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- Retrouver ton pouvoir d’agir dans la relation
Accepter sans se soumettre
 
				Pascal Quionquion
Dès qu’on parle d’acceptation, tu entends peut-être « résignation ». Pourtant, accepter n’éteint pas l’action, au contraire : c’est souvent le point de départ du changement. Aujourd’hui, je te propose d’explorer ce que signifie « accepter ce qui est » sans te renier, ni cautionner ce qui te heurte.
Ensuite, tu verras comment cette posture permet d’agir avec plus de discernement, dans la tête, dans le cœur et dans la vie quotidienne. Enfin, je glisserai des repères très concrets pour pratiquer, presque tout de suite, sans te soumettre à l’autre ni à la situation.
Attention : cet article est un échantillon du podcast complet. Le podcast propose des exemples, exercices pratiques et nuances supplémentaires pour aller encore plus loin dans la compréhension et la gestion de ce type de situation. Écouter l’épisode complet te permettra de vivre la situation avec plus de recul et de sérénité.
 
															Ce qu’on confond trop souvent
Souvent, on confond « accepter » avec « approuver ». Tu peux reconnaître qu’un fait est là, sans le valider moralement, ni l’aimer. D’ailleurs, cette confusion alimente des peurs : « si j’accepte, je renonce à mes besoins » ; « si j’accepte, je deviens passif ».
Pourtant, la lucidité n’est pas la passivité. En effet, elle te redonne prise sur ton énergie et clarifie où tu peux agir. Ainsi, tu cesses de lutter contre l’inchangeable pour investir ce qui dépend de toi.
Refuser la réalité ne la change pas
Tu peux refuser un comportement ou une circonstance ; la réalité, elle, reste. Et plus tu nies, plus la tension intérieure monte. Parfois, tu t’entends dire : « ce n’est pas possible de fonctionner comme ça ! »
Cependant, tant que tu refuses le fait présent, tu restes bloqué dans la réaction. Par exemple, si ton partenaire parle peu, tu peux multiplier reproches et relances ; pourtant, rien n’avance. Dès lors, accepter « ce qui est » ouvre la possibilité d’une réponse plus ajustée.
Passer du passager au conducteur
Accepter, c’est changer de siège intérieur : tu quittes le passager impuissant pour reprendre le volant. Concrètement, tu reconnais la situation telle qu’elle se présente, puis tu choisis ta conduite. Ainsi, tu redéfinis ta trajectoire au lieu d’attendre que la route se transforme.
À l’inverse, refuser semble donner du contrôle, mais t’enferme dans la fuite ou l’illusion. Or, lorsque tu reprends le volant, tu diriges ce qui dépend de toi : tes limites, tes choix, tes mots et ton rythme.
« Inacceptable » ne veut pas dire « inchangeable »
Tu peux juger une attitude inacceptable tout en l’acceptant comme un fait. Ce glissement est décisif : reconnaître l’existence d’un événement ne revient pas à l’absoudre. Comme le rappelle Le Monde à propos d’accepter la déception, ajuster ses attentes aide à agir plus justement (accepter la déception).
Autrement dit, tu peux dire « je ne suis pas d’accord » après avoir dit « c’est arrivé ». Ensuite, tu décides ce que tu fais de cette information : poser un cadre, demander réparation, te protéger ou partir.
 
															Trois repères pratiques pour commencer
D’abord, nomme clairement ce que tu refuses encore : une parole, un geste, une fréquence, une attente. Ensuite, écris-le pour passer du flou au précis. Enfin, reviens au corps : observe l’émotion qui monte et respire au lieu d’escalader.
Ces gestes simples ne résolvent pas tout ; néanmoins, ils déplacent ton point d’appui. Ainsi, tu cesses d’argumenter avec le réel pour entrer en relation avec lui. C’est à partir de là que des options plus fines apparaissent.
Repère n°1 : nommer ce que tu refuses
Mettre des mots exacts réduit la confusion. Par exemple : « je me sens humilié quand tu… », « je me sens seul quand… ». En effet, Psychologies rappelle que nommer ses émotions aide à les réguler et à clarifier l’échange (nommer ses émotions).
Ensuite, écris une ligne qui croise faits et ressenti : « quand X s’est produit, j’ai ressenti Y ». Puis, distingue le descriptif de l’interprétation. Ainsi, tu prépares une parole plus audible et tu réduis la tentation du procès d’intention.
Repère n°2 : distinguer « accepter » et « approuver »
Accepter signifie « prendre acte » ; approuver signifie « valider ». Ces verbes ne sont pas interchangeables. Sur France Culture, plusieurs philosophes rappellent que reconnaître le réel permet précisément d’en déployer la critique (reconnaître le réel).
Donc, tu peux accepter qu’une situation est advenue et, ensuite, poser tes limites. Si tu souhaites approfondir cette mise au clair dans le couple, tu trouveras un développement pas à pas sur Couple-Heureux (poser un cadre sans se fermer).
Repère n°3 : respirer dans l’inconfort
Quand la résistance surgit, la première intervention utile n’est pas mentale ; elle est physiologique. Mindful.org propose des pratiques courtes pour traverser l’émotion au lieu de la combattre (méditation d’auto-acceptation).
Ensuite, dès que l’activation baisse, reviens aux mots sobres. Puis, formule une demande concrète et réaliste. Par conséquent, la conversation devient plus sûre : moins de réactivité, plus de précision, davantage de chances d’être entendu.
 
