge : l’aspiration à un lien authentique, souvent trahi par la méthode des applications. Beaucoup ont fait confiance, espérant trouver l’amour facilement, pour finalement être confrontés à la déception, voire au découragement. Les risques émotionnels sont bien réels : certaines personnes finissent par douter d’elles-mêmes, se croyant trop exigeantes ou pensant que l’amour n’est plus pour elles.
Mais le problème ne vient pas de toi. Le système des applications ne prend pas en compte qui tu es, tes désirs, ni le respect que tu mérites. Il ne t’aide pas non plus à te connaître suffisamment pour.
Alternatives concrètes : retour aux agences matrimoniales et à l’ordinaire
Alors, quelle alternative concrète as-tu ? Avant de venir aux alternatives, il importe de dire qu’aucun type de rencontre n’exclut le risque de déception, de manipulation, de « ghosting » ou autre des mésaventures dénoncées sur les sites de rencontres. Avant, quand je dis « avant », c’était quand les annonces étaient dans le journal. Quand j’étais ado, on mettait des petites annonces dans le journal. Eh bien, il y avait des rendez-vous et puis l’un des deux ne venait pas. On n’appelait pas ça du « ghosting » parce que l’anglicisme n’avait pas envahi notre Hexagone, mais ça s’appelle du « ghosting » aujourd’hui. Rencontrer quelqu’un est un risque en soi, vouloir rencontrer quelqu’un est un risque, on ne sait jamais sur qui on va tomber, et je prendrai le temps d’y revenir à la fin du podcast. Ça me rappelle d’ailleurs Forest Gump, ma maman disait toujours que la vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Rencontrer quelqu’un, c’est un risque.
Et une tendance est en train de refaire surface, c’est de faire que la population qui utilisait les applications de rencontre est en train de glisser progressivement vers les agences matrimoniales, et de plus en plus d’agences matrimoniales voient des jeunes arriver. Et ce ne sont pas que des gens âgés, j’insiste, des jeunes qui les consultent. Aujourd’hui, un tiers des clients des agences comme Unicis ont moins de 35 ans.
Agences matrimoniales : le retour de l’accompagnement personnalisé
J’ai mentionné Unicis sans aucun intérêt commercial, car ma liberté de parole sur le podcast Couple heureux est totale. Alors, pourquoi ce regain d’intérêt pour les agences matrimoniales, contrairement aux applications de rencontre ou au speed dating ? La réponse réside dans un besoin criant de structure, d’accompagnement et de clarté.
Une agence matrimoniale travaille avec des professionnels qui effectuent un tri rigoureux. Ils te posent des questions approfondies sur qui tu es, tes expériences passées (bonnes et mauvaises), et ce que tu recherches réellement. L’objectif est de te présenter des profils qui correspondent véritablement à tes attentes. Ce n’est plus toi seul face à ton écran ; tu es guidé, soutenu et intégré dans un réseau.
Contrairement aux applications qui s’apparentent à une « pêche au hasard dans une rivière trouble », les agences agissent comme des cabinets de recrutement pour l’amour. Elles prennent le temps de comprendre ton profil, tes critères et ton rythme. Leur intérêt est que tu trouves une relation qui te corresponde, qu’il s’agisse d’une rencontre sérieuse ou plus légère, selon tes désirs.
Choisir une stratégie de rencontre adaptée à qui tu es change radicalement la donne.

Reconnecter avec la "rencontre ordinaire"
En réalité, il existe au moins trois stratégies pour ne pas occulter la rencontre fortuite qui se vit dans des activités que l’on peut qualifier d’ordinaires, comme une fête, un anniversaire, une sortie en rando ou autre. Il n’y a pas que les applications de rencontre et les agences matrimoniales. Je rappelle juste que les agences matrimoniales sont nées au XIXe siècle, et les applications de rencontre au XXe siècle.
Eh bien, il y a quand même beaucoup plus d’histoires et d’expériences de rencontres fortuites que j’appelle les rencontres ordinaires. D’ailleurs, je préfère de loin le candidat qui se trouve dans une rencontre que j’appelle ordinaire, il ne sait pas qu’il est observé, il n’est donc pas en représentation pour chercher à plaire et satisfaire quelqu’un, il ne dit rien de lui si ce n’est ses attitudes, sa manière de parler à d’autres, et tant d’autres points qui sont présents dans un programme dont je parlerai dans un instant.
