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- Comment se libérer de la fausse culpabilité en amour
Cesse de porter les colères de l’autre
Pascal Quionquion
Si tu es là, c’est peut-être parce que tu connais cette sensation si particulière : celle de marcher sur des œufs. Cette impression que le moindre mot de travers, le plus petit oubli de ta part, peut déclencher une tempête. Jour après jour, tu te retrouves à analyser chaque geste, chaque phrase, à te demander ce que tu as fait de mal. Invariablement, tu finis par te sentir responsable de la colère, de la frustration de l’autre… et surtout, tu te sens profondément coupable.
- Coupable de ne pas être parfaite, de ne pas avoir su éviter le « pétage de plombs ».
- Coupable de vouloir dire non.
- Coupable de ne pas vouloir de rapports parce que ton corps et ton esprit sont épuisés de tout ce poids.
Aujourd’hui, j’ai envie de te dire une chose : ces colères ne sont pas les tiennes. Et tu as le droit, le besoin, de t’en libérer. Dans cet article, nous allons plonger ensemble dans la spirale de cette fausse culpabilité pour mieux la comprendre. Je te donnerai ensuite des clés concrètes pour t’en défaire. Nous verrons comment ouvrir un dialogue constructif avec ton ou ta partenaire. Et enfin, nous découvrirons comment agir au quotidien pour ne plus jamais porter ce fardeau.
[Cet article est un résumé concis du podcast. Il ne peut pas le remplacer, nous te recommandons donc vivement d’écouter l’épisode complet en cliquant sur le bouton de lecture juste au-dessus.]
1. La spirale de la fausse culpabilité : un fardeau qui ne t’appartient pas
Imagine un instant. Tu es tranquillement dans ton salon. Soudain, sans prévenir, ton ou ta partenaire explose. Ce n’est pas à cause d’un événement grave, non. Juste parce qu’il ou elle n’a pas trouvé ses clés, ou que le plat n’est pas prêt. Et là, c’est comme si un orage éclatait au-dessus de ta tête.
Ce n’est pas tant la colère qui te frappe, mais l’accusation qui l’accompagne. « C’est de ta faute si je suis en retard ! C’est toi qui ne te soucies de rien ! Tu ne veux jamais rien faire, de toute façon ! »
Et la spirale s’enclenche. Même si, au fond de toi, tu sais que ce n’est pas vrai, une petite voix commence à douter : « Et si c’était vrai ? Et si je n’étais vraiment pas assez bien ? ». Tu commences à t’excuser, même quand tu n’as rien fait de mal. Tu t’efforces de t’améliorer pour la prochaine fois, pour éviter la crise. C’est là que le piège se referme sur toi : à force de porter cette responsabilité, tu finis par la faire tienne. Tu te sens coupable de la colère de l’autre, et ça, c’est un poids bien trop lourd à porter.
Ce phénomène, que l’on appelle souvent la culpabilité relationnelle, est insidieux. Il se nourrit de notre désir naturel de maintenir l’harmonie, de notre empathie, et de notre peur du conflit. En acceptant la culpabilité, nous donnons à l’autre le pouvoir de nous faire douter de nous-mêmes, de nos intentions et de notre valeur. C’est le début d’un cercle vicieux où tu deviens le réceptacle des frustrations de ton partenaire, qu’elles soient légitimes ou non. Cette dynamique, si elle perdure, peut progressivement éroder ton estime de soi et te faire perdre de vue qui tu es réellement.
2. Se défaire de cette fausse culpabilité : l'art de prendre du recul
Maintenant que tu as bien compris le piège, passons à l’étape suivante : s’en libérer. Car le but n’est pas de porter cette culpabilité, mais de la déposer. C’est un processus qui demande du courage et de l’introspection.
Prendre de la distance : la première étape vers la liberté
Rappelle-toi toujours ceci : tu n’es pas responsable de la colère de l’autre. Ses émotions, ses réactions, ce sont les siennes. Elles lui appartiennent. Elles sont souvent le résultat de ses propres blessures, de sa propre histoire. Une personne qui ne gère pas ses émotions les projette souvent sur les autres, car c’est plus simple que de les affronter. En d’autres termes, sa frustration est son problème, pas le tien. Se souvenir de cela, c’est la première étape pour ne plus prendre les choses personnellement.
L’exercice de la feuille et du stylo
Pour t’aider à y voir plus clair, je te propose un exercice simple mais puissant. Prends une feuille et un stylo. D’un côté, écris toutes les choses dont ton partenaire t’accuse. Par exemple : « Tu ne me soutiens pas », « Tu ne fais pas d’efforts », « Tu es égoïste ».
De l’autre côté de la feuille, à côté de chaque accusation, pose-toi ces questions, sans aucun jugement :
- Est-ce que cette accusation est une réalité, ou une perception ?
- Y a-t-il une part de vérité dans cette accusation, ou est-ce juste une façon de me manipuler ?
- Est-ce que cette accusation est une façon pour lui de ne pas assumer une difficulté personnelle ?
Cet exercice te permettra de te détacher de la culpabilité et de voir la situation sous un angle plus objectif. C’est un travail sur toi-même, pour te libérer du poids que tu portes depuis trop longtemps. C’est un processus, mais chaque petit pas te rapprochera de la liberté.
3. L'action et la libération : dialoguer et poser ses limites
Après t’être libérée de cette fausse culpabilité par l’introspection, la prochaine étape, c’est l’action. Il s’agit de reprendre le contrôle de la situation, de cesser d’être une victime passive de la colère de l’autre.
Parle-toi avec bienveillance
Premièrement, tu dois absolument te parler avec bienveillance. Tu as le droit d’avoir des besoins et d’exprimer tes limites. Il est essentiel que tu t’accordes le même respect que tu offres aux autres.
Ouvrir le dialogue : le bon moment et les bons mots
Maintenant, parlons de l’entretien avec ton ou ta partenaire. Il est possible qu’il ou elle ne comprenne pas tout de suite ce que tu traverses. Ne t’attends pas à un miracle, mais chaque petit pas compte.
- Choisis le bon moment pour aborder le sujet. Évite de le faire pendant une dispute ou lorsque l’un de vous est stressé. Privilégie un moment calme, une promenade ou un repas tranquille.
- Utilise le « je » pour exprimer tes sentiments. Par exemple, au lieu de dire : « Tu me fais du mal quand tu cries », tu peux dire : « Je me sens blessée quand tu hausses le ton. » En utilisant le « je », tu exprimes tes émotions sans attaquer l’autre, ce qui rend l’échange plus constructif.
- Sois claire sur tes besoins. Tu peux dire : « J’ai besoin de me sentir en sécurité dans cette relation. J’ai besoin de savoir que je peux t’exprimer mes envies sans être jugée ou accusée. »
- Propose une collaboration. Tu peux dire : « J’ai envie qu’on trouve ensemble des solutions pour que chacun puisse exprimer ses frustrations sans que l’autre se sente attaqué. »
Pour conclure, je t’invite à te poser une dernière question : qu’est-ce que tu peux faire, dès aujourd’hui, pour te défaire d’un peu de cette culpabilité ? Quel petit pas peux-tu faire pour te sentir plus légère ?
La réponse est en toi. N’aie pas peur de la trouver.
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