															Lucidité ≠ soumission
Tu cesses de lutter dans deux cas opposés : par lucidité ou par soumission. Or, les effets divergent. La lucidité te libère pour agir là où tu as prise ; la soumission t’enferme dans l’impuissance.
Par ailleurs, la peur biaise ce discernement. Le CNRS documente comment la peur rétrécit nos options et renforce les réflexes de fuite ou de figement (peur mise à nu). Ainsi, clarifier « j’arrête de lutter parce que je choisis » versus « j’arrête parce que je subis » change tout dans la suite.
Tes pouvoirs et tes non-pouvoirs
Tu as du pouvoir sur tes mots, tes choix, tes attitudes. Cependant, tu n’en as pas sur les émotions, les valeurs ou le rythme de l’autre. Reconnaître cette frontière rend paradoxalement la relation plus souple.
De plus, dans la recherche conjugale, The Gottman Institute montre que l’acceptation d’influence et la gestion des désaccords favorisent la coopération durable (accepter l’influence du partenaire). Ainsi, tu agis là où c’est pertinent, sans t’épuiser à forcer ce qui ne dépend pas de toi.
Exprimer sans « réparer » l’autre
D’abord, dis ce que tu observes, puis ce que tu ressens, enfin ce que tu demandes. Par exemple : « quand tu as dit X, j’ai ressenti Y ; pourrais-tu faire Z la prochaine fois ? ». Ensuite, laisse un espace pour la réponse, sans contre-plaider immédiatement.
Si tu veux un cadre simple pour t’y exercer, tu peux t’appuyer sur un pas-à-pas déjà présenté sur Couple-Heureux (pratique guidée). Ainsi, tu gardes ta part du volant sans tenter de reprogrammer l’autre à chaud.
Auto-acceptation et décodage émotionnel
Souvent, tu te juges pour ce que tu ressens : « je dramatise », « je suis trop sensible ». Pourtant, cette auto-critique ajoute une couche de tension inutile. En effet, écouter l’émotion informe l’action suivante.
Par ailleurs, Sciences et Avenir rappelle que les émotions sont des signaux adaptatifs, utiles si on les décoder avec mesure (à quoi servent les émotions). Ensuite, en reconnaissant « c’est là », tu peux décider d’un geste proportionné, plutôt que d’une réaction défensive.
 
															Quand la vie ne se laisse ni accélérer ni contrôler
Il existe des réalités qu’aucune volonté n’inverse. Le deuil, par exemple, ne s’efface pas par injonction. L’Inserm publie de nombreuses ressources sur les processus d’adaptation et l’impact du refus persistant (ressources sur le deuil).
Ainsi, accepter ne gomme pas la douleur ; toutefois, cela ouvre un chemin praticable. Ensuite, tu apprends à manier ton rapport à l’événement : rituel, soutien, parole, rythme. Par conséquent, tu cesses de te battre contre l’irreversible pour te réengager dans le vivant.
De la lucidité à l’action juste
Une fois l’acceptation posée, l’action devient plus fine. Par exemple, tu peux cesser une discussion ce soir pour la reprendre demain ; ou bien poser une limite claire sans exclure le lien. Ensuite, tu ajustes progressivement, au lieu de chercher la « bonne » intervention totale.
En outre, France Culture a souvent exploré cette articulation entre clairvoyance et éthique de l’action, utile pour ne pas confondre immobilisme et prudence (clarifier avant d’agir). Ainsi, tu t’autorises à bouger à la bonne vitesse, avec moins d’auto-violence.
Ton exercice d’aujourd’hui
Choisis un seul sujet encore crispé. D’abord, écris une phrase factuelle (« quand X s’est produit… »), puis une phrase émotionnelle (« j’ai ressenti… »). Ensuite, ajoute une demande concrète, simple et testable.
Puis, relis en respirant lentement. Si l’intensité retombe, partage-la. Sinon, garde-la pour demain et prends appui sur une courte pratique d’acceptation guidée de Mindful.org (traverser l’émotion). Ainsi, tu avances par petits pas, mais dans le bon sens.
Ce que tu acceptes… et ce que tu refuses encore
Enfin, fais l’inventaire de tes pouvoirs : mots, choix, postures, temporalité. Puis, liste ce qui n’est pas à ta main : émotions de l’autre, passé, rythme, interprétations. Ensuite, engage-toi à agir sur la première liste, et à lâcher la seconde.
Parce que tu ne changes jamais ce que tu refuses de voir, l’acceptation n’est pas une concession : c’est une lucidité opérationnelle. Ainsi, tu reprends le volant, tu relies la tête et le cœur, et tu laisses la relation redevenir un espace de choix plutôt qu’un champ de bataille.
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