Mais tu entends bien que dans ces rencontres ordinaires, on n’est pas en représentation, on ne cherche pas à plaire, on est avec des potes, on est avec des collègues, on est au boulot et une nana ou un mec te regarde, il nous observe, il nous voit rire, pleurer, il nous voit se moquer, nous voit être sérieux, il nous voit consoler, écouter et à partir de là il commence à se faire une idée, elle peut être complètement fausse, mais on est déjà plus proche du réel. Et je pense que si tu réalises à quel point te rapprocher du réel, donne davantage de sens à qui tu es, tu auras envie de te rapprocher du réel.
L’importance de la stratégie personnalisée en amour
Or, dans ce panorama dans lequel j’ai présenté trois approches, l’approche avec les applications de rencontres qui est virtuelle est beaucoup plus loin du réel, l’agence matrimoniale qui est un peu plus proche du réel, tu es avec de l’humain, et puis la rencontre fortuite que je qualifie d’ordinaire. Eh bien, je préfère celle qui se rapproche le plus du réel, mais évidemment tu n’as pas le temps, évidemment tu ne sais pas comment faire, évidemment, et tu peux peut-être trouver des hypothèses pour dire que tu ne sais pas. Bah oui, évidemment, tu n’as pas le temps de sortir, tu ne sais pas comment faire, tu ne sais pas où rencontrer des gens, mais peut-être que tu as besoin de recommencer à vivre en réalité. Refaire des jours de vacances, repartir, faire de la rando, faire de la balade à la piscine, à la patinoire, jouer, te poser, être là sur la plage, dans un resto et rencontrer quelqu’un pas pour « pécho », rencontrer quelqu’un parce que tu as envie de parler à lui ou à elle.
Et l’idée, il n’y a pas de programme de lendemain. Si je suis dans un arrêt de bus ou une station de métro et on discute parce que on discute, on ne discute pas pour « pécho », ça paraît un autre monde que je suis en train de te dire, d’autant plus que peut-être tu fais partie de ces nanas qui se trouvent sifflées trois fois par jour avec des mecs qui te font des cœurs avec les doigts et qui essaient de te suivre. Mais tu sapes comme Gloria en Madagascar. Donc, on a un élément très clair qui est là, évident, sûr que je ne vais pas me laisser attirer par ces deux profils là.
L’art de la rencontre ordinaire : pourquoi ne pas oser ?
Mais je sais que je peux rencontrer des personnes dans des milieux ordinaires, normaux. Et ma question, je la repose : pourquoi tu ne rencontres pas des gens dans des endroits ordinaires ? Une balade et une randonnée, dans un voyage, tu le fais, mais tu le fais avec les yeux fermés parce que tu préfères être dans un train avec des inconnus et ne regarder personne et regarder l’application de rencontre ou un profil sur l’agence matrimoniale voir si quelqu’un a candidaté. Pourquoi ne pas poser ton téléphone et regarder autour de toi ? Où que tu sois, que tu vises la personne des pompiers, que tu fasses changer de patrimoine, que tu sois au feux d’artifice du 14 juillet sur la plage ou en train d’aller à la déchetterie, tu peux garder les yeux ouverts sur celui ou celle qui est en face de toi et qui peut faire l’objet d’une rencontre ordinaire. C’est tellement assez interpellant quand même de se dire que comme l’a dit une dame tout à l’heure, peut-être qu’on se protège derrière ces vitres d’applications parce qu’on a peur.
Bâtir le couple de ses rêves : connaître ses désirs profonds
Et si tu reprenais les rênes avec un programme clair ? Dans le programme « 30 jours pour bâtir le couple de ses rêves », je travaille avec toi pour que tu apprennes à découvrir quels sont tes rêves, tes aspirations, tes désirs, tes projets, tes envies. Parce qu’en réalité, le couple dans lequel tu vas te développer est un couple qui correspond à tes rêves, tes envies, tes désirs, tes aspirations, tes projets. Ce n’est pas suffisant d’avoir un mec ou une nana qui aime le sport comme toi ou qui aime les tableaux comme toi. Mais quel est son rêve, quel est son désir, ses aspirations, ses projets, ses envies ? Je ne sais pas. Alors si, dans le « dating », quand on s’est rencontré, il m’a dit qu’il voudrait avoir une maison à La Ciotat, qu’il veut avoir deux enfants et qu’il aime l’art pictural et plutôt la période Art Moderne, et puis l’Art Contemporain aussi. OK, on fait quoi ? On ne fait rien.
Je t’annonce qu’on ne fait rien. Ce n’est pas avec ça qu’on crée un couple. Tu ne sais pas comment il fonctionne avec sa mère, tu ne sais pas comment il a fonctionné avec ses ex, sauf s’il te raconte comment il a fonctionné avec ses ex. Mais moi, je peux te raconter comment j’ai fonctionné avec mes ex pour réussir à faire en sorte que ça te plaise d’entendre comment j’ai fonctionné avec mes ex, mais pas de te dire la vérité de comment j’ai fonctionné avec mes ex.
Maîtriser l’art de la communication pour des rencontres réussies
Je suis convaincu que l’aisance communicationnelle est un atout majeur, que ce soit en speed dating, sur les applications de rencontre ou dans la vie réelle. Je sais comment me présenter, faire sourire ou rire, selon mes intentions. Ceux qui maîtrisent cette compétence peuvent « pêcher » où ils veulent.
Le programme « 30 jours pour bâtir le couple de ses rêves » : voir au-delà des mots
C’est là que le programme « 30 jours pour bâtir le couple de ses rêves » entre en jeu. Il t’apprend à observer avec tes yeux, à décrypter les signes au-delà des discours. Tu apprendras à :
- Faire le tri de tes attentes.
- Identifier tes schémas relationnels.
- Projeter tes rêves et clarifier ta direction.
- Identifier les compatibilités et incompatibilités conjugales.
- Créer un terrain commun en comprenant d’abord ton propre terrain et ce que tu attends de l’autre.
- Travailler sur des valeurs communes.
Toutes ces connaissances t’apporteront une sécurité et une paix intérieure pour aborder sereinement les rencontres, sans te laisser berner par les apparences.
Connais-toi toi-même pour mieux rencontrer
Soyons honnêtes : tu ne peux pas espérer pêcher un poisson rare dans une rivière polluée. Le programme t’aidera à fréquenter les milieux qui correspondent à qui tu es vraiment. Il est fort possible que tu te découvres des aspirations que tu ignorais. Beaucoup de participants ont été surpris de découvrir de nouvelles facettes d’eux-mêmes, les incitant à fréquenter des environnements plus en adéquation avec leurs désirs profonds.
L’application : un outil, pas une solution
Les applications ne sont pas intrinsèquement mauvaises, mais elles ne sont qu’un outil. Si tu aspires à une relation solide, stable et sincère, il est temps de te poser les bonnes questions :
- Ta stratégie actuelle te respecte-t-elle ?
- T’élève-t-elle ?
- T’emmène-t-elle dans la bonne direction ?
- Sais-tu quelle est cette bonne direction pour toi ?
Si la réponse est non, il est peut-être temps d’explorer d’autres chemins.
Une invitation à l’action : découvrez le programme et gagnez en amour
Je t’invite à découvrir le programme complet « 30 jours pour bâtir le couple de ses rêves« . Si tu réserves un appel avec moi, nous échangerons en visio pour s’assurer que ce programme te convient. Si c’est le cas, je t’offre une réduction d’environ 30 € sur le programme. Tu n’as rien à perdre, au contraire, tu y gagnes en clarté sur ta route et tu pourras trouver un amour à ta hauteur.
Merci de ton écoute. Prends soin de toi et reste fidèle à tes désirs. Il ne te reste qu’à noter ce podcast cinq étoiles, laisser un commentaire sur couple-heureux.com, poser tes questions, et postuler pour le programme.
Ce qui fait la force des programmes Couple Heureux
Premier point fort
Pascal mise sur une approche très personnalisée avec des coachings, questionnaires et entraînements efficaces.
Deuxième point fort
Des audios percutants vont éclairer ta réalité et booster ta vie solo ou conjugale.
Troisième point fort
Tu as accès à Pascal 7j/7 pour répondre à tes questions par message ou audio.